George Springer en est encore à trouver ses repères au camp des Blue Jays
MLB mardi, 23 févr. 2021. 19:51 jeudi, 12 déc. 2024. 16:29DUNEDIN, Fla. - George Springer trouve encore un peu étrange d'enfiler l'uniforme des Blue Jays.
C'est compréhensible. Il n'est au camp que depuis quelques jours avec Toronto, sa deuxième équipe dans les majeures, après sept saisons avec les Astros de Houston.
« Je n'ai connu qu'une seule chose pendant à peu près toute ma vie et ce sont les Astros, a dit Springer, en vidéoconférence.
« J'adore ces gars-là, mais je suis ici et c'est une nouvelle opportunité. »
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Joueur le plus utile de la Série mondiale de 2017, Springer a obtenu un contrat de six ans d'une valeur de 150 M$, en janvier.
« Je vais juste essayer de faire mon travail et d'aider de toutes les manières possibles, a t-il dit. J'espère montrer l'exemple. »
Springer sait qu'il devra gagner sa place avec les Jays.
« C'est mon travail de gagner le respect des gars dans le vestiaire, a-t-il déclaré. Ça se mérite. Ça revient à moi de trouver ma place. »
Springer apprécie l'atmosphère chez les Blue Jays, où il y a des visages connus.
« Il y a une belle ambiance. Ces gars-là s'amusent et j'en suis ravi », a-t-il déclaré.
Le voltigeur Teoscar Hernandez, autrefois un espoir à Houston, a été impressionnant en 2020, frappant pour ,289, avec 16 circuits et 34 points produits.
« Je ne pense pas qu'il ait atteint son plein potentiel, a commenté Springer. Je suis content de le retrouver.
« Il travaille, il comprend ce qu'il doit faire, mais il essaie toujours de s'améliorer. Il a beaucoup de talent et c'est très plaisant de le voir jouer. »
Springer revoit aussi l'instructeur des frappeurs Dave Hudgens, qui a joué le même rôle avec les Astros, de 2015 à 2018.
Springer a confié que Hudgens a joué un rôle important dans son développement comme frappeur.
« Il me comprend, je le comprends. C'est agréable de savoir qu'il est là, d'avoir un gars qui a vu les progrès dans ma carrière. »
Les Blue Jays ont un jeune noyau venant de leurs filiales dont Vladimir Guerrero fils, Bo Bichette et Cavan Biggio.
« Ces gars-là ont tranquillement appris à se connaître, a déclaré Springer, qui a traversé un processus similaire à Houston. Plus vous avez confiance en un gars, plus la relation en dehors du jeu va se traduire sur le terrain. Ça devient comme une famille. »