La routine pour les Braves
Baseball samedi, 25 sept. 2004. 20:14 vendredi, 13 déc. 2024. 23:45
(PC) - Alors qu'on les disait en reconstruction, les Braves se sont bâtis une équipe championne pour remporter le titre de leur section pour une 13e fois de suite, excluant l'année de la grève en 1994 quand les Expos les devançaient par six parties dans la section Est lors du déclenchement du long conflit qui devait paralyser les activités jusqu'au printemps suivant.
Et pourtant, cette année, ils avaient laissé filer Greg Maddux, Gary Sheffield, Javier Lopez et Vinny Castilla parce qu'ils étaient dans l'obligation de réduire leur masse salariale.
"Non, je ne suis pas surpris, a dit Frank Robinson. Je disais au camp d'entraînement qu'ils étaient toujours l'équipe championne tant qu'ils n'auraient pas été battus. Ils semblaient plus vulnérables cette année, mais aucune équipe n'est parvenu à élever son jeu pour les devancer."
Choisis par plusieurs pour terminer au troisième rang après avoir laissé filer Greg Maddux, les Braves ont poursuivi leur incroyable séquence amorcée en 1991 même s'ils étaient à six matchs sous la barre de .500 le 23 juin.
C'est tout à l'honneur du gérant Bobby Cox et du directeur John Schuerholz, les architectes des succès des Braves.
"Ils y sont parvenus grâce à leurs lanceurs, leur défensive, leurs frappeurs mais aussi le fait qu'ils savent comment s'y prendre pour y parvenir", a souligné Robinson.
Acquis des Phillies dans l'échange de Kevin Millwood, Johnny Estrada s'est épanoui avec les Braves pour connaître une saison exceptionnelle tandis que les lanceurs Jaret Wright et John Thompson, entre autres, se sont avérés d'agréables surprises.
"Il s'est épanoui avec eux et c'est une de ces choses qu'on ne peut expliquer, a indiqué Robinson en parlant d'Estrada. Il n'avait pas vraiment de pression pour produire avec une équipe qui comptait sur plusieurs vétérans.
"Il faut aussi attribuer leurs succès à leur programme, surtout en ce qui concerne les lanceurs", a-t-il ajouté.
Faisant ensuite une comparaison avec les équipes moins riches, Robinson a rappelé que des équipes comme les Expos ne peuvent se permettre d'avoir autant de patience avec leurs jeunes joueurs car ils doivent produire rapidement.
"Ce n'est pas le cas avec une équipe comme les Braves, a-t-il dit. Ils peuvent prendre leur temps. C'est un avantage que les équipes fortes possèdent sur les plus faibles. Elles peuvent attendre."
Impact défensif
D'autre part, Robinson a noté que l'acquisition de l'ancien joueur d'arrêt-court des Expos Orlando Cabrera a aidé les Red Sox de Boston, qui sont les meneurs dans la course au meilleur deuxième dans la Ligue américaine.
"Le principal impact de Cabrera s'est situé à la défensive, a-t-il estimé. Auparavant, ils ne pouvaient compter sur du jeu défensif semblable."
Et pourtant, cette année, ils avaient laissé filer Greg Maddux, Gary Sheffield, Javier Lopez et Vinny Castilla parce qu'ils étaient dans l'obligation de réduire leur masse salariale.
"Non, je ne suis pas surpris, a dit Frank Robinson. Je disais au camp d'entraînement qu'ils étaient toujours l'équipe championne tant qu'ils n'auraient pas été battus. Ils semblaient plus vulnérables cette année, mais aucune équipe n'est parvenu à élever son jeu pour les devancer."
Choisis par plusieurs pour terminer au troisième rang après avoir laissé filer Greg Maddux, les Braves ont poursuivi leur incroyable séquence amorcée en 1991 même s'ils étaient à six matchs sous la barre de .500 le 23 juin.
C'est tout à l'honneur du gérant Bobby Cox et du directeur John Schuerholz, les architectes des succès des Braves.
"Ils y sont parvenus grâce à leurs lanceurs, leur défensive, leurs frappeurs mais aussi le fait qu'ils savent comment s'y prendre pour y parvenir", a souligné Robinson.
Acquis des Phillies dans l'échange de Kevin Millwood, Johnny Estrada s'est épanoui avec les Braves pour connaître une saison exceptionnelle tandis que les lanceurs Jaret Wright et John Thompson, entre autres, se sont avérés d'agréables surprises.
"Il s'est épanoui avec eux et c'est une de ces choses qu'on ne peut expliquer, a indiqué Robinson en parlant d'Estrada. Il n'avait pas vraiment de pression pour produire avec une équipe qui comptait sur plusieurs vétérans.
"Il faut aussi attribuer leurs succès à leur programme, surtout en ce qui concerne les lanceurs", a-t-il ajouté.
Faisant ensuite une comparaison avec les équipes moins riches, Robinson a rappelé que des équipes comme les Expos ne peuvent se permettre d'avoir autant de patience avec leurs jeunes joueurs car ils doivent produire rapidement.
"Ce n'est pas le cas avec une équipe comme les Braves, a-t-il dit. Ils peuvent prendre leur temps. C'est un avantage que les équipes fortes possèdent sur les plus faibles. Elles peuvent attendre."
Impact défensif
D'autre part, Robinson a noté que l'acquisition de l'ancien joueur d'arrêt-court des Expos Orlando Cabrera a aidé les Red Sox de Boston, qui sont les meneurs dans la course au meilleur deuxième dans la Ligue américaine.
"Le principal impact de Cabrera s'est situé à la défensive, a-t-il estimé. Auparavant, ils ne pouvaient compter sur du jeu défensif semblable."