Dopage : Arroyo dit toute la vérité
Baseball jeudi, 13 août 2009. 17:02 mercredi, 11 déc. 2024. 15:24
Quand vient le temps de parler de produits interdits et de toute l'omerta qui l'entoure dans les différentes sphères du baseball majeur, Bronson Arroyo ne mâche pas ses mots.
Le lanceur des Reds de Cincinnati a vidé son sac à un journaliste du USA Today dans un article publié jeudi. Arroyo admet qu'il consomme encore aujourd'hui des substances bannies par le baseball majeur et dénonce l'hypocrisie des amateurs et des journalistes dans le traitement de cet épineux dossier.
"Plusieurs de mes coéquipiers croient que j'ai perdu la tête parce que je prends tous ces produits qui ne sont pas sur la liste du baseball majeur, a dit Arroyo. Je consomme entre dix et douze choses différentes par jour et vous pouvez en ajouter quatre lors des journées où je lance. Par exemple, un breuvage avec de la caféine que m'avait fait connaître Curt Schilling en 2005. Je prends aussi du ginseng et d'autres sortes de protéines qui ne sont pas approuvées. Mais je n'ai jamais échoué un test, alors je me dis que c'est correct."
Arroyo sait qu'il risque gros en nageant ainsi à contre courant, mais les pénalités auxquelles il s'expose ne l'effraient pas.
"Je fais ce que je veux et je dis ce que j'ai à dire. La société et les médias ont fait en sorte que tout le monde parle toujours du sujet de façon super négative, mais j'ai toujours été honnête et je n'arrêterai pas aujourd'hui", a promis Arroyo.
Arroyo, qui a admis s'être déjà injecté de l'androstenedione et des amphétamines lorsque les noms de David Ortiz et Manny Ramirez ont fait surface dans les médias il y a quelques semaines, est aussi revenu, avec un brin de nostalgie, sur ses anciennes habitudes de consommation.
"À l'époque, je n'ai pas hésité une seconde avant d'en prendre. C'était incroyable, je me sentais comme un monstre. Comparés aux stéroïdes, ces produits étaient comme de la gomme à mâcher. Vous jouez un match en soirée à Los Angeles, puis vous survolez le pays pour aller jouer en après-midi à Chicago. Vous voulez me faire croire que vous n'avez besoin de rien pour vous réveiller, quand la moitié des habitants de ce pays, et peut-être plus, ne peut fonctionner sans une tasse de café?"
Toujours selon le USA Today, Arroyo accuse les amateurs et les médias de s'en faire davantage avec la pureté du sport que l'état de santé des consommateurs de produits dopants.
"Je peux comprendre pourquoi des gars comme Hank Aaron et d'autres anciens joueurs sont frustrés. Mais de là à traiter Manny Ramirez comme un tueur en séries, il y a une marge. En bout de ligne, si les reins de Manny Ramirez flanchent et qu'il meurt à 50 ans, vous n'en avez rien à cirer."
"Ces produits sont peut-être dangereux pour la santé, mais conduire en état d'ébriété l'est tout autant et presque tout le monde le fait au moins une fois par année", a dit Arroyo.
Le lanceur des Reds de Cincinnati a vidé son sac à un journaliste du USA Today dans un article publié jeudi. Arroyo admet qu'il consomme encore aujourd'hui des substances bannies par le baseball majeur et dénonce l'hypocrisie des amateurs et des journalistes dans le traitement de cet épineux dossier.
"Plusieurs de mes coéquipiers croient que j'ai perdu la tête parce que je prends tous ces produits qui ne sont pas sur la liste du baseball majeur, a dit Arroyo. Je consomme entre dix et douze choses différentes par jour et vous pouvez en ajouter quatre lors des journées où je lance. Par exemple, un breuvage avec de la caféine que m'avait fait connaître Curt Schilling en 2005. Je prends aussi du ginseng et d'autres sortes de protéines qui ne sont pas approuvées. Mais je n'ai jamais échoué un test, alors je me dis que c'est correct."
Arroyo sait qu'il risque gros en nageant ainsi à contre courant, mais les pénalités auxquelles il s'expose ne l'effraient pas.
"Je fais ce que je veux et je dis ce que j'ai à dire. La société et les médias ont fait en sorte que tout le monde parle toujours du sujet de façon super négative, mais j'ai toujours été honnête et je n'arrêterai pas aujourd'hui", a promis Arroyo.
Arroyo, qui a admis s'être déjà injecté de l'androstenedione et des amphétamines lorsque les noms de David Ortiz et Manny Ramirez ont fait surface dans les médias il y a quelques semaines, est aussi revenu, avec un brin de nostalgie, sur ses anciennes habitudes de consommation.
"À l'époque, je n'ai pas hésité une seconde avant d'en prendre. C'était incroyable, je me sentais comme un monstre. Comparés aux stéroïdes, ces produits étaient comme de la gomme à mâcher. Vous jouez un match en soirée à Los Angeles, puis vous survolez le pays pour aller jouer en après-midi à Chicago. Vous voulez me faire croire que vous n'avez besoin de rien pour vous réveiller, quand la moitié des habitants de ce pays, et peut-être plus, ne peut fonctionner sans une tasse de café?"
Toujours selon le USA Today, Arroyo accuse les amateurs et les médias de s'en faire davantage avec la pureté du sport que l'état de santé des consommateurs de produits dopants.
"Je peux comprendre pourquoi des gars comme Hank Aaron et d'autres anciens joueurs sont frustrés. Mais de là à traiter Manny Ramirez comme un tueur en séries, il y a une marge. En bout de ligne, si les reins de Manny Ramirez flanchent et qu'il meurt à 50 ans, vous n'en avez rien à cirer."
"Ces produits sont peut-être dangereux pour la santé, mais conduire en état d'ébriété l'est tout autant et presque tout le monde le fait au moins une fois par année", a dit Arroyo.