"J'essaie de m'en sortir"
Baseball lundi, 24 juil. 2006. 20:40 jeudi, 12 déc. 2024. 14:44
(AP) - Alex Rodriguez est plongé dans une profonde léthargie au moment où les Yankees de New York ont besoin qu'il produise sur une base régulière.
Ses relais sont imprécis, ses élans en retard. Et voilà que lundi soir, avec les Yankees, il était de retour au Texas, où on lui réserve toujours un accueil plutôt froid.
Il faut dire, cependant, que Rodriguez est habitué à recevoir ce genre de réception.
Evoluant dans le "Big Apple" et ayant signé un contrat record de 252 millions $ avec les Yankees, tous ses faits et gestes sont scrutés à la loupe. Chaque échec est amplifié et fait la dernière page des tabloids de la ville en plus d'alimenter de longues discussions lors des lignes ouvertes à la radio.
A-Rod a été hué au Yankee Stadium durant presque toute la saison parce qu'il ne produit pas au bâton. Et voilà que maintenant, son jeu défensif est un motif de frustration pour les partisans et, ce qui est encore plus important, nuit à l'équipe.
"J'essaie de m'en sortir, a confié Rodriguez récemment. Mais ce n'est pas facile, ça c'est certain."
C'est surprenant qu'il parle ainsi. Tant de choses semblent tellement faciles pour A-Rod sur un terrain de baseball.
Mais depuis quelques temps, il ne peut même plus effectuer avec précision un relais de routine au troisième but, au deuxième but ou encore au marbre.
Le joueur par excellence à deux reprises dans la Ligue américaine a commis cinq erreurs en cinq matchs la semaine dernière. Avant les rencontres présentées lundi soir, il totalisait 18 erreurs, un sommet dans la Ligue américaine.
Ce n'est pas exactement ce que l'on attend du joueur le plus complet dans le baseball.
En fait, il en arrache tellement au troisième but que le gérant Joe Torre l'a utilisé comme frappeur désigné samedi à Toronto _ même si les Yankees tentaient de mettre fin à une séquence de trois défaites.
Rodriguez n'a pas débloqué pour autant à l'attaque. Il a été tenu en échec en quatre présences, étant retiré quatre fois au bâton, une fois avec les buts remplis, lors de la victoire de 5-4 des Yankees.
Dimanche, il a encore été incapable, en quatre présences, de frapper la balle en lieu sûr dans une défaite de 13-5, et il était dans une léthargie de 4-en-27 lundi avant le premier match de la série des Yankees contre son ancienne équipe, les Rangers.
A quoi est-ce attribuable? Il est clair que son jeu de pieds au troisième but est déficient mais c'est au niveau du mental que se situe probablement le problème.
Rodriguez a bien fait la transition de l'arrêt-court au troisième but quand il a joint les Yankees en 2004. Il avait travaillé fort au camp d'entraînement pour être à l'aise à sa nouvelle position, et il n'avait commis que 13 erreurs durant toute la saison en plus d'effectuer quelques superbes jeux.
L'an dernier, il n'a commis que 12 erreurs et son jeu défensif a été un facteur important quand il a devancé, pour le titre de joueur par excellence, le frappeur désigné des Red Sox de Boston David Ortiz.
Or voilà que Rodriguez se penche maintenant pour relayer la balle. Il lance souvent de côté. La balle est souvent haute et à la droite de la cible.
"C'est un problème relié à la mécanique de mon élan", a expliqué Rodriguez, un Gant d'or à l'arrêt-court avec les Rangers.
Pour Rodriguez, le plus difficile, en fait, c'est de ne pas être affecté mentalement par ses erreurs.
Mais il semble que ce soit déjà le cas depuis quelques temps alors que les Yankees ont pourtant besoin qu'il retrouve la forme rapidement pour demeurer dans la course pour la première place dans la section Est de la Ligue américaine.
Ses relais sont imprécis, ses élans en retard. Et voilà que lundi soir, avec les Yankees, il était de retour au Texas, où on lui réserve toujours un accueil plutôt froid.
Il faut dire, cependant, que Rodriguez est habitué à recevoir ce genre de réception.
Evoluant dans le "Big Apple" et ayant signé un contrat record de 252 millions $ avec les Yankees, tous ses faits et gestes sont scrutés à la loupe. Chaque échec est amplifié et fait la dernière page des tabloids de la ville en plus d'alimenter de longues discussions lors des lignes ouvertes à la radio.
A-Rod a été hué au Yankee Stadium durant presque toute la saison parce qu'il ne produit pas au bâton. Et voilà que maintenant, son jeu défensif est un motif de frustration pour les partisans et, ce qui est encore plus important, nuit à l'équipe.
"J'essaie de m'en sortir, a confié Rodriguez récemment. Mais ce n'est pas facile, ça c'est certain."
C'est surprenant qu'il parle ainsi. Tant de choses semblent tellement faciles pour A-Rod sur un terrain de baseball.
Mais depuis quelques temps, il ne peut même plus effectuer avec précision un relais de routine au troisième but, au deuxième but ou encore au marbre.
Le joueur par excellence à deux reprises dans la Ligue américaine a commis cinq erreurs en cinq matchs la semaine dernière. Avant les rencontres présentées lundi soir, il totalisait 18 erreurs, un sommet dans la Ligue américaine.
Ce n'est pas exactement ce que l'on attend du joueur le plus complet dans le baseball.
En fait, il en arrache tellement au troisième but que le gérant Joe Torre l'a utilisé comme frappeur désigné samedi à Toronto _ même si les Yankees tentaient de mettre fin à une séquence de trois défaites.
Rodriguez n'a pas débloqué pour autant à l'attaque. Il a été tenu en échec en quatre présences, étant retiré quatre fois au bâton, une fois avec les buts remplis, lors de la victoire de 5-4 des Yankees.
Dimanche, il a encore été incapable, en quatre présences, de frapper la balle en lieu sûr dans une défaite de 13-5, et il était dans une léthargie de 4-en-27 lundi avant le premier match de la série des Yankees contre son ancienne équipe, les Rangers.
A quoi est-ce attribuable? Il est clair que son jeu de pieds au troisième but est déficient mais c'est au niveau du mental que se situe probablement le problème.
Rodriguez a bien fait la transition de l'arrêt-court au troisième but quand il a joint les Yankees en 2004. Il avait travaillé fort au camp d'entraînement pour être à l'aise à sa nouvelle position, et il n'avait commis que 13 erreurs durant toute la saison en plus d'effectuer quelques superbes jeux.
L'an dernier, il n'a commis que 12 erreurs et son jeu défensif a été un facteur important quand il a devancé, pour le titre de joueur par excellence, le frappeur désigné des Red Sox de Boston David Ortiz.
Or voilà que Rodriguez se penche maintenant pour relayer la balle. Il lance souvent de côté. La balle est souvent haute et à la droite de la cible.
"C'est un problème relié à la mécanique de mon élan", a expliqué Rodriguez, un Gant d'or à l'arrêt-court avec les Rangers.
Pour Rodriguez, le plus difficile, en fait, c'est de ne pas être affecté mentalement par ses erreurs.
Mais il semble que ce soit déjà le cas depuis quelques temps alors que les Yankees ont pourtant besoin qu'il retrouve la forme rapidement pour demeurer dans la course pour la première place dans la section Est de la Ligue américaine.