Avec 42 sauvetages en 46 missions, le releveur a connu une saison extraordinaire

On s’attendait au pire chez les Yankees de New York, lorsque le releveur Mariano Rivera a subi une blessure sérieuse au genou droit, le 3 mai dernier, mais on a encore une fois eu la main heureuse, car Rafael Soriano a été meilleur que Rivera !



En effet, Soriano, qui avait été signé comme joueur autonome le 18 janvier 2011 (35 millions pour trois ans) et qui avait été utilisé en longue relève l’an dernier (fiche de 2–3 avec seulement deux sauvetages en cinq missions), a vraiment livré la marchandise cette année, affichant en 66 matchs, un dossier de 2–1 avec une moyenne de 2,10 et un total de 42 sauvetages en 46 missions, une efficacité de 91,30%, ce qui plus qu’excellent et encore mieux que le rendement que Rivera avait présenté en 2011 !

Ce dernier, qui est absent depuis le 3 mai et qui ne reviendra pas au jeu cette saison, avait présenté en 2011, une fiche de 1–2 avec 44 sauvetages en 49 missions, une efficacité de 89,80%, avec une moyenne de 1,91 en 64 apparitions au monticule, tout en enregistrant 66 retraits sur des prises en 63,1 manches de travail.

En carrière, ce dernier affiche un rendement de 76–58 avec 608 sauvetages (un sommet dans l’histoire des majeures) en 681 missions, une efficacité de 89,28%, avec une moyenne de 2,21 en 1051 matchs, dont 1041 comme releveur.

Soulignons que Soriano, qui était le releveur numéro un des Rays de Tampa Bay en 2010, avait présenté en 64 matchs, un rendement de 3–2 avec une moyenne de 1,73 et 45 sauvetages en 48 missions, une efficacité de 93,75%.

Cette année, le releveur qui aura 33 ans le 19 décembre prochain, a saboté seulement quatre missions, le 10 juin, face aux Mets de New York, dans un match inter-ligues, le 23 juillet, face aux A’s d’Oakland, le 27 août, contre les Blue Jays de Toronto et vendredi soir, encore une fois, face aux A’s d’Oakland.

Cette équipe lui a toujours donné beaucoup de fil à retordre en carrière, car en 22 matchs, il a une fiche de 0–3 avec une moyenne de 4,45, six sauvetages et pas moins de quatre missions sabotées (son plus haut total contre une autre équipe, ce qui deux fois plus que contre six autres formations) en 10 tentatives, concédant sept circuits en 30,1 manches.

Si jamais la carrière de Mariano Rivera était terminée, lui qui aura 43 ans le 29 novembre prochain, les Yankees auraient en Rafael Soriano, un remplaçant de premier plan au poste de releveur numéro un de la formation pour la prochaine saison.

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Le lanceur Fernando Abad des Astros de Houston : 5 départs, 5 défaites !



Le transfert dans la rotation des lanceurs partants des Astros de Houston ne se fait pas facilement pour l’artilleur Fernando Abad, bien au contraire !

En effet, le gaucher qui avait débuté sa carrière en effectuant 81 présences comme releveur, en arrache depuis qu’il a commencé à être utilisé comme partant, car il présente une fiche de 0–5 avec une moyenne de 6,53 lors de ses cinq premiers matchs, lui qui a effectué ses débuts dans ce rôle en subissant un revers de 3 à 1, face aux Mets de New York, au Citi Field, le 25 août, alors qu’il avait concédé un point mérité en quatre manches de travail.

Abad, qui aura 27 ans le 17 décembre prochain, n’a jamais été repêché et fut signé comme joueur autonome par les Astros le 12 décembre 2002, mais n’a effectué ses débuts dans les majeures que le 28 juillet 2010, dans un gain de 8 à 1, face aux Cubs de Chicago.

En 86 rencontres, il affiche un dossier à vie de 1–10 avec une moyenne de 5,12, ayant concédé 14 circuits en 82,2 manches de travail, dont un rendement de 0–5 avec une moyenne de 5,89 en 41 matchs au Minute Maid Park.

Il a une fiche de 1–2 avec une moyenne de 2,05 dans les 27 matchs disputés en matinée, mais de 0–8 avec une haute moyenne de 6,55 en 59 rencontres disputées en soirée.

