BRADENTON, Fla. - C'est pendant les éliminatoires qu'A.J. Burnett a réalisé qu'il n'aurait pas dû quitter les Pirates de Pittsburgh.

« C'est là que ça m'a frappé pour vrai, a dit le droitier de 38 ans. Je me disais tout le temps que ma place était dans l'abri avec eux. »

En 2012 et 2013, Burnett a gagné 26 matches avec les Pirates, dont 16 la première année.

En 2014, une offre de 15 M $ l'a convaincu de se joindre aux Phillies de Philadelphie. Lançant durant toute la saison avec une hernie, il a mené les majeures avec 18 revers, 109 points mérités et 96 buts sur balles, pour un club qui a montré un dossier de 73-89.

Le 3 novembre dernier, il a refusé une option de 12,75 M $ et a pris le téléphone pour appeler Neal Huntington, le directeur général des Pirates.

« Il ne s'y attendait probablement pas, a dit Burnett. Je me demandais s'ils voudraient de moi ou pas. J'ai été très clair que ce n'était pas une question d'argent. Je voulais avoir la chance de reporter leur uniforme, si eux le désiraient. »

Bien que leur masse salariale approchait les 95 M $ pour la première fois de leur histoire, les Pirates ne pouvaient pas égaler ce qu'il aurait empoché s'il avait accepté l'option des Phillies.

« Ç'a rendu les négociations très différentes de tout ce que j'ai déjà vécu, a dit Huntington. Vous voulez être respectueux et ne pas profiter d'un joueur qui veut revenir. Mais en même temps, chaque dollar économisé peut nous aider à améliorer l'équipe. »

Les deux parties ont conclu une entente de 8,5 M $ pour une saison. Burnett devrait se tailler une place au milieu de la rotation, après Francisco Liriano et Gerrit Cole.

Les Pirates aiment bien sa durabilité. Malgré la blessure et la saison difficile l'an dernier, Burnett s'est classé septième de la Nationale pour les manches passées au monticule, avec 213 et deux tiers.

« C'est un leader, a dit Liriano. Tout le monde le prend comme exemple, parce qu'il travaille fort. »