Les propriétaires s'engagent à ne pas faire de lock-out
Baseball mardi, 26 mars 2002. 19:10 jeudi, 12 déc. 2024. 03:52
NEW YORK (AP) - Les propriétaires du baseball majeur se sont engagés, mardi, à ne pas déclencher de lock-out avant la conclusion de la Série mondiale. Le commissaire du baseball Bud Selig répétait depuis des mois que la perspective d'un lock-out n'était pas envisagée même s'il avait refusé de l'exclure.
Selig a également promis de ne pas appliquer unilatéralement de nouvelles conditions de travail pour les joueurs d'ici la fin de la Série mondiale, ce qui aurait eu peu d'incidence puisque les joueurs ont déjà signé leur contrat pour la saison 2002.
L'association des joueurs redoute toutefois que les propriétaires tenteront de changer les règles du jeu immédiatement après la Série mondiale, ce qui affecterait les contrats signés pour la saison 2003 et au-delà.
"Il limite tout particulièrement son engagement à la saison et aux séries, se gardant le droit d'avoir recours à la même stratégie qu'a utilisée la NBA", a commenté le directeur exécutif de l'association des joueurs Donald Fehr, qui a complété mardi sa tournée des 30 équipes.
"Nos amateurs méritent de savoir que la saison 2002 se déroulera au complet sans interruption et ils méritent de le savoir maintenant, avant que la saison commence, a fait savoir Selig dans un communiqué. En conséquence, et au nom de toutes les équipes, je promets que nous ne prendrons aucune mesure économique - que ce soit sous la forme d'un lock-out ou autre - contre l'association des joueurs tout au long de la saison et des séries éliminatoires.
"Mais l'intégrité de la saison n'est que partiellement sous mon contrôle. Comme nous n'avons pu conclure une nouvelle convention collective, les joueurs ont le droit de déclencher une grève à tout moment. J'espère sincèrement qu'ils partagent mes sentiments au sujet de l'importance de disputer toute la saison."
Fehr a refusé de préciser si les joueurs prendront le même engagement, ce qui est fort improbable si on se fie au passé.
"Tout ce que je peux dire, c'est que les joueurs n'envisagent de faire la grève qu'en dernier ressort", a dit Fehr.
La convention collective entre les joueurs et les propriétaires est échue depuis le 7 novembre et les négociations en vue de son renouvellement n'ont pas progressé.
En 1994, les joueurs craignaient que les propriétaires tentent d'imposer de nouvelles conditions de travail et ils avaient déclenché la grève le 12 août, soit un huitième arrêt de travail depuis 1972. Le conflit avait duré 232 jours et entraîné l'annulation de la Série mondiale pour la première fois depuis 1903.
Les propriétaires avaient imposé de nouvelles conditions de travail, notamment un plafond salarial, le 23 décembre 1994. L'association des joueurs avait toutefois déposé une poursuite pour pratique de travail déloyale et, le 31 mars 1995, un juge fédéral avait obligé les propriétaires à reconduire la précédente convention collective, ce qui avait incité les joueurs à mettre fin à leur grève.
Les négociations avaient repris et les deux parties avaient conclu une nouvelle convention collective le 14 mars 1997.
Les pourparlers, suspendus le 13 mars, doivent reprendre la semaine prochaine, mais des progrès ne semblent pas prévisibles à court terme.
Les propriétaires prétendent qu'ils perdent des centaines de millions de dollars annuellement et qu'ils ont un problème d'équilibre entre les moyens financiers dont disposent les équipes. Ils ont proposé une vaste augmentation du partage des revenus et une taxe de 50 pour cent sur les masses salariales excédant 98 millions $ US.
Les joueurs ne croient pas les propriétaires quand ces derniers affirment perdre de l'argent et ils ne sont pas d'accord au sujet du problème de concurrence des équipes.
Selig a également promis de ne pas appliquer unilatéralement de nouvelles conditions de travail pour les joueurs d'ici la fin de la Série mondiale, ce qui aurait eu peu d'incidence puisque les joueurs ont déjà signé leur contrat pour la saison 2002.
L'association des joueurs redoute toutefois que les propriétaires tenteront de changer les règles du jeu immédiatement après la Série mondiale, ce qui affecterait les contrats signés pour la saison 2003 et au-delà.
"Il limite tout particulièrement son engagement à la saison et aux séries, se gardant le droit d'avoir recours à la même stratégie qu'a utilisée la NBA", a commenté le directeur exécutif de l'association des joueurs Donald Fehr, qui a complété mardi sa tournée des 30 équipes.
"Nos amateurs méritent de savoir que la saison 2002 se déroulera au complet sans interruption et ils méritent de le savoir maintenant, avant que la saison commence, a fait savoir Selig dans un communiqué. En conséquence, et au nom de toutes les équipes, je promets que nous ne prendrons aucune mesure économique - que ce soit sous la forme d'un lock-out ou autre - contre l'association des joueurs tout au long de la saison et des séries éliminatoires.
"Mais l'intégrité de la saison n'est que partiellement sous mon contrôle. Comme nous n'avons pu conclure une nouvelle convention collective, les joueurs ont le droit de déclencher une grève à tout moment. J'espère sincèrement qu'ils partagent mes sentiments au sujet de l'importance de disputer toute la saison."
Fehr a refusé de préciser si les joueurs prendront le même engagement, ce qui est fort improbable si on se fie au passé.
"Tout ce que je peux dire, c'est que les joueurs n'envisagent de faire la grève qu'en dernier ressort", a dit Fehr.
La convention collective entre les joueurs et les propriétaires est échue depuis le 7 novembre et les négociations en vue de son renouvellement n'ont pas progressé.
En 1994, les joueurs craignaient que les propriétaires tentent d'imposer de nouvelles conditions de travail et ils avaient déclenché la grève le 12 août, soit un huitième arrêt de travail depuis 1972. Le conflit avait duré 232 jours et entraîné l'annulation de la Série mondiale pour la première fois depuis 1903.
Les propriétaires avaient imposé de nouvelles conditions de travail, notamment un plafond salarial, le 23 décembre 1994. L'association des joueurs avait toutefois déposé une poursuite pour pratique de travail déloyale et, le 31 mars 1995, un juge fédéral avait obligé les propriétaires à reconduire la précédente convention collective, ce qui avait incité les joueurs à mettre fin à leur grève.
Les négociations avaient repris et les deux parties avaient conclu une nouvelle convention collective le 14 mars 1997.
Les pourparlers, suspendus le 13 mars, doivent reprendre la semaine prochaine, mais des progrès ne semblent pas prévisibles à court terme.
Les propriétaires prétendent qu'ils perdent des centaines de millions de dollars annuellement et qu'ils ont un problème d'équilibre entre les moyens financiers dont disposent les équipes. Ils ont proposé une vaste augmentation du partage des revenus et une taxe de 50 pour cent sur les masses salariales excédant 98 millions $ US.
Les joueurs ne croient pas les propriétaires quand ces derniers affirment perdre de l'argent et ils ne sont pas d'accord au sujet du problème de concurrence des équipes.