Michel Spinelli, un modèle pour tous les marqueurs
Baseball mercredi, 10 mars 2004. 10:01 mercredi, 11 déc. 2024. 19:25
(Baseball Québec) À l'aube de sa 25e année à titre de marqueur officiel avec les Expos de Montréal, Michel Spinelli est venu conseiller et discuter avec l'élite des marqueurs de Baseball Québec lors du stage provincial des formateurs de marqueurs qui se tenait à St-Jean-sur-le-Richelieu les 6, 7 et 8 février dernier. La réglementation est loin d'être l'affaire unique des arbitres. Le marqueur officiel doit également connaître les différentes règles puisque son travail influence directement les statistiques des joueurs partie après partie.
Il n'y a pas que nos athlètes qui aspirent à une carrière dans les Ligues Majeures. C'est un rêve aussi pour plusieurs arbitres et marqueurs officiels québécois. Pour sa part, Michel Spinelli, qui a été a été intronisé au Temple de la renommée du baseball québécois RDS en 2000, peut dire mission accomplie. Sa carrière chez les « pros » le démontre amplement.
Michel a fait ses débuts au baseball d'abord comme arbitre puis ensuite comme marqueur. En 1983, il arbitre des parties des Expos de Montréal lors de la grève des officiels de la ligue nationale. Depuis 1980, sa compétence est éprouvée par les Expos de Montréal à titre de marqueur officiel. Le 10 septembre 1980, il marque la partie de dix-huit retraits au bâton de Bill Gullickson contre Chicago. Puis en 1981, il marque la partie sans point ni coup sûr de Charlie Lea contre les Giants, un rêve pour un marqueur. De plus, il est d'office pour les séries de Championnat de la ligue nationale pour trois parties à Philadelphie, ainsi que quatre parties à Los Angeles et Montréal.
Pendant les saisons 1982 à 1987, il a été membre fondateur du comité d'implantation du programme de formation des marqueurs de Baseball Québec. Parallèlement, de 1972 à 1984, il est maître-formateur d'arbitres, où il dispense de nombreux stages à travers la province.
Pourquoi un programme de formation des marqueurs ?
Il y a quelques années alors qu'il était président du comité provincial des marqueurs, Jean-Marc Paradis (qui nous a quitté dernièrement) avait justement écrit à ce sujet. Voici en résumé, comment ce comité a vu naissance :
« Dès la création de la Fédération de baseball amateur du Québec en 1969, on assiste à l'éclosion de plusieurs ligues, les besoins de tous genres se font sentir et les services offerts sont minces. De toutes parts, les demandes fusent : on veut des arbitres compétents, des entraîneurs qui sachent développer le talent des jeunes québécois, mais on veut aussi discuter statistiques puisque le baseball est un sport où les chiffres sont déterminants.
Cette mentalité nouvelle s'est développée comme une traînée de poudre : il fallait fournir aux jeunes athlètes des données statistiques crédibles. La FBAQ, devenue depuis Baseball Québec, ne pouvait tout faire en même temps.
La ligue Montréal Junior développe son propre programme pour ses besoins particuliers. Des services de loisirs découvrent les vertus des statistiques pour classer la masse nouvelle de joueurs, mais se pose alors le terrible dilemme entre l'utilisation des statistiques et leur fiabilité. À Trois-Rivières, dès 1972, on demande au marqueur officiel des Aigles professionnels de commencer un programme de formation pour les jeunes marqueurs du baseball mineur. La collaboration de l'équipe professionnelle de 1972 à 1978 permet aux jeunes de passer leur examen pratique « live », pendant une partie officielle.
En 1981, un stage de marqueurs est tenu et pour la première fois et un examen théorique devient obligatoire pour les jeunes marqueurs du baseball mineur. La satisfaction des participants incite les dirigeants provinciaux à mettre de l'avant un nouveau programme, à titre expérimental : le programme des marqueurs voit le jour en janvier 1982, avec comme objectifs de former des marqueurs et comme corollaire, de rendre plus crédible les statistiques du baseball amateur.
Le comité d'experts mis à contribution est formé de Francyne Lauzon, Jean-Marc Paradis et Michel Spinelli. Durant trois ans, soit de 1982 à 1985, le Comité se réunit sur une base mensuelle pour mettre sur pied les différents éléments qui vont conduire à la permanence du programme : traduction des termes et vérification de leur pertinence par rapport aux autres abréviations déjà utilisées, rédaction d'un manuel de formation, rédaction d'examen, rédaction et expérimentation d'un plan de stage, planification et répartition des stages dans les régions et les ligues qui en font la demande.
En 1985, Baseball Québec juge que les premiers pas du programme sont assez pertinents et que la demande est suffisamment forte pour justifier que le programme des marqueurs devienne un comité permanent, au même titre que celui des arbitres et des entraîneurs fondés en 1974. »
Aujourd'hui, en 2004 le programme des marqueurs et son comité sous la présidence de Julie Bonneau entament leur deuxième génération d'existence. Les marqueurs constituent toujours le groupe d'officiels le plus méconnu au cours d'une partie, mais le plus important lorsqu'on discute de la pertinence des statistiques d'une ligue après une saison. Oui, on peut jouer une partie sans marqueur, mais on ne pourra jamais s'en souvenir faute de données valables tenues par une personne compétente.