Soulignons qu’après avoir présenté une fiche de 0–1 avec une bonne moyenne de 2,84 en 22 matchs en 2010, il avait été plus qu’ordinaire avec une fiche de 1–4 et une haute moyenne de 7,32 en 29 matchs l’an dernier, lui qui est 0–5 avec une moyenne de 5,11 en 35 rencontres cette année.

Sa seule victoire en carrière fut signée le 7 avril 2011, 3 à 2, face aux Reds de Cincinnati, alors qu’il avait lancé 1,1 manche en relève.

Il sera confronté aux Cardinals de Saint Louis, une équipe qui lutte avec l’énergie du désespoir pour participer aux éliminatoires et contre laquelle il présente une fiche à vie de 0–2 avec une très haute moyenne de 7,71 en six rencontres, ayant concédé huit points mérités en 9,1 manches de travail.

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Justin Verlander, des Tigers poursuivra-t-il sa domination sur les Royals de Kansas City ?



Depuis le début de sa carrière, le lanceur Justin Verlander, des Tigers de Detroit a toujours connu un succès fou contre les Royals de Kansas City, une équipe qu’il affronte en cette fin de calendrier palpitante.

En effet, l’as droitier de la formation dirigée par Jim Leyland présente une fiche à vie de 14–2 avec une 2,76 en 22 matchs contre celle de Ned Yost, son plus haut total de victoires contre une autre formation des majeures, à égalité avec les White Sox de Chicago (fiche de 14–10 avec moyenne de 3,93 en 27 matchs) et les Indians de Cleveland (fiche de 14–13 avec une moyenne de 4,55 en 30 rencontres).

Encore plus, il affiche au Comerica Park, un dossier parfait de 5–0 avec une moyenne de 3,25 en huit matchs contre les Royals, comparativement à un rendement de 9–2 avec une moyenne de 2,49 en 14 matchs au Kauffman Stadium.

Verlander a un dossier parfait de 5–0 avec une moyenne de 3,54 lors de ses huit derniers départs contre les Royals, son dernier revers remontant aussi loin que le 9 septembre 2009, 5 à 1, sur le terrain de ces derniers, match où il n’avait concédé qu’un point mérité en six manches de travail, alors que la relève avait concédé quatre points mérités en deux manches.

Son autre revers contre cette équipe fut le 14 mai 2008, 2 à 0, alors qu’il avait concédé deux points mérités en six manches.

Soulignons que l’artilleur a remporté ses deux derniers matchs, 4 à 0, face aux Indians de Cleveland et 6 à 2, face aux A’s d’Oakland, alors qu’il a blanchi ses adversaires, ne concédant aucun point en 13,0 manches de travail.

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Calendrier : les Tigers de Detroit auront un avantage sur les White Sox de Chicago …



En cette dernière tranche du calendrier régulier, les Tigers de Detroit auront un calendrier un peu plus facile que les White Sox de Chicago.

En effet, la formation de Jim Leyland, qui se retrouve avec un retard d‘un seul match de celle de Robin Ventura, disputera sept matchs contre les Royals de Kansas City (dont quatre au Comerica Park) et trois contre les Twins du Minnesota, au Target Field, deux équipes ordinaires.

Pour sa part, la troupe de Robin Ventura disputera six rencontres face aux Indians de Cleveland (dont trois à domicile), qui sont également éliminés, alors que les quatre autres matchs seront disputés contre les Rays de Tampa Bay, qui ont encore des chances de participer aux éliminatoires et dont le personnel de lanceurs est l’un des meilleurs des majeures.

Il est dommage de constater qu’il ne reste aucun match entre les deux équipes cette saison, ce qui est également le cas dans la section Est de l’Américaine, alors que les Yankees de New York et les Orioles de Baltimore luttent pour le premier rang.

Mais, même si les Tigers pourraient remporter leurs 10 derniers matchs, en affrontant des adversaires ordinaires, c’est sur le terrain que cela se joue, car ils ont été balayés dans un programme double, face aux Twins du Minnesota, à domicile dimanche, sans oublier que les Royals de Kansas City ont une fiche de 11–8 lors de leurs 19 derniers matchs depuis le 2 septembre.

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