Griffey près de son 600e circuit
Baseball dimanche, 30 mars 2008. 19:26 vendredi, 13 déc. 2024. 22:48
CINCINNATI - Même s'il a toujours fait preuve de puissance, c'est pour beaucoup plus que des circuits que les amateurs apprécient Ken Griffey fils.
La casquette souvent portée à l'envers; le sourire d'un gars qui a gardé sa capacité d'être surpris et émerveillé; les prouesses défensives au champ extérieur; le bras du genre à faire hésiter les coureurs: Griffey a toujours été reconnu pour beaucoup plus que son élan court et fluide.
Le voltigeur des Reds de Cincinnati approche maintenant d'un plateau prestigieux pour les circuits, mais rien n'a vraiment changé. Griffey amorce la saison à sept circuits seulement de la marque de 600, mais ne comptez pas sur lui pour s'en faire avec tout ça.
L'athlète de 38 ans ne s'est jamais trop préoccupé de ses statistiques. Il est plutôt du type à vivre le moment présent.
"C'est un plateau qui approche, tout simplement, a relaté Griffey. Mais ce n'est pas le 600e qui est le plus important. C'est le prochain que je cognerai, puis l'autre, et ainsi de suite. Vous devez vous concentrer sur ce qui se passe dans l'immédiat avant de penser à ce qui est plus loin.
"C'est comme pour les lanceurs. Vous ne pouvez pas vous inquiéter à propos du gars au cercle d'attente quand il y a encore un frappeur au marbre."
Lorsqu'il est arrivé dans la ville où il a grandi pour jouer avec les Reds, à partir de la saison 2000, Griffey était déjà bien établi comme l'une des vedettes les plus populaires du baseball majeur, lui qui avait longuement brillé à Seattle.
Les partisans des Reds rêvaient alors à des années de gloire, mais ce n'est pas ça qui est arrivé.
A sa deuxième saison à Cincinnati, Griffey a subi une déchirure à l'arrière de la cuisse gauche. Et lors des saisons suivantes, il a été gardé à l'écart plus souvent qu'à son tour avec des blessures à l'épaule et à la cheville, notamment.
Mais Griffey a offert une moyenne de ,277 avec 30 circuits et 93 points produits, la saison dernière, prenant part au match des étoiles pour la première fois en trois ans. Il a disputé 144 matches, son plus haut total avec les Reds.
Barry Bonds, Hank Aaron, Babe Ruth, Willie Mays et Sammy Sosa forment jusqu'ici le groupe sélect ayant franchi le cap des 600 circuits.
"Avec certaines choses, si vous jouez assez longtemps, de bonnes choses vont arriver, a dit Griffey. Je pense que c'est la beauté dans toute chose, si vous le faites assez longtemps."
Les qualités de Griffey vont néammoins bien au-delà des chiffres, comme le mentionne son gérant Dusty Baker.
"Habituellement les gens vont changer, a dit Baker. Mais "Junior" est encore le même gars que j'ai toujours connu. Il n'est pas blasé. Il a encore du plaisir à jouer au baseball, il s'amuse encore sur le terrain."
Une autre chose qui n'a pas changé, c'est que la famille reste au coeur de ses préoccupations: lui et son épouse Melissa ont trois enfants, et c'est son père Ken senior qui l'a introduit au monde du baseball, à l'époque où il patrouillait le champ extérieur pour la Grosse Machine Rouge des Reds. Père et fils ont d'ailleurs joué ensemble à Seattle, en 1990 et 1991.
Lorsqu'on lui demande son plus beau moment en 19 ans dans les majeures, Griffey n'hésite pas.
"D'avoir joué avec mon père, dit-il. C'est probablement mon meilleur souvenir jusqu'ici."
La casquette souvent portée à l'envers; le sourire d'un gars qui a gardé sa capacité d'être surpris et émerveillé; les prouesses défensives au champ extérieur; le bras du genre à faire hésiter les coureurs: Griffey a toujours été reconnu pour beaucoup plus que son élan court et fluide.
Le voltigeur des Reds de Cincinnati approche maintenant d'un plateau prestigieux pour les circuits, mais rien n'a vraiment changé. Griffey amorce la saison à sept circuits seulement de la marque de 600, mais ne comptez pas sur lui pour s'en faire avec tout ça.
L'athlète de 38 ans ne s'est jamais trop préoccupé de ses statistiques. Il est plutôt du type à vivre le moment présent.
"C'est un plateau qui approche, tout simplement, a relaté Griffey. Mais ce n'est pas le 600e qui est le plus important. C'est le prochain que je cognerai, puis l'autre, et ainsi de suite. Vous devez vous concentrer sur ce qui se passe dans l'immédiat avant de penser à ce qui est plus loin.
"C'est comme pour les lanceurs. Vous ne pouvez pas vous inquiéter à propos du gars au cercle d'attente quand il y a encore un frappeur au marbre."
Lorsqu'il est arrivé dans la ville où il a grandi pour jouer avec les Reds, à partir de la saison 2000, Griffey était déjà bien établi comme l'une des vedettes les plus populaires du baseball majeur, lui qui avait longuement brillé à Seattle.
Les partisans des Reds rêvaient alors à des années de gloire, mais ce n'est pas ça qui est arrivé.
A sa deuxième saison à Cincinnati, Griffey a subi une déchirure à l'arrière de la cuisse gauche. Et lors des saisons suivantes, il a été gardé à l'écart plus souvent qu'à son tour avec des blessures à l'épaule et à la cheville, notamment.
Mais Griffey a offert une moyenne de ,277 avec 30 circuits et 93 points produits, la saison dernière, prenant part au match des étoiles pour la première fois en trois ans. Il a disputé 144 matches, son plus haut total avec les Reds.
Barry Bonds, Hank Aaron, Babe Ruth, Willie Mays et Sammy Sosa forment jusqu'ici le groupe sélect ayant franchi le cap des 600 circuits.
"Avec certaines choses, si vous jouez assez longtemps, de bonnes choses vont arriver, a dit Griffey. Je pense que c'est la beauté dans toute chose, si vous le faites assez longtemps."
Les qualités de Griffey vont néammoins bien au-delà des chiffres, comme le mentionne son gérant Dusty Baker.
"Habituellement les gens vont changer, a dit Baker. Mais "Junior" est encore le même gars que j'ai toujours connu. Il n'est pas blasé. Il a encore du plaisir à jouer au baseball, il s'amuse encore sur le terrain."
Une autre chose qui n'a pas changé, c'est que la famille reste au coeur de ses préoccupations: lui et son épouse Melissa ont trois enfants, et c'est son père Ken senior qui l'a introduit au monde du baseball, à l'époque où il patrouillait le champ extérieur pour la Grosse Machine Rouge des Reds. Père et fils ont d'ailleurs joué ensemble à Seattle, en 1990 et 1991.
Lorsqu'on lui demande son plus beau moment en 19 ans dans les majeures, Griffey n'hésite pas.
"D'avoir joué avec mon père, dit-il. C'est probablement mon meilleur souvenir jusqu'ici."