Pour tout savoir sur le comité des marqueurs et ses activités, consultez la section « marqueurs » de notre site Internet.
Il n'y a pas que nos athlètes qui aspirent à une carrière dans les Ligues Majeures. C'est un rêve aussi pour plusieurs arbitres et marqueurs officiels québécois. Pour sa part, Michel Spinelli, qui a été a été intronisé au Temple de la renommée du baseball québécois RDS en 2000, peut dire mission accomplie. Sa carrière chez les « pros » le démontre amplement.
Michel a fait ses débuts au baseball d'abord comme arbitre puis ensuite comme marqueur. En 1983, il arbitre des parties des Expos de Montréal lors de la grève des officiels de la ligue nationale. Depuis 1980, sa compétence est éprouvée par les Expos de Montréal à titre de marqueur officiel. Le 10 septembre 1980, il marque la partie de dix-huit retraits au bâton de Bill Gullickson contre Chicago. Puis en 1981, il marque la partie sans point ni coup sûr de Charlie Lea contre les Giants, un rêve pour un marqueur. De plus, il est d'office pour les séries de Championnat de la ligue nationale pour trois parties à Philadelphie, ainsi que quatre parties à Los Angeles et Montréal.
Pendant les saisons 1982 à 1987, il a été membre fondateur du comité d'implantation du programme de formation des marqueurs de Baseball Québec. Parallèlement, de 1972 à 1984, il est maître-formateur d'arbitres, où il dispense de nombreux stages à travers la province.
Pourquoi un programme de formation des marqueurs ?
Il y a quelques années alors qu'il était président du comité provincial des marqueurs, Jean-Marc Paradis (qui nous a quitté dernièrement) avait justement écrit à ce sujet. Voici en résumé, comment ce comité a vu naissance :
« Dès la création de la Fédération de baseball amateur du Québec en 1969, on assiste à l'éclosion de plusieurs ligues, les besoins de tous genres se font sentir et les services offerts sont minces. De toutes parts, les demandes fusent : on veut des arbitres compétents, des entraîneurs qui sachent développer le talent des jeunes québécois, mais on veut aussi discuter statistiques puisque le baseball est un sport où les chiffres sont déterminants.
Cette mentalité nouvelle s'est développée comme une traînée de poudre : il fallait fournir aux jeunes athlètes des données statistiques crédibles. La FBAQ, devenue depuis Baseball Québec, ne pouvait tout faire en même temps.
La ligue Montréal Junior développe son propre programme pour ses besoins particuliers. Des services de loisirs découvrent les vertus des statistiques pour classer la masse nouvelle de joueurs, mais se pose alors le terrible dilemme entre l'utilisation des statistiques et leur fiabilité. À Trois-Rivières, dès 1972, on demande au marqueur officiel des Aigles professionnels de commencer un programme de formation pour les jeunes marqueurs du baseball mineur. La collaboration de l'équipe professionnelle de 1972 à 1978 permet aux jeunes de passer leur examen pratique « live », pendant une partie officielle.
En 1981, un stage de marqueurs est tenu et pour la première fois et un examen théorique devient obligatoire pour les jeunes marqueurs du baseball mineur. La satisfaction des participants incite les dirigeants provinciaux à mettre de l'avant un nouveau programme, à titre expérimental : le programme des marqueurs voit le jour en janvier 1982, avec comme objectifs de former des marqueurs et comme corollaire, de rendre plus crédible les statistiques du baseball amateur.
Le comité d'experts mis à contribution est formé de Francyne Lauzon, Jean-Marc Paradis et Michel Spinelli. Durant trois ans, soit de 1982 à 1985, le Comité se réunit sur une base mensuelle pour mettre sur pied les différents éléments qui vont conduire à la permanence du programme : traduction des termes et vérification de leur pertinence par rapport aux autres abréviations déjà utilisées, rédaction d'un manuel de formation, rédaction d'examen, rédaction et expérimentation d'un plan de stage, planification et répartition des stages dans les régions et les ligues qui en font la demande.
En 1985, Baseball Québec juge que les premiers pas du programme sont assez pertinents et que la demande est suffisamment forte pour justifier que le programme des marqueurs devienne un comité permanent, au même titre que celui des arbitres et des entraîneurs fondés en 1974. »
Aujourd'hui, en 2004 le programme des marqueurs et son comité sous la présidence de Julie Bonneau entament leur deuxième génération d'existence. Les marqueurs constituent toujours le groupe d'officiels le plus méconnu au cours d'une partie, mais le plus important lorsqu'on discute de la pertinence des statistiques d'une ligue après une saison. Oui, on peut jouer une partie sans marqueur, mais on ne pourra jamais s'en souvenir faute de données valables tenues par une personne compétente.
Pour tout savoir sur le comité des marqueurs et ses activités, consultez la section « marqueurs » de notre site Internet.