Dan Uggla verra-t-il sa séquence prendre fin à 30 parties ?







Le deuxième-but Dan Uggla, des Braves d’Atlanta, qui vient de frapper au moins un coup sûr dans chacun de ses 30 derniers matchs, tentera de traverser un mur qui semble avoir touché beaucoup de joueurs qui ont atteint ce plateau.

Cette séquence de 30 matchs égale la plus longue des majeures cette saison, le voltigeur Andre Ethier, des Dodgers de Los Angeles, ayant réussi cet exploit, du 2 avril au 6 mai.

Dans l’histoire du baseball majeur, cela fait un total de 46 séquences où un joueur a réussi un coup sûr dans 30 matchs consécutifs ou plus, le record étant de 56 rencontres de suite et appartient à Joe DiMaggio, lors de la saison 1941, dans l’uniforme des Yankees de New York, dans la Ligue américaine.

Ce dernier avait été en mesure de frapper un coup sûr dans ses 56 matchs disputés du 15 mai au 16 juillet 1941 et après avoir été tenu en échec (0 en 3), lors du match du 17 juillet, dans un gain de 4 à 3, face aux Indians de Cleveland, il avait connu une autre séquence de 16 matchs de suite avec au moins coup sûr, du 18 juillet au 2 août 1941, ce qui lui donnait un rendement d‘au moins un coup sûr dans 72 de ses 73 matchs, lors de cette période.

On dirait que le chiffre 30 porte un peu malchance aux joueurs, car il est arrivé 17 fois sur les 45 séquences précédentes (37,78%), où les frappeurs ont vu leur série de succès prendre fin après ce total de rencontres (30).

Soulignons que Uggla, qui affichait en date du 4 juillet, une moyenne de ,173 (55 coups sûrs en 318 présences) avec 12 circuits et 29 points produits en 86 rencontres, présente une moyenne de ,345 (41 coups sûrs en 119 présences) avec 12 circuits et 27 points produits, lors de ses 30 derniers matchs, depuis le 5 juillet.

Lors des deux premiers matchs de la présente série de trois, face aux Marlins de la Floride, Uggla a un peu étiré sa chance, car il a réussi un coup sûr dans chacun des deux matchs, mais ce furent des coups sûrs à l’avant-champ.

Le record d’équipe de l’histoire des Braves d’Atlanta est de 31 matchs et a été réalisé par Rico Carty, du 8 avril au 15 mai 1970, mais le record pour toute l’histoire de cette franchise est de 37 matchs consécutifs et appartient à Thomas Holmes, qui a réussi l’exploit, du 6 juin au 8 juillet 1945, avec les Braves de Boston, qui étaient déménagés à Milwaukee en 1953 et à Atlanta en 1966.

Soulignons qu’en 1970, Rico Carty avait remporté le championnat des frappeurs de la Nationale, ayant présenté une moyenne de ,366, alors que Holmes avait affiché une moyenne de ,352, lors de la saison 1945.

Est-ce que Uggla, dont la moyenne n’est que de ,220 cette saison, réussira à prolonger cette série de succès, où s’il sera, tout comme 17 autres joueurs, victime du mur que représente le chiffre 30 ?

LES JOUEURS DONT LES SÉQUENCES ONT PRIS FIN A 30 MATCHS

NO-SAISON-JOUEUR-ÉQUIPE-LIGUE

1–1876-Cal McVey, Chicago (N)

2–1898-Elmer Smith, Cincinnati (N)

3–1912-Tris Speaker, Boston (A)

4–1934-Goose Goslin, Detroit (A)

5–1950-Stan Musial, Saint Louis (N)

6–1976-Ron LeFlore, Detroit (A)

7–1980-George Brett, Kansas City (A)

8–1989-Jerome Walton, Chicago (N)

9–1997-Sandy Alomar Jr., Cleveland (A)

10–1997-Nomar Garciaparra, Boston (A)

11–1998-Eric Davis, Baltimore (A)

12–1999-Luis Gonzalez, Arizona (N)

13–2003-Albert Pujols, Saint Louis (N)

14–2006-Willie Taveras, Houston (N)

15–2007-Moises Alou, New York (N)

16–2009-Ryan Zimmerman, Washington (N)

17–2011-Andre Ethier, Los Angeles (N)

18-2011-Dan Uggla, Atlanta (N) ??

