Malgré une faible moyenne, une saison acceptable malgré tout pour Russell Martin



Même s’il n’affiche pas la moyenne au bâton très espérée, le receveur Russell Martin, des Yankees de New York, produit beaucoup plus que la saison dernière, lui qui a réussi beaucoup plus de circuits et de points produits.

Après 97 rencontres, il présente une moyenne de ,229, avec huit buts volés, 45 points marqués, 15 circuits et 52 points produits.

Ces statistiques ne sont pas spectaculaires, mais en comparaison avec l’an dernier, elles sont de loin meilleures, car lors de ses 97 matchs disputés en 2010, le canadien avait présenté une moyenne de ,248 avec six buts volés, le même total de points marqués (45), mais seulement cinq circuits et que 26 points produits.

Ce qui revient à dire, qu’il a triplé son total de circuits (15 contre cinq) et doublé son total de points produits (52 contre 26), dans le même total de matchs disputés (97).

Cette production est dans l’ensemble acceptable, car il ne faut pas oublier qu’il a occupé plus souvent qu’autrement le 8e rang (31 parties) du rôle des frappeurs, ayant évolué au 6e rang (24 parties), au 7e rang (22 parties), 9e rang (19 parties), lui dont le seul autre match a été comme cinquième frappeur.

Avec un peu de chance, il devrait atteindre le plateau des 20 circuits pour la première fois de sa carrière, lui dont le sommet personnel est de 19, réalisé en 2007, alors qu’il avait disputé 151 rencontres.

Après avoir connu un difficile mois de juin (moyenne de ,185, un circuit set huit points produits en 15 matchs) et aussi en juillet (moyenne de ,213 avec aucun circuit et six points produits en 22 matchs), il est de retour sur le chemin du succès en ce présent mois d’août, affichant une moyenne de ,250, cinq circuits et 12 points produits en 15 rencontres.

Soulignons qu’il a évolué au deuxième-but pour la première fois de sa carrière, ayant été muté à cette position, lors de la 7e manche, dans le revers de 9 à 4 de samedi soir, face aux Twins du Minnesota, au Target Field.

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Quelle médiocrité pour le jeune lanceur Brian Matusz des Orioles de Baltimore !



Après avoir bien fait lors de ses deux premiers départs de la saison, c’est un passage à vide peu ordinaire que connaît le jeune artilleur Brian Matusz, des Orioles de Baltimore, lui qui a été matraqué dans chacun de ses cinq derniers matchs !

Le gaucher de 24 ans, qui fut le choix de première ronde (4e au total), lors du repêchage de 2008 et qui avait présenté une fiche de 5–2 avec une moyenne de 4,63 en huit matchs en 2009 et 10–12 avec une moyenne de 4,30 en 32 matchs l’an dernier, n’est pas efficace cette année, lui dont le rendement est de 1–5 avec une astronomique moyenne de 8,63 en sept départs.

Pis, il a concédé pas moins de 10 circuits en seulement 32,1 manches (une moyenne de 2,78 par neuf manches), dont huit lors de ses 20 dernières manches !

On s’attendait à mieux de sa part, surtout qu’il avait terminé la saison dernière en force, affichant un dossier parfait de 6–0 avec une superbe moyenne de 1,39, lors de ses huit derniers matchs disputés du 19 août au 2 octobre 2010.

Après avoir concédé un point mérité en 5,2 manches, lors du match du 1er juin et deux points mérités, lors de son gain de 4 à 2, face aux A’s d’Oakland, le 6 juin, il a été horrible, affichant un dossier de 0–5 avec une moyenne très élevée de 11,81 lors de ses cinq derniers matchs.

Pis, il a concédé quatre points mérités ou plus dans chacune des rencontres, dont un sommet personnel de huit, en 3,1 manches, lors du revers de 9 à 6, le 30 juin, face aux Cardinals de Saint Louis, dans un match inter-ligues.

Suite à un séjour dans les mineures, il a effectué mardi soir, son premier départ depuis le 30 juin et cela s’est avéré un désastre, car il a concédé six points mérités en 6,2 manches, dans un revers de 8 à 4, face aux A’s d’Oakland.

