Le joueur des Twins a rejoint sept autres joueurs du baseball



Le frappeur de choix, Jim Thome, des Twins du Minnesota, qui a réussi deux circuits lundi soir, a ainsi fait son entrée dans le club très sélect des joueurs qui ont atteint le plateau des 600 circuits dans l’histoire des majeures.

Le frappeur gaucher, qui aura 41 ans le 27 août prochain et qui affiche une moyenne de ,254, avec 11 circuits et 38 points produits en 64 matchs cette saison, est ainsi devenu le 8e joueur des grandes ligues à atteindre le très difficile plateau des 600 circuits, rejoignant ainsi les Barry Bonds (762), Hank Aaron (755), Babe Ruth (714), Willie Mays (660), Ken Griffey Jr. (630), Alex Rodriguez (626) et Sammy Sosa (608).

Il est le 4e frappeur gaucher à atteindre ce plateau, (Bonds, Ruth et Griffey Jr.), lui qui a réussi un sommet personnel de 52 longues balles (147 rencontres), lors de la saison 2002, dans l’uniforme des Indians de Cleveland.

En carrière, Thome, présente une moyenne de ,277 avec 600 circuits, 1 662 points produits, 1 551 points marqués, mais a aussi été retiré sur des prises 2 453 fois en 2 456 rencontres, une moyenne tout près d’un retrait par match.

Soulignons que Thome est le dernier joueur à atteindre ce plateau (600 circuits) pour un bon bout de temps, car actuellement Vladimir Guerrero, des Orioles de Baltimore et Chipper Jones, des Braves d‘Atlanta sont les deux joueurs actifs avec le plus de circuits (446) et Albert Pujols, des Cardinals de Saint Louis n’est pas très loin derrière, lui qui en totalise 437 et qui devrait devancer les deux autres, car il n’a que 31 ans, comparativement à 36 ans pour Guerrero et 39 ans pour Jones.

Sur les huit frappeurs qui ont atteint ce plateau, trois sont déjà au Panthéon du baseball majeur, alors que Barry Bonds, Ken Griffey Jr. et Sammy Sosa, devraient y faire leur entrée lors des prochaines saisons et qu’Alex Rodriguez est certain d’y entrer également.

Pensez-vous qu’avec les statistiques qu’il présente, que Thome sera intronisé au Temple de la renommée à la fin de sa carrière ?

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Les Pirates de Pittsburgh ont égalé leur total de victoires de l’an dernier



Même s’ils ont beaucoup ralenti récemment, les Pirates de Pittsburgh connaissent dans l’ensemble, une bien meilleure saison que l’an dernier, eux qui après seulement 120 matchs disputés, ont déjà égalé leur total de 57 victoires de toute la saison dernière.

La formation dirigée par Clint Hurdle, qui avait présenté le pire dossier du baseball majeur en 2010, (fiche de 57–105 en 162 matchs), présente un rendement de 57–63 (,475) après ses 120 premiers matchs.

Après avoir donné de l’espoir à ses partisans, elle n’a pu faire mieux qu’un rendement de 6–19 (,240) lors de ses 25 derniers matchs, depuis le 20 juillet dernier (étant surclassée 132 à 82, au chapitre des points marqués), subissant même du 29 juillet au 7 août, une série de 10 défaites consécutives

Comme descente aux enfers, il ne se fait pas mieux, car les Pirates, qui dominaient leur section avec une mince avance d’un demi-match, le 19 juillet, viennent de glisser sur une pente de 90 degrés, eux qui se retrouvent maintenant avec un retard de 13 rencontres sur les Brewers de Milwaukee !

Les Pirates, dont la dernière saison victorieuse remonte à 1992 (96–66 en 162 matchs), ont vraiment été pitoyables depuis cette saison-là n‘ayant même pas réussi à atteindre le plateau des 70 victoires lors de leurs six dernières saisons, terminant avec un rendement respectif de 67–95, 67–95, 68–94, 67–95, 62–99 et 57–105, lors des six dernières saisons respectivement, depuis 2005.

