Erik Bedard a subi le plus de défaites en juillet dans les majeures

Il a eu une fiche de 0-5, mais le canadien a été malchanceux …

Le lanceur canadien Erik Bedard, des Astros de Houston a connu un mois de juillet vraiment misérable, affichant un dossier de 0–5 en cinq présences au monticule, mais contrairement à Josh Johnson (0–5) des Blue Jays de Toronto, Bedard a été un peu malchanceux.



La grosse différence est que Johnson a été malmené comme jamais, car sa moyenne fut de 7,71 fut deux fois supérieure à celle de Bedard, qui a maintenu une moyenne de 3,86 lors de la même période.

En 25,2 manches, Johnson a concédé 31 coups sûrs, huit buts sur balles, 27 points, dont 22 mérités et pas moins de huit circuits, alors que Bedard a concédé 22 coups sûrs, 19 buts sur balles, seulement deux circuits, 16 points, dont 12 mérités en 28,0 manches lors de ce mois de juillet et l’attaque de son équipe n’a pas été à la hauteur en certaines occasions.

La preuve est que dans les cinq matchs de Bedard, les Astros ont marqué un gros total de six points, étant blanchis pas moins de trois fois et pis, lors de ses trois derniers départs, il a concédé deux points mérités une fois et un point mérité deux fois et cela a résulté en trois défaites !

Il n’a vraiment pas été chanceux, car lors du match du 20 juillet, il avait lancé durant 6,1 manches et n’avait pas concédé un seul coup sûr, cinq buts sur balles, trois points, dont un seul mérité, mais cela lui a valu une défaite de 4–2, face aux Mariners de Seattle !

Le plus difficile à comprendre est le fait que Bedard, qui a eu 34 ans le 6 mars dernier, avait excellé en juin, affichant un dossier de 3–1 avec une moyenne de 3,19 et il avait limité ses adversaires à un point mérité ou moins dans trois des cinq rencontres.

Auteur d’un rendement à vie de 66–72 avec une moyenne de 3,89 en 213 matchs, dont 208 départs, il n’a réussi qu’un match complet en carrière, un blanchissage, un gain de 3–0 contre les Rangers du Texas, le 7 juillet 2007, alors qu’ils endossait l’uniforme des Orioles de Baltimore, un match dans lequel il n’avait concédé que deux coups et aucun but sur balles et enregistré pas moins de 15 retraits au bâton.

Soulignons que le mois de juillet 2007 avait été le meilleur de sa carrière, lui qui en six matchs avait présenté un dossier parfait de 5–0 avec une moyenne de 2,21, alors que dans la présente saison 2013, il est 0–5 en cinq rencontres.

Que réserve l’avenir à Bedard, qui a toujours été moins bon après le match des étoiles, lui dont la fiche à vie est de 47–42 avec une moyenne de 3,69 en 143 matchs avant cette classique comparativement à un rendement de 19–30 avec une moyenne de 4,30 en 70 matchs disputés après cette rencontre annuelle ?

Depuis sa blessure majeure survenue en 2010, Bedard ne gagne plus comme auparavant

Quand on dit que la carrière d’un lanceur ne tient qu’à un fil, c’est un peu le cas pour Erik Bedard, car on sait qu’il a subi une importante intervention à l’épaule gauche en 2010, alors qu’il avait raté toute la campagne et son rendement ne fut pas à la hauteur par la suite, même s’il n’a pas été aussi bien appuyé par ses coéquipiers, car sa moyenne de points mérités est comparable

Auteur d’un dossier de 51–41 (,554) avec une moyenne de 4,23 en 134 matchs de 2002 à 2009, il n’a pu faire mieux qu’une fiche de 15–31 (,326) avec une moyenne de 4,30 lors de ses 69 matchs disputés depuis le début de la saison 2011.

Soulignons que depuis le début de la saison 2011, il a endossé l’uniforme de quatre formations différentes, les Mariners de Seattle, les Red Sox de Boston, les Pirates de Pittsburgh et les Astros de Houston.

En 2006, il avait présenté un sommet personnel de 15 victoires, affichant un dossier de 15–11 avec une moyenne de 3,76 en 33 matchs, alors qu’en 2007, il avait eu un excellent rendement de 13–5 avec une moyenne de 3,16 en 28 rencontres et c’est là que les Orioles de Baltimore l’ont échangé aux Mariners de Seattle en retour du voltigeur Adam Jones et des lanceurs George Sherrill, Tony Butler, Chris Tillman et Kam Mickolio, le 8 février 2008.

C’est à compter de ce moment-là que les blessures ont commencé à lui nuire, car il avait été limité à 15 matchs en 2008 et aussi à 15 rencontres en 2009, alors qu’après avoir raté toute la saison 2010, il n’avait lancé que dans 24 matchs (16 avec les Mariners et huit avec les Red Sox de Boston), lors de la saison 2011.

Cela lui faisait un gros total de 54 matchs en quatre saisons (une moyenne de 13,5 matchs par année) pour la période de 2008 à 2011.

Bedard, qui est natif de Navan (une banlieue d’Ottawa) en Ontario, qui a eu 34 ans le 6 mars dernier, aura de la difficulté à rester dans les majeures, surtout en raison de toutes les blessures qui l’ont frappé depuis six ans, lui dont le premier match fut disputé le 17 avril 2002, dans l’uniforme des Orioles de Baltimore.

