Les Red Sox de Boston et les Braves d’Atlanta ont des avances confortables





Contrairement à ce que nous avons vécu depuis l’arrivée du système à trois sections et du système du meilleur deuxième dans les deux ligues majeures en 1994, la lutte pour la quatrième place dans les éliminatoires de chaque circuit s’annonce peu intéressante et ce sont plutôt certaines batailles à l’intérieur des sections qui seront à surveiller.

En ce mercredi, 17 août, dans la Ligue américaine, les Red Sox de Boston, dont la fiche est de 74–47 (,612) en 121 matchs, détiennent une confortable avance de neuf matchs sur les Rays de Tampa Bay, de 10 matchs sur les Angels de Los Angeles, et de 12 1/2 matchs sur les Indians de Cleveland.

Dans la Nationale, c’est semblable et loin d’être serré, car les Braves d’Atlanta, dont la fiche est de 72–51 (,585) en 123 rencontres, détiennent une avance de six matchs sur les Giants de San Francisco et de sept matchs, sur les Cardinals de Saint Louis.

Pis, la lutte pour le championnat de la plupart des six sections risque de ne pas être très palpitante en septembre, car dans la Nationale, les Phillies de Philadelphie ont une avance de 7 ½ matchs sur les Braves (qui ont subi neuf défaites de plus), dans la section Est, alors la récente poussée des Brewers de Milwaukee, les a propulsés au sommet de la section Centrale, sept matchs devant les Cardinals de Saint Louis et que dans l’Ouest, les Diamondbacks de l’Arizona ont profité de la dégringolade des Giants de San Francisco pour prendre le premier rang, avec une avance de 3 ½ sur ces derniers.

Dans l’Américaine, il y aura la lutte entre les Red Sox de Boston et les Yankees de New York pour le titre de la section Est, alors que dans l’Ouest, les Rangers du Texas, qui connaissent une bonne séquence, ont pris une avance de six matchs sur les Angels de Los Angeles-Anaheim.

La section Centrale semble la seule qui offre la chance à plus d’une équipe d’espérer triompher, car les Tigers de Detroit ont une avance de trois matchs sur les Indians de Cleveland et de 3 ½ matchs sur les White Sox de Chicago.

Soulignons que l’an dernier, la lutte dans l’Américaine avait été inexistante, car les Yankees de New York avaient devancé les Red Sox de Boston par six matchs, alors que dans la Nationale, cela avait été palpitant, car les Braves d’Atlanta avaient triomphé au dernier match du calendrier régulier.

En 2009, ce fut également ordinaire, car les Red Sox de Boston avaient distancé les Rangers du Texas par huit matchs, alors que les Rockies du Colorado avaient devancé les Giants de San Francisco par quatre matchs.

Il faut remonter à la saison 2005 pour y retrouver une lutte intéressante dans les deux circuits, alors que les Red Sox de Boston avaient devancé les Indians de Cleveland par deux matchs et les Astros de Houston avaient distancé les Phillies de Philadelphie, par un seul match, au fil d’arrivée.

Pensez-vous qu‘avec environ 40 matchs à disputer, que certaines équipes vont surprendre d‘ici la fin du calendrier ?

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Brillant depuis le match des étoiles, Zack Greinke n’a jamais perdu au Miller Park



Auteur d’une bonne fiche, malgré une moyenne élevée, le lanceur Zack Greinke, des Brewers de Milwaukee, semble vraiment à l’aise à domicile, lui qui n’a jamais perdu au Miller Park !

Obtenu dans une transaction à six joueurs, le 19 décembre dernier et ayant raté le premier mois de la saison, Greinke présente une fiche de 11–4, malgré une haute moyenne de 4,08 en 19 matchs, dont un rendement parfait de 8–0 avec une moyenne de 3,36, dans ses 10 rencontres disputées au Miller Park.

Il est l’un des seuls lanceurs partants réguliers des majeures à présenter une fiche parfaite à domicile cette saison (Vance Worley, des Phillies de Philadelphie est à 4–0) et le releveur Tony Sipp, des Indians de Cleveland, dont la fiche est de 6–0 en 27 matchs Progressive Park, est le seul autre artilleur qui présente une fiche parfaite, parmi ceux qui ont cinq gains ou plus dans leur propre stade.

L’artilleur, qui aura 28 ans le 21 octobre prochain, est vraiment à son mieux depuis le match des étoiles, sa fiche étant de 4–1 avec une superbe moyenne de 1,56 en six matchs (dont 4–0 lors de ses quatre derniers départs), comparativement à une fiche de 7–3 avec une très haute moyenne de 5,45, lors de ses 13 matchs disputés avant cette classique annuelle, le 12 juillet dernier.