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À quand une victoire pour Brett Myers chez les Astros ?



Un peu à l’image de son équipe, le lanceur Brett Myers, des Astros de Houston, connaît une séquence difficile, lui qui n’a pas savouré la victoire depuis deux mois !

Auteur en 2010, d’une fiche de 14–8 avec une excellente moyenne de 3,14 (la plus basse de sa carrière), en 33 rencontres, il affiche un piètre rendement de 3–12 avec une moyenne de 4,71 en 25 rencontres, lui qui a déjà subi plus de défaites (12) que durant toute la saison dernière (8) et dont le prochain revers égalera sa marque personnelle réalisée en 2008, alors qu’il avait affiché un dossier de 10–13 en 30 rencontres.

Son dernier gain remonte aussi loin que le 17 juin dernier (7 à 3, face aux Dodgers de Los Angeles) et il présente un rendement de 0–6 avec une moyenne de 4,64, lors de ses 10 derniers départs, mais il faut souligner qu’il a concédé trois points mérités ou moins en sept occasions lors de cette séquence et un support ordinaire en attaque de ses coéquipiers, a fait en sorte que cette léthargie s’est prolongée.

Pis, il a une fiche de 0–7 avec une moyenne de 5,60, lors de ses 10 derniers matchs au Minute Maid Park, lui dont le seul gain à domicile remonte au 12 avril dernier, 11 à 2, face aux Cubs de Chicago, ses adversaires de ce mardi.

Il a concédé pas moins de 27 circuits (le 3e plus haut total des majeures), en seulement 160,2 manches, sept de plus que durant la saison 2010, alors qu’il n’avait été victime que de 20 longues balles en 223,2 manches, étant particulièrement généreux à domicile, y concédant pas moins de 16 circuits en seulement 69,2 manches, une atroce moyenne de plus de 2,00 (2,07) par neuf manches.

Myers, qui fut le premier choix de Phillies de Philadelphie (le 12e au total), lors du repêchage de 1999 et qui aura 31 ans, mercredi, avait pourtant connu une très bonne fin de saison en 2010, présentant un superbe dossier de 9–2 avec une excellente moyenne de 2,71, en 17 départs, du 4 juillet au 30 septembre.

Il se frottera aux Cubs de Chicago, une équipe contre laquelle il présente un superbe dossier à vie de 12–3 avec une excellente moyenne de 2,12 en 19 matchs, dont 15 départs.

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Roy Halladay est dominant contre la section Ouest de la Nationale



Après avoir vu son départ de dimanche contre les Nationals de Washington être remis, le lanceur Roy Halladay, des Phillies de Philadelphie, sera confronté en ce mardi, aux Diamondbacks de l’Arizona, lui qui est tout simplement extraordinaire contre la section Ouest de la Ligue nationale.

Il présente un rendement combiné de 13–3 (moyenne de ,813) avec une moyenne de points mérités de 2,82 en 18 rencontres face aux cinq équipes de cette section, dont un dossier parfait de 3–0, avec une moyenne de 2,61. en trois matchs contre les Diamondbacks.

Il a aussi été parfait contre les Padres de San Diego (3–0 avec moyenne de 1,90 en trois matchs), les Rockies du Colorado (3–0 avec moyenne de 1,78 en quatre matchs), en plus d’avoir une fiche de 4–1 avec une moyenne de 1,93 en cinq matchs, face aux Dodgers de Los Angeles.

Les Giants de San Francisco sont la seule équipe qui lui a causé des difficultés, car il est 0–2 avec une haute moyenne de 7,23 en trois matchs, ayant concédé 15 points mérités en 18,2 manches de travail.

Un autre fait à souligner, il n’a pas concédé que quatre circuits en 130,2 manches contre ces cinq formations, dont aucun contre les Diamondbacks (20,2 manches), les Rockies (30,1 manches), les Padres (23,2 manches), deux contre les Dodgers (37,1 manches) et deux contre les Giants (18,2 manches).

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