Les équipes visiteuses ont eu un rendement de 13-9 en 22 matchs

Tout comme lors des dernières séries éliminatoires de la Ligue nationale de hockey, où l’avantage de la glace s’est avéré un mirage, c’est exactement la même chose lors des présentes séries dans la baseball majeur, car les équipes hôtes (surtout dans la Nationale) en arrachent beaucoup devant leurs partisans.



En effet, lors des 20 matchs disputés dans les quatre séries de division (3 de 5), les équipes visiteuses ont présenté un rendement de 11–9 (,550), une fiche de 8–2 (,800) dans les dix matchs joués dans la Ligue nationale et 3–7 (,300) dans les dix rencontres disputées dans la Ligue américaine.

Encore plus, dans la Nationale, la série remportée en cinq matchs par les Giants de San Francisco sur les Reds de Cincinnati, les cinq rencontres ont été à l’avantage des visiteurs, sans oublier que les Cardinals de Saint Louis ont triomphé deux fois au Nationals Park, dont lors du match décisif, l’emportant 9 à 7, dans une rencontre où ils se retrouvaient en retard 0–6 après trois manches.

Dans l’Américaine, la série gagnée par les Tigers de Detroit sur les A’s d’Oakland en cinq rencontres, a vu les quatre premiers matchs être à l’avantage des équipes locales, avant de voir le décisif match être remporté par les visiteurs, les Tigers triomphant 6 à 0, jeudi soir, au Oakland Coliseum.

Globalement cela fait un dossier de 13–9 (,591) en 22 matchs disputés à l’étranger dans les présentes éliminatoires, car il faut souligner que lors des deux matchs-suicides disputés vendredi, le 5 octobre, les Cardinals de Saint Louis, dans la Nationale, avaient défait les Braves d’Atlanta, 6 à 3, au Turner Field, alors que dans l’Américaine, les Orioles de Baltimore avaient vaincu les Rangers du Texas, 5 à 1, au Rangers Ballpark.

Soulignons que cela ressemble à la LNH, car lors des dernières séries éliminatoires du printemps dernier, les équipes visiteuses avaient eu un rendement superbe de 47–39 (,547) en 86 rencontres, alors que les champions de la coupe Stanley, les Kings de Los Angeles avaient été tout simplement extraordinaires, présentant un dossier presque parfait de 10–1 (,909) dans leurs 11 matchs disputés sur les patinoires adverses.

Que verrons-nous dans les séries de championnat des deux ligues ?

LES FICHES À L’ÉTRANGER DES ÉQUIPES EN ÉLIMINATOIRES

(PREMIÈRES SÉRIES-MATCHS-SUICIDES)

ÉQUIPES-----------PJ-V—D—MOY.----PP-PC

Saint Louis (Nat.) — 1—1—0 — (1,000) — — 6—3

Baltimore (Amé.) — 1—1—0 — (1,000) — — 5—1

TOTAUX — — — — — — 2—2—0 — (1,000) — 11—4

(SÉRIES DE DIVISION-3 DE 5)

(LIGUE NATIONALE)

ÉQUIPES-----------PJ-V—D—MOY.----PP-PC

San Francisco — — — 3—3—0 — (1,000) — -16—8

Cincinnati — — — — — 2—2—0 — (1,000) — -14—2

Saint Louis — — — — — 3—2—1 — (,667) — — 18—9

Washington — — — — 2—1—1 — (,500) — — -7 — 14

TOTAUX — — — — — 10 — 8—2 — (,800) — — 55 — 33

(LIGUE AMÉRICAINE)

ÉQUIPES-----------PJ-V—D—MOY.----PP-PC

New York — — — — — 2—1—1 — (,500) — — -9—5

Baltimore — — — — — 3—1—2 — (,333) — — -5—7

Detroit — — — — — — — 3—1—2 — (,333) — — 9 — -6

Oakland — — — — — — 2—0—2 — (,000) — — 5—8

TOTAUX — — — — — 10—3—7 — (,300) — 28—26

GRANT TOTAL22 — 13—9 — (,591) — -94—63

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Derek Jeter des Yankees est monsieur ‘Séries éliminatoires’

Il a disputé plus de 150 matchs dans les séries de fin de saison

Depuis son entrée dans les majeures le 29 mai 1995, l’arrêt-court Derek Jeter, des Yankees de New York a vraiment été impressionnant, car en excluant la saison 1995, alors qu’il n’avait participé qu’à 15 rencontres, il participe aux séries éliminatoires pour la 16e fois lors de ses 17 saisons régulières !



Il participe à sa 33e série, lui qui en 157 matchs présente une moyenne de ,309 (contre ,313 en 2585 matchs régulier), ayant réussi 199 coups sûrs en 645 présences officielles au marbre, 32 doubles, cinq triples, 20 circuits, 111 points comptés, 61 points produits et 18 buts volés en 23 tentatives.

