Les Nationals ont une fiche ordinaire depuis l’arrivée du gérant Davey Johnson



Après avoir connu une superbe séquence au mois de juin, les Nationals de Washington sont de retour à leur médiocrité habituelle depuis quelques semaines.

Cette équipe, qui avait présenté du 13 au 26 juin, un excellent dossier de 13–2 en 15 rencontres et qui avait donné un peu d’espoir à ses partisans, vient de retomber en léthargie, comme l’indique sa fiche de 19–29 lors de ses 48 derniers matchs, depuis le 27 juin, dont 17–25, en 42 rencontres, depuis la pause du match des étoiles.

Soulignons que leur fiche est de 63–70 en 133 matchs et cette équipe se retrouve à une position peu familière : l’avant-dernier rang de la section Est de la Nationale, elle qui a occupé le dernier rang de cette section depuis 2005.

Depuis que cette formation a quitté Montréal après la saison 2004, elle n’a réussi qu’une fois à présenter une fiche de ,500, lors de la saison 2005, alors qu’elle avait terminé avec un rendement de 81–81 (,500) en 162 matchs, terminant quand même au dernier rang de sa section.

Le départ surprise de Jim Riggleman le 23 juin dernier, semble avoir dérangé un peu tout le monde, car la fiche des Nationals qui était de 38–37 après les 75 matchs gérés par ce dernier, est de 25–33 en 58 matchs depuis son départ, John McLaren ayant eu un dossier de 2–1 en trois matchs et Davey Johnson est 23–32 en 55 rencontres, depuis sa nomination le 27 juin.

Parlons un peu des assistances, car les Nationals, malgré un nouveau stade, n’attirent pas beaucoup de monde, eux qui occupent l’avant-dernier rang de la Nationale avec seulement 1 515 142 spectateurs, devant les éternels derniers à ce chapitre, les Marlins de la Floride (1 201 615).

Les Nationals, qui ont mis fin à une séquence de six défaites de suite, en l’emportant 9 à 2, face aux Braves d’Atlanta, mardi soir, disputent aujourd’hui le 2e match d’une série de trois, au Turner Field, un stade où ils ont une fiche de 4–3 en sept matchs cette saison.

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Après avoir été 0-13 de 2008 à 2011, Jo-Jo Reyes est 7-6 en 13 décisions



Le lanceur gaucher Jo-Jo Reyes, des Orioles de Baltimore, qui a égalé un record négatif de l’histoire du baseball plus tôt cette saison, semble en mesure de gagner d’une manière régulière, même s’il ne lance pas très bien, en étant excellent dans ses victoires et malmené lors de ses défaites.

Auteur d’une fiche de 0–13, avec une moyenne astronomique de 6,59 en 31 rencontres, dont 28 départs (égalant la marque de Matt Keough, à ce chapitre), entre son gain du 13 juin 2008, 5 à 2, sur les Angels de Los Angeles-Anaheim et celui du 30 mai dernier, 11 à 1, face aux Indians de Cleveland, Reyes a réussi à retrouver le chemin du succès, même avec une moyenne un peu élevée.

Lors de ses 15 derniers matchs, depuis le 30 mai, il présente une fiche de 7–6 avec une moyenne de 5,63, lui qui a maintenu une moyenne de 3,02, lors de ses sept victoires et de 9,73, lors de ses six défaites et de 5,40, lors des deux matchs où il ne fut pas impliqué dans les décisions.

Il a présentement une fiche globale de 7–10 avec une moyenne de 5,28 en 25 matchs (dont 24 départs), comparativement à un dossier de 5–15 et une moyenne de 6,40 en 41 matchs (37 départs), de 2007 à 2010, alors qu’il avait porté l’uniforme des Braves d’Atlanta.

Soulignons que Matt Keough, des A’s d’Oakland, avait du 6 septembre 1978 au 8 août 1979, présenté un rendement de 0–18 en 28 départs au monticule.

Reyes affrontera en ce mercredi, les Blue Jays de Toronto, avec lesquels il a débuté la saison (avant d’être obtenu au ballottage, par les Orioles, le 2 août), lui qui affiche un dossier de 0–1 dans son seul match contre eux en carrière, ayant perdu 1 à 0, le 29 juin 2008, face au lanceur A.J. Burnett, ne concédant qu’un point mérité en sept manches de travail, au Rogers Center.

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À quand une victoire pour le lanceur Dontrelle Willis des Reds ?



Même s’il a excellé dans plusieurs rencontres, le lanceur Dontrelle Willis, des Reds de Cincinnati, semble incapable de savourer une victoire cette saison !

Après un excellent début de carrière, suivi d’une période difficile, le gaucher, qui tente un retour, après avoir signé un contrat de joueur autonome, le 23 novembre dernier, présente une fiche de 0–3 avec une moyenne de 4,10 en neuf départs.

Cette fiche n’est pas un reflet de son rendement au monticule, car il a limité ses adversaires à deux points mérités en quatre occasions, à trois points mérités quatre fois et quatre points mérités, une seule fois.

L’attaque des Reds ne l’a pas très bien appuyé, car elle n’a marqué que 27 points lors des neuf rencontres, une moyenne de 3,00 par match.

La carrière de Willis a été parsemée de hauts et de bas, car l’auteur d’un superbe rendement de 14–6 avec une moyenne de 3,30 en 27 matchs, lors de sa première saison dans les majeures en 2003 (ce qui lui avait valu le titre de recrue par excellence dans la Nationale) et d’une saison ordinaire en 2004 (fiche de 10–11 avec moyenne de 4,02), il avait terminé au 2e rang du scrutin pour le Trophée Cy Young en 2005, affichant un excellent dossier de 22–10 avec une moyenne de 2,63, en 34 matchs, mais n’a cessé de régresser depuis cette superbe campagne.

Après avoir présenté une fiche de 12–12 avec une moyenne de 3,87 en 2006 et de 10–15 avec une moyenne de 5,17 en 2007, il n’a pu faire mieux qu’un rendement global de 3–12 avec une haute moyenne de 6,03, lors de ses 39 dernières présences au monticule, lui qui n’a pas été à la hauteur des attentes depuis le début de la saison 2008.

Mais, tout n’est pas que noir dans son cas, car il a été une menace constante en attaque, lui qui en carrière, présente une moyenne plus que respectable de ,243, avec neuf circuits et 37 points produits, ce qui est impressionnant pour un lanceur, lui dont la moyenne est de ,429 (neuf coups sûrs en 21 présences) avec deux doubles, un triple, un circuit et deux points produits cette année.

Son dernier gain remonte au 5 juin 2010, 4 à 3, face aux Rockies du Colorado, au Chase Field, alors qu’il portait les couleurs des Diamondbacks de l’Arizona, un match dans lequel il avait excellé, ne concédant que cinq coups sûrs et aucun point en six manches au monticule.

Soulignons que sa dernière victoire à l’étranger remonte aussi loin que le 14 septembre 2007, alors qu’il avait vaincu les Rockies du Colorado, au Coors Field, alors qu’il avait été malmené, concédant cinq points mérités en six manches.

Il n’aura pas la tâche facile, car il sera confronté en ce mercredi, aux puissants Phillies de Philadelphie, la meilleure formation des majeures, et contre laquelle il présente une fiche à vie de 8–7 avec une moyenne de 4,33, en 21 matchs.

Willis, qui n’a que 29 ans, réussira-t-il à connaître du succès à nouveau dans les majeures ?

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