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Depuis 1995, les Angels sont vraiment la bête noir des Yankees !



Dans tous les sports, on retrouve presque toujours une équipe qui cause des difficultés à une formation dominante et nous assistons à cette situation entre les Angels de Los Angeles-Anaheim, face aux puissants Yankees de New York.

Depuis le début de la saison 1995, la formation dirigée par Mike Scioscia présente une fiche de 86–74 (,538) dans les 160 matchs disputés contre celle de Joe Girardi et cette fiche est vraiment impressionnante lorsque nous considérons que les Yankees ont un rendement global de 1608–1076 (3) (,599), en 2 687 matchs lors de cette période, le meilleur de tout le baseball majeur.

Les Angels, qui ont présenté une fiche de 1431–1259 (,532) en 2 690 matchs lors de cette période, n’ont pas perdu une série annuelle contre les Yankees depuis la saison 2003 (fiche de 3–6 cette saison-là), remportant les honneurs en cinq occasions et deux séries ayant pris fin par une égalité, en 2009 (5–5) et 2010 (4–4).

Ils ont une fiche à vie de 277–328 (,458) en 605 matchs à vie contre les Yankees de New York (dont 2–2 en quatre matchs cette année), eux qui de 1961 à 1994, n’avaient pu faire mieux qu’un rendement de 191–254 (,429), lors de leurs 445 premiers matchs contre eux.

C’est la seule formation du circuit à présenter une fiche gagnante contre les Yankees lors de cette période, mais il faut ajouter que ces derniers, dans les matchs inter-ligues, ont une fiche perdante de 4–5 (,444), en neuf matchs, face aux Reds de Cincinnati et de ,500, en douze matchs (6–6), face aux Phillies de Philadelphie et de 3–3 en six matchs (3–3), face aux Dodgers de Los Angeles et aux Giants de San Francisco.

Un autre statistique intéressante : après avoir été 77–143 (,350) lors de leurs 120 premiers matchs dans le domicile des Yankees, les Angels sont 40–38 (,513), lors de leurs 78 derniers matchs dans le Bronx, ce qui est vraiment superbe, car les Yankees ont une fiche de 855–487 (,637), lors de leurs 1 342 matchs disputés à domicile, lors de cette période.

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Après le succès, la descente aux enfers pour Philip Humber avec les White Sox



Après avoir été le meilleur lanceur des White Sox de Chicago lors des premiers mois de la saison, c’est une période difficile que connaît Philip Humber depuis plus de cinq semaines.

Affichant en date du 3 juillet, un superbe rendement de 8–4 avec une excellente moyenne de 2,69 lors de ses 17 premiers matchs (15 départs), il est tombé dans une profonde léthargie, affichant un dossier de 0–4 avec une astronomique moyenne de 7,97 lors de ses quatre derniers matchs, concédant pas moins de 18 points mérités en 20,2 manches, lors de cette période.

Soulignons que du 6 mai au 19 juin, Humber avait présenté une fiche parfaite de 5–0 et une moyenne de 2,81 en huit départs, lui qui après avoir été utilisé comme releveur lors de ses deux premiers matchs de la présente saison, a été promu au poste de partant et a été fiable, concédant deux points mérités ou moins en 11 occasions sur 19 départs.

Cet artilleur droitier, qui fut le premier choix des Mets de New York (le 3e au total), lors du repêchage de 2004, n’avait jamais vraiment eu sa chance dans les majeures, car avant la présente saison, il avait endossé l’uniforme de trois formations différentes, les Mets de New York, les Twins du Minnesota et les Royals de Kansas City, sans jamais vraiment pu se faire valoir, car il n’avait de 2006 à 2010, participé qu’à 26 matchs (dont deux comme partant), affichant un dossier de 2–1 et une moyenne de 5,26, concédant 30 points mérités en 51,1 manches.

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