Lors de son séjour dans les mineures cette saison, il a évolué pour pas moins de trois équipes différentes dans trois différents niveaux !

Il a endossé l’uniforme des Keys de Frederick (A +), dans la Ligue de la Caroline, les Baysox de Bowie (AA), dans la Ligue Eastern et les Tides de Norfolk (AAA), dans la Ligue Internationale.

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Quelle volte-face pour le lanceur Derek Holland, des Rangers du Texas !



Après avoir été ordinaire lors des trois premiers mois de la saison, c’est un rendement plus qu’exceptionnel que présente le lanceur Derek Holland, des Rangers du Texas, depuis sept semaines.

Le gaucher, qui fut le choix de 25e ronde de l’équipe en 2006 et qui aura 25 ans le 9 octobre prochain, présente une fiche de 11–4 avec une moyenne de 4,23 et quatre blanchissages complets, en 25 rencontres, mais cela se divise en deux volets.

Auteur en date du 2 juillet, d’un rendement de 6–4 avec une moyenne élevée de 5,10, lors de ses 17 premiers départs, il est vraiment à son mieux, comme l’indiquent sa fiche parfaite de 5–0 (trois blanchissages complets) et sa moyenne de 2,63, lors de ses huit derniers matchs, depuis le 7 juillet dernier.

Son dernier revers remonte au 2 juillet, alors qu’il avait été matraqué, concédant cinq points mérités en seulement 2/3 tiers de manche, dans une défaite de 9 à 5, face aux Marlins de la Floride, dans un match inter-ligues.

Soulignons qu’il totalise cinq matchs complets en carrière et que cela a résulté en cinq blanchissages, dont quatre en quatre cette saison.

Une statistique amusante : ses cinq blanchissages en carrière ont été par un score différent et contre cinq équipes différentes, 3 à 0 (Toronto), 4 à 0 (Cleveland), 5 à 0 (Seattle) et 6 à 0 (Oakland), cette saison et aussi 7 à 0 (Angels de Los Angeles), lors de son premier coup de pinceau, le 9 août 2009.

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Roy Halladay tentera de poursuivre sa domination sur les Nationals de Washington (Expos de Montréal)



L’excellent lanceur Roy Halladay, des Phillies de Philadelphie a toujours connu beaucoup de succès contre les Nationals de Washington, surtout depuis que ces derniers ont quitté Montréal, à la fin de la saison 2004.

Il présente une superbe fiche à vie de 11–1 avec une excellente moyenne de 2,21 en 15 matchs contre cette formation, incluant un rendement parfait de 11–0 avec une moyenne de 2,01 lors de ses 12 derniers matchs, son seul revers remontant aussi loin que le 28 juin 2002, 2 à 1, alors qu’il portait l’uniforme des Blue Jays de Toronto.

Depuis que les Expos de Montréal ont pris le chemin de Washington, Halladay a une fiche de 9–0 avec une moyenne de 2,02, en neuf matchs contre eux, dont un rendement de 3–0 avec une moyenne de 3,13, en trois rencontres cette année, ayant par contre, concédé trois circuits en 23,1 manches de travail.

Soulignons que Halladay, qui domine la Nationale avec 15 victoires (à égalité avec Ian Kennedy, des Diamondbacks de l’Arizona et Clayton Kershaw, des Dodgers de Los Angeles), a une fiche de 7–3 avec une moyenne de 2,81 en 11 matchs à l’étranger cette saison, lui qui a vu son départ de dimanche dernier, prévu contre ces mêmes Nationals, être remis en raison de la pluie.

Il a lancé mardi, face aux Diamondbacks de l’Arizona et il se dirigeait vers une victoire, lorsqu’il a gaspillé une avance de 2 à 1, en concédant deux points mérités en 9e manche, pour subir, malgré un total de 14 retraits au bâton, un revers de 3 à 2, au Citizens Bank Park.

Les Phillies ont vraiment profité de l’excellent travail de Halladay, car leur fiche est de 20–5 (,800), lors de ses 25 départs, dont une fiche parfaite de 5–0 dans les cinq matchs où il n’a pas été impliqué dans la décision.

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