Ce total de 157 rencontres représente presque une année complète de plus, car il y a 162 matchs lors d’une saison régulière.

Jeter a présenté, dans les séries de division, une superbe moyenne de ,343 avec 47 points marqués, 10 circuits et 28 points produits en 66 matchs, une moyenne ordinaire de ,258 avec sept circuits et 24 points produits en 53 matchs dans les séries de championnat et une excellente moyenne de ,321 avec trois circuits et neuf points produits en 38 matchs lors de la série mondiale.

Le superbe frappeur, qui a eu 38 ans le 26 juin dernier, a connu une autre saison extraordinaire, frappant pour une moyenne de ,316 avec 15 circuits et 58 points produits en 159 rencontres, totalisant 216 coups sûrs, le plus haut total des majeures et le 2e plus élevé de sa carrière, lui qui avait réussi 219 coups sûrs en 1999.

Soulignons que lors de sa seule confrontation face aux Orioles de Baltimore en séries de fin de saison dans la série de championnat de 1996, il avait été superbe, frappant pour une moyenne de ,417 avec 10 coups sûrs (dont deux doubles et un circuit) en 24 présences au bâton et cinq points marqués en cinq rencontres.

Il a poursuivi sur la même lancée, car il a obtenu huit coups sûrs en 22 présences (moyenne de ,364) lors des cinq matchs de la série, frappant deux coups sûrs dans les quatre premières rencontres, avant de terminer avec un 0 en 3 et un point marqué dans le décisif match.

Que fera-t-il face aux Tigers de Detroit, dans la série de championnat de la Ligue américaine ?

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Le receveur Matt Wieters a été vraiment ordinaire la série contre les Yankees



Après avoir connu la meilleure saison de sa carrière, le receveur Matt Wieters, des Orioles de Baltimore a été plus pitoyable dans la série de division contre les Yankees de New York, car il a présenté un rendement inférieur aux attentes.

En effet, le talentueux receveur de 26 ans, qui avait présenté une moyenne de ,249 avec 23 circuits et 83 points produits (deux sommets personnels) en 144 matchs régulier, n’a pu faire mieux qu’une minable moyenne de ,150 avec aucun point produit en cinq rencontres, dans la série face aux Yankees, ne frappant que trois petits coups sûrs (deux simples et un double) en 20 présences officielles au marbre.

Pis, dans le match-suicide, remporté 5 à 1, face aux Rangers du Texas, le 5 octobre, Wieters avait été 0 en 4 avec deux retraits au bâton.

Cela lui faut donc, une moyenne de ,125, trois coups sûrs en 24 présences au bâton, avec aucun point produit en six rencontres éliminatoires cet automne, lui qui a officiellement débuté ses vacances, avec le revers de 3 à 1 de son équipe, vendredi soir.

Le premier choix des Orioles, le 5e lors du repêchage de 2007, avait terminé la saison régulière sur une note négative, affichant une moyenne de ,143 (trois coups sûrs en 21 présences officielles au marbre), avec un circuit et un point produit lors de ses six derniers matchs.

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Depuis le 11 septembre dernier, les Tigers de Detroit sont superbes



Après avoir connu une période creuse, les Tigers de Detroit semblent avoir retrouvé leur excellence au bon moment, eux qui gagnent souvent depuis un mois.

En effet, la formation dirigée par Jim Leyland, qui n’avait pu faire mieux qu’un rendement de 4–9 (,308) lors de ses 13 matchs disputés (dont 0–7 dans les matchs décidés par un point) du 28 août au 10 septembre, a retrouvé le sentier du succès, affichant un dossier de 15–7 (,682) lors de ses 22 derniers matchs réguliers.

Se retrouvant avec un retard de 3,0 matchs sur les White Sox de Chicago, les Tigers ont finalement remporté le titre de la section Centrale de la Ligue américaine, avec une avance de trois matchs sur ces derniers, remportant ce championnat pour une 2e saison de suite.

Durant cette période, ils ont vu les White Sox de Chicago subir une dégringolade, ces derniers ne pouvant faire mieux qu’un rendement de 9–13 (,409) lors de leurs 22 derniers matchs réguliers, du 11 septembre au 3 octobre.

Même s’ils avaient eu un calendrier relativement facile lors de cette séquence de succès, car à l’exception des A’s d’Oakland (trois matchs) et les White Sox de Chicago (trois matchs), il y avait eu sept matchs contre les Royals de Kansas City, six rencontres contre les Twins du Minnesota et trois parties contre les Indians de Cleveland, les Tigers ont prouvé que cette série n’était pas seulement de la chance, car ils ont réussi à triompher des A’s d’Oakland, dans la limite de cinq rencontres, lors de leur série de division.

Que feront-ils face aux Yankees de New York, une équipe qui contre toute attente, a vu ses lanceurs limiter les Orioles de Baltimore à un maigre total de 10 points en cinq rencontres lors de la série de division ?

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