Ce récent rendement ressemble beaucoup à celui de la saison 2009, alors que grâce à une fiche de 16–8 et une superbe moyenne de 2,16 en 33 matchs, il avait remporté le Trophée Cy Young, dans l’uniforme des Royals de Kansas City, dans la Ligue américaine.

Soulignons que Greinke, qui a début sa carrière en 2004, a une fiche globale de 71–71 en 229 matchs dans les majeures, a atteint cette moyenne psychologique de ,500 pour la première fois de sa carrière, lors de son dernier départ et il tentera enfin de la surpasser.

Auteur d’une fiche à vie parfaite de 8–0 avec une moyenne de 3,26 en 11 matchs au Miller Park, il mettra ce dossier à l’épreuve en affrontant les Dodgers de Los Angeles en ce mercredi, une équipe contre laquelle il n’a lancé qu’une seule fois et cela remonte aussi loin que le 16 juin 2005, alors qu’il n’avait pas été impliqué dans la décision, concédant trois points mérités en cinq manches de travail, dans un gain de 9 à 6, des Royals de Kansas City, au Kauffman Stadium.

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Une inquiétante léthargie pour les Giants de San Francisco



Ça ne va pas bien chez les Giants de San Francisco, eux qui connaissent depuis trois semaines, un passage à vide inquiétant.

La formation dirigée par Bruce Bochy, qui affichait en date du 28 juillet dernier, un rendement 61–44 (,581) après ses 105 premiers matchs, n’a pu faire mieux qu’un dossier de 5–13 (,278) lors de ses 18 dernières rencontres, depuis le 29 juillet.

L’attaque a été vraiment ordinaire lors de cette période, n’ayant marqué que 44 points, une anémique moyenne de 2,44 par rencontre, alors que les lanceurs ont concédé 72 points, une moyenne de 4,00 par match.

Une autre statistiques inquiétante : les Giants, qui affichaient un dossier de 28–13 dans leurs 41 matchs décidés par un seul point, avant cette léthargie, sont 0–5 lors de leurs cinq rencontres disputées lors de cette séquence, dont deux défaites crève-cœur, de 5 à 4, lundi soir et de 2 à 1 (11 manches), mardi soir, à leur dernier tour au bâton, face aux Braves d’Atlanta, lors des deux premiers matchs de leur actuelle série de quatre, qui se poursuivra ce mercredi et jeudi.

Les Giants se retrouvent maintenant avec une fiche de 66–57 après 123 matchs et ils accusent maintenant un retard de 3 ½ matchs sur les Diamondbacks de l’Arizona, qui font flèche de tout bois depuis trois semaines.

L’acquisition du voltigeur Carlos Beltran n’a pas donné les résultats souhaités, car les Giants sont 6–13 en 19 matchs depuis son arrivée, mais il ne peut être tenu responsable des récents déboires de l’équipe, car il a raté les huit dernières rencontres (3–5), en raison d’une blessure à la main droite.

Pensez-vous que les Giants, qui n’ont pas encore gagné contre les Braves d’Atlanta cette saison, affichant un dossier de 0–5 en cinq matchs, vont se replacer et remporter le championnat de la section Ouest de la Ligue nationale ?

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Chez les Marlins, Mike Stanton connaît un début à l’image de Miguel Cabrera



Après avoir connu une excellente première saison dans les majeures l’an dernier, le voltigeur Mike Stanton, des Marlins de la Floride, produit encore d‘intéressants résultats cette année.

Auteur d’une moyenne de ,259 avec 22 circuits et 59 points produits, en seulement 100 matchs en 2010, le choix de deuxième ronde de l’équipe en 2007, présente une moyenne de ,260 avec 28 circuits et 74 points produits en 116 matchs en 2011.

Le grand frappeur droitier de 6 pieds et cinq pouces, qui aura 22 ans le 8 novembre, connaît un début de carrière qui ressemble beaucoup à celui de Miguel Cabrera, qui avait excellé avec cette équipe, avant d’être échangé (en 2007) aux Tigers de Detroit.

Ce dernier avait présenté une moyenne de ,268 avec 12 circuits et 62 points produits, en seulement 87 matchs, lors de sa première saison en 2003, alors qu’il n’avait que 20 ans et il avait frappé pour une moyenne de ,294 avec 33 circuits et 112 points produits, en 160 matchs, lors de sa seconde saison en 2004.

Stanton, qui vient de frapper un circuit dans chacun de ses trois derniers matchs, avait connu un début fracassant dans les majeures, frappant trois coups sûrs en cinq présences au bâton (dont un simple à sa première présence), dans un revers de 10 à 8, le 8 juin 2010, face aux Phillies de Philadelphie, au Citizens Bank Park.

Il totalise déjà 50 circuits en seulement 216 rencontres dans les majeures et ne semble pas intimidé à l’étranger, car il a réussi 30 de ses 50 longues balles (60,00%), sur les terrains adverses.

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