Bonds ne sera pas inculpé
Baseball jeudi, 20 juil. 2006. 14:19 vendredi, 13 déc. 2024. 11:34
SAN FRANCISCO (AP) - Il n'y a eu aucune mise en accusation à l'endroit de Barry Bonds, jeudi, bien qu'un nouveau grand jury sera convoqué afin d'étudier si le cogneur des Giants de San Francisco doit être poursuivi pour parjure et évasion fiscale dans le cadre d'une enquête fédérale ayant trait aux stéroïdes.
On a appris qu'aucune mise en accusation n'était imminente dans le cas de Bonds, jeudi, au moment où se terminait le mandat d'un premier grand jury. Les membres du nouveau grand jury continueront d'enquêter afin de déterminer si Bonds a menti sous serment lorsqu'il a déclaré qu'il n'a jamais, en toute connaissance de cause, consommé des substances ayant pour but d'améliorer la performance.
"Ils n'en ont même pas assez pour accuser un sandwich au jambon, encore moins Barry Bonds", a déclaré l'avocat du voltigeur, Michael Rains.
Celui-ci a toutefois semblé se détacher quelque peu des déclarations déjà faites par Bonds à l'effet qu'il ne savait pas que les substances que lui donnait son entraîneur personnel Greg Anderson étaient des stéroïdes.
"Il le soupçonnait à la lumière de ce qu'il avait lu, à l'effet qu'il s'agissait peut-être de stéroïdes ou non", a déclaré Rains aux journalistes à l'extérieur du palais de justice.
Anderson, un témoin important, a été libéré en milieu de journée d'une prison fédérale où il a passé un peu plus de deux semaines après avoir refusé de témoigner contre son ami d'enfance.
Mark Geragos, l'avocat d'Anderson, a déclaré que l'entraîneur personnel avait déjà reçu l'ordre de témoigner jeudi prochain devant le nouveau grand jury. Toutefois, il refusera encore de le faire.
"Ils peuvent le convoquer à tous les jours jusqu'à la fin de l'année, ça ne changera rien, a dit Geragos. Il ne parlera pas."
Le juge qui a imposé une peine de prison à Anderson avait affirmé que l'entraîneur personnel devait y rester jusqu'à ce qu'il accepte de témoigner contre Bonds ou jusqu'à la fin du mandat du grand jury.
Depuis des semaines qu'on spéculait sur la possibilité que Bonds ferait l'objet de mises en accusation, jeudi, au même moment où le grand jury serait relevé de ses fonctions. Ses avocats avaient déclaré qu'ils préparaient une stratégie de défense.
Mais peu après que le grand jury se soit présenté au palais de justice pour amorcer la dernière journée de son enquête, le bureau du procureur général des Etats-Unis a émis un communiqué affirmant qu'il "ne solliciterait pas une mise en accusation (jeudi) en rapport avec l'enquête en cours sur les stéroïdes".
"La nouvelle d'aujourd'hui est un soulagement temporaire, a dit l'avocat de Bonds. Il espère que c'est là la fin, mais il ne sait si c'est le cas, ni moi d'ailleurs."
Anderson semble être la clé pour déterminer s'il vaut la peine ou non d'y aller de mises en accusation à l'endroit de Bonds. Les procureurs ont d'ailleurs fait allusion, jeudi, à son refus de témoigner.
"Nous allons continuer d'avancer activement cette enquête - notamment en poursuivant la recherche de témoignages véridiques de la part de témoins que le grand jury a le droit d'entendre", a déclaré Luke Macaulay, un porte-parole du procureur Kevin Ryan.
Bonds a témoigné en 2003 à l'effet qu'il croyait que les substances offertes par Anderson étaient un onguent pour l'arthrite et de l'huile de lin. Les autorités soupçonnaient Bonds de mentir et que c'était en fait "The Clear" et "The Cream", deux substances visant à améliorer la performance fabriquées par le laboratoire BALCO, reconnu coupable d'avoir fourni des stéroïdes à plusieurs athlètes de pointe.
On a appris qu'aucune mise en accusation n'était imminente dans le cas de Bonds, jeudi, au moment où se terminait le mandat d'un premier grand jury. Les membres du nouveau grand jury continueront d'enquêter afin de déterminer si Bonds a menti sous serment lorsqu'il a déclaré qu'il n'a jamais, en toute connaissance de cause, consommé des substances ayant pour but d'améliorer la performance.
"Ils n'en ont même pas assez pour accuser un sandwich au jambon, encore moins Barry Bonds", a déclaré l'avocat du voltigeur, Michael Rains.
Celui-ci a toutefois semblé se détacher quelque peu des déclarations déjà faites par Bonds à l'effet qu'il ne savait pas que les substances que lui donnait son entraîneur personnel Greg Anderson étaient des stéroïdes.
"Il le soupçonnait à la lumière de ce qu'il avait lu, à l'effet qu'il s'agissait peut-être de stéroïdes ou non", a déclaré Rains aux journalistes à l'extérieur du palais de justice.
Anderson, un témoin important, a été libéré en milieu de journée d'une prison fédérale où il a passé un peu plus de deux semaines après avoir refusé de témoigner contre son ami d'enfance.
Mark Geragos, l'avocat d'Anderson, a déclaré que l'entraîneur personnel avait déjà reçu l'ordre de témoigner jeudi prochain devant le nouveau grand jury. Toutefois, il refusera encore de le faire.
"Ils peuvent le convoquer à tous les jours jusqu'à la fin de l'année, ça ne changera rien, a dit Geragos. Il ne parlera pas."
Le juge qui a imposé une peine de prison à Anderson avait affirmé que l'entraîneur personnel devait y rester jusqu'à ce qu'il accepte de témoigner contre Bonds ou jusqu'à la fin du mandat du grand jury.
Depuis des semaines qu'on spéculait sur la possibilité que Bonds ferait l'objet de mises en accusation, jeudi, au même moment où le grand jury serait relevé de ses fonctions. Ses avocats avaient déclaré qu'ils préparaient une stratégie de défense.
Mais peu après que le grand jury se soit présenté au palais de justice pour amorcer la dernière journée de son enquête, le bureau du procureur général des Etats-Unis a émis un communiqué affirmant qu'il "ne solliciterait pas une mise en accusation (jeudi) en rapport avec l'enquête en cours sur les stéroïdes".
"La nouvelle d'aujourd'hui est un soulagement temporaire, a dit l'avocat de Bonds. Il espère que c'est là la fin, mais il ne sait si c'est le cas, ni moi d'ailleurs."
Anderson semble être la clé pour déterminer s'il vaut la peine ou non d'y aller de mises en accusation à l'endroit de Bonds. Les procureurs ont d'ailleurs fait allusion, jeudi, à son refus de témoigner.
"Nous allons continuer d'avancer activement cette enquête - notamment en poursuivant la recherche de témoignages véridiques de la part de témoins que le grand jury a le droit d'entendre", a déclaré Luke Macaulay, un porte-parole du procureur Kevin Ryan.
Bonds a témoigné en 2003 à l'effet qu'il croyait que les substances offertes par Anderson étaient un onguent pour l'arthrite et de l'huile de lin. Les autorités soupçonnaient Bonds de mentir et que c'était en fait "The Clear" et "The Cream", deux substances visant à améliorer la performance fabriquées par le laboratoire BALCO, reconnu coupable d'avoir fourni des stéroïdes à plusieurs athlètes de pointe.