C’est justement contre son ancienne formation que Bedard tentera de mettre fin à sa léthargie et de remporter une première victoire dans le présent mois de juillet, en étant le partant lors du match de ce 31 juillet 2013.

Il a une fiche à vie de 1–1 avec une moyenne de 5,54 en six matchs contre la formation qui l’avait repêché en 6e ronde lors du repêchage de 1999.

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Depuis son match sans point ni coup sûr, Homer Bailey des Reds n’a pas gagné

Il est 0-4 lors de ses quatre départs depuis son exploit du 2 juillet

Après avoir réussi le 2e match sans point ni coup sûr de sa carrière, le lanceur Homer Bailey, des Reds de Cincinnati est tombé dans une profonde léthargie, lui qui ne gagne plus !



En effet, auteur d’un match sans point ni coup sûr, le 2 juillet dernier, un gain de 3–0 contre les Giants de San Francisco, au Great American Ballpartk, le grand lanceur droitier de 27 ans, n’a connu que des déboires, affichant un dossier misérable de 0–4 avec une moyenne de 4,68 lors de ses quatre matchs depuis cet exploit, perdant 4–3 contre les Brewers de Milwaukee, le 8 juillet, 5–2 contre les Braves d’Atlanta le 13 juillet, 3–2 contre les Pirates de Pittsburgh le 21 juillet et 2–1 face aux Dodgers de Los Angeles vendredi dernier.

Lors de son exploit du 2 juillet, il était venu à un cheveu de réussir un match parfait, car il n’avait affronté que 28 frappeurs, ne concédant qu’un but sur balles, à Gregor Blanco, au début de la 7e manche, seul coureur à atteindre les sentiers lors de ce match.

Cette saison, son rendement global est de 5–10 avec une moyenne de 3,77 en 21 rencontres, lui qui a déjà subi autant de défaites que durant toute la saison dernière, alors qu’il avait présenté une fiche de 13–10 avec une moyenne de 3,68 en 33 rencontres.

Il faut dire qu’il n’a pas té très bien appuyé par l’attaque de son équipe, car ses coéquipiers ont été limités à deux points ou moins en 11 occasions, aucun point quatre fois, un point trois fois et deux points en quatre occasions.

Il a réussi un autre match sans point ni coup sûr, mais en 2012 …

Soulignons que Bailey, qui fut le premier choix des Reds, le 7e au total lors du repêchage de 2004, avait aussi réussi un match sans point ni coup sûr l’an dernier, un gain de 1–0 face aux Pirates de Pittsburgh le 28 septembre 2012.

Ce match du 28 septembre 2012 était le dernier exploit du genre dans les majeures et celui du 3 juillet le premier depuis le début de la saison et Bailey devenait ainsi le premier lanceur à lancer deux matchs sans point ni coup sûr sans qu’aucun autre artilleur ne réussisse l’exploit depuis que Nolan Ryan, des Angels de la Californie, avait fait de même le 28 septembre 1974, face aux Twins du Minnesota et le 1er juin 1975, contre les Orioles de Baltimore.

Bailey a un piètre dossier de 2–8 avec une moyenne de 4,52 en 11 matchs à l’étranger, mais il a une fiche parfaite à vie de 4–0 avec une moyenne de 4,30 en sept matchs contre les Padres de San Diego, l’équipe qu’il affrontera aujourd’hui en ce dernier jour du mois de juillet.

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Les Cardinals de St. Louis ont vraiment perdu le nord !

Ils ont subi six défaites de suite et leur attaque est en panne sèche

Tout indique que les Caridnals de St. Louis vivent une séquence plus que difficile depuis une semaine, eux dont l’attaque explosive est devenue soudainement très silencieuse.



En effet, la formation dirigée par Mike Matheny, qui affichait en date du 25 juillet, un dossier de 62–37 en 99 matchs, vient de subir pas moins de six défaites consécutives, ayant été balayée dans les trois matchs de sa série contre les Braves d’Atlanta lors de la fin de semaine et trois défaites en autant de rencontres dans l’importante série de cinq rencontres face aux Pirates de Pittsburgh actuellement.

C’est vraiment l’attaque qui est tombée en panne, car elle n’a marqué que six maigres points lors de cette série de six défaites, une maigre moyenne de 1,00 point par match, alors que les lanceurs ont concédé 28 points, une moyenne de 4,67 par rencontre.

Avec cette léthargie, les Cardinals (62–43) ont glissé au 2e rang de leur section et ils accusent un retard de 1,5 match sur les Pirates de Pittsburgh (64–42) et rien ne s’annonce facile, car en ce mercredi, 31 juillet, ils seront confrontés au jeune et impressionnant gaucher Jeff Locke, dont la fiche est de 9–3 avec une moyenne de 2,15 cette saison et qui a limité ses adversaires à deux points mérités ou moins dans chacun de ses huit derniers départs.

Les Cards espèrent que l’artilleur Adam Wainwright, dont la fiche est de 13–6 avec une moyenne de 2,51 va leur permettre de mettre fin à cette glissade imprévue, eux dont l’attaque domine la Ligue nationale ayant réussi 501 points en 105 matchs, une moyenne de près de cinq points par rencontre (4,77).

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