Gagné est plus stratégique
Baseball lundi, 7 avr. 2008. 20:43 samedi, 14 déc. 2024. 21:01
MILWAUKEE - Avant le début de la saison, les Brewers de Milwaukee n'étaient pas trop certains de ce qu'ils allaient avoir comme contribution de leur nouveau stoppeur Éric Gagné.
L'artilleur de Mascouche ne lance plus la balle à 98 milles à l'heure, comme à l'époque où il a converti 84 occasions de sauvetage d'affilée et remporté le trophée Cy Young dans la Ligue nationale, en 2003.
Ce qu'il reste à déterminer, c'est si un Gagné se fiant un peu plus à la ruse et la sélection de tirs que la puissance peut être aussi efficace que dans le passé.
Le gérant des Brewers Ned Yost pense que les blessures récentes du Québécois l'ont amené à utiliser plus de stratégie au monticule, plutôt que de constamment avoir recours à la balle rapide.
"Dans le passé, tout ce que nous avons vu c'est le Gagné qui lance à 97, 98 milles à l'heure, a dit Yost. Depuis son retour, il a appris à lancer. Il a encore une rapide à 94 milles à l'heure, ce qui est très bon. Et il a bonne courbe et un bon changement de vitesse."
Gagné a connu des ennuis à sa première sortie, bousillant une avance de trois points lors du premier match des siens, au Wrigley Field. Il s'est toutefois bien repris, samedi, avec un premier sauvetage pour concrétiser un gain de 5-4 contre les Giants de San Francisco.
Les Brewers ont accordé un contrat de 10 millions $ pour un an à Gagné, le 10 décembre. Peu de temps après, son son nom s'est retrouvé dans le rapport Mitchell, en rapport à l'utilisation de substances améliorant la performance. Dans ce rapport, un thérapeute soutenait que Gagné a acheté de l'hormone de croissance humaine en 2004.
Gagné n'a pas vraiment commenté le rapport, y allant seulement d'excuses publiques au camp d'entraînement. Il s'est par la suite tenu à distance des réflecteurs en Arizona, lançant la plupart du temps sur des terrains d'entraînement plutôt que dans la Ligue des cactus.
Gagné tente maintenant de laisser derrière lui les blessures et le rapport Mitchell; il reconnait qu'il a perdu un peu de vélocité, mais croit encore être en mesure de faire le travail.
"Je ne lance pas aussi fort qu'avant, a dit Gagné. Mais j'offre encore des performances supérieures à la moyenne."
L'artilleur de Mascouche ne lance plus la balle à 98 milles à l'heure, comme à l'époque où il a converti 84 occasions de sauvetage d'affilée et remporté le trophée Cy Young dans la Ligue nationale, en 2003.
Ce qu'il reste à déterminer, c'est si un Gagné se fiant un peu plus à la ruse et la sélection de tirs que la puissance peut être aussi efficace que dans le passé.
Le gérant des Brewers Ned Yost pense que les blessures récentes du Québécois l'ont amené à utiliser plus de stratégie au monticule, plutôt que de constamment avoir recours à la balle rapide.
"Dans le passé, tout ce que nous avons vu c'est le Gagné qui lance à 97, 98 milles à l'heure, a dit Yost. Depuis son retour, il a appris à lancer. Il a encore une rapide à 94 milles à l'heure, ce qui est très bon. Et il a bonne courbe et un bon changement de vitesse."
Gagné a connu des ennuis à sa première sortie, bousillant une avance de trois points lors du premier match des siens, au Wrigley Field. Il s'est toutefois bien repris, samedi, avec un premier sauvetage pour concrétiser un gain de 5-4 contre les Giants de San Francisco.
Les Brewers ont accordé un contrat de 10 millions $ pour un an à Gagné, le 10 décembre. Peu de temps après, son son nom s'est retrouvé dans le rapport Mitchell, en rapport à l'utilisation de substances améliorant la performance. Dans ce rapport, un thérapeute soutenait que Gagné a acheté de l'hormone de croissance humaine en 2004.
Gagné n'a pas vraiment commenté le rapport, y allant seulement d'excuses publiques au camp d'entraînement. Il s'est par la suite tenu à distance des réflecteurs en Arizona, lançant la plupart du temps sur des terrains d'entraînement plutôt que dans la Ligue des cactus.
Gagné tente maintenant de laisser derrière lui les blessures et le rapport Mitchell; il reconnait qu'il a perdu un peu de vélocité, mais croit encore être en mesure de faire le travail.
"Je ne lance pas aussi fort qu'avant, a dit Gagné. Mais j'offre encore des performances supérieures à la moyenne."