Il se marque beaucoup moins de points dans le domicile des Rockies du Colorado



Pour plusieurs raisons, il se marque beaucoup moins de points au Coors Field de Denver, reconnu comme le plus beau paradis pour les frappeurs du baseball majeur.

En 68 matchs, il s’est marqué un total de 733 points (dont 385 par les Rockies), une moyenne de 10,78 par match et cela ressemble beaucoup au rendement des cinq saisons précédentes, alors que de 2006 à 2010, il y a eu des moyennes respectives, de 10,73, 10,79, 10,26 (la plus basse de l’histoire de ce stade), 10,41 et 10,59 points par match.

Cela est très loin de l’astronomique moyenne de 15,02 points par match qui avait été enregistrée lors de la saison 1996, alors qu’il y avait eu un total de 1 217 points marqués en 81 matchs, dont 658 par les Rockies, une moyenne de 8,12 par rencontre.

Pour illustrer un peu plus ce fait particulier, les 658 points marqués à domicile par les Rockies, étaient huit de plus que les 650 marqués par les Phillies de Philadelphie pour la totalité de leur calendrier de 162 matchs, lors de cette saison-là !

Il y a eu deux autres saisons où cette moyenne fut très élevée, car en 1999, on a eu une moyenne de 14,79 (1 198 points en 81 matchs, dont 572 par les Rockies) et en l’an 2000, alors qu’il y avait eu un total de 1 164 points marqués en 81 matchs (633 par les Rockies), une moyenne de 14,37 par rencontre.

L’ATTAQUE À DOMICILE DES ROCKIES DU COLORADO

SAI.-PJ-V—D--PP-MOY.-PC-MOY.-TOT-MOY.

1993–81-39–42-489 (6,04)-551 (6,80)-1040 (12,84)

1994–57-25–32-317 (5,56)-356 (6,25)-673 (11,81)

1995–72-44–28-485 (6,74)-490 (6,81)-975 (13,54)

1996–81-55–26-658 (8,12)-559 (6,90)-1217 (15,02)

1997–81-47–34-545 (6,73)-501 (6,19)-1046 (12,91)

1998–81-42–39-526 (6,49)-505 (6,23)-1031 (12,73)

1999–81-39–42-572 (7,06)-626 (7,73)-1198 (14,79)

2000–81-48–33-633 (7,81)-531 (6,56)-1164 (14,37)

2001–81-41–40-554 (6,84)-531 (6,56)-1085 (13,40)

2002–81-47–34-498 (6,15)-491 (6,06)-989 (12,21)

2003–81-49–32-517 (6,38)-450 (5,56)-967 (11,94)

2004–81-38–43-496 (6,12)-532 (6,57)-1028 (12,69)

2005–81-40–41-451 (5,57)-447 (5,52)-898 (11,09)

2006–81-44–37-456 (5,63)-413 (5,10)-869 (10,73)

2007–81-51–31-478 (5,90)-396 (4,89)-874 (10,79)

2008–81-43–38-411 (5,07)-420 (5,19)-831 (10,26)

2009–81-51–30-464 (5,73)-379 (4,68)-843 (10,41)

2010–81-52–29-479 (5,91)-379 (4,68)-858 (10,59)

2011–68-35–33-385 (5,66)-348 (5,12)-733 (10,78)

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Une séquence irrésistible pour Carlos Gonzalez des Rockies du Colorado



En parlant des Rockies du Colorado, le voltigeur Carlos Gonzalez, semble frapper tout ce qui bouge depuis près d’un mois, lui qui connaît une période vraiment productive au bâton.

Auteur en date du 11 août, d’une moyenne de ,280 avec 16 circuits et 60 points produits en 98 matchs, le frappeur gaucher vient d’exploser, ayant récolté au moins un coup sûr dans 18 de ses 21 derniers matchs, frappant pour une moyenne de ,366, huit circuits et 27 points produits, depuis le 12 août dernier.

En 119 matchs, il présente une moyenne globale de ,296 avec 24 circuits, 87 points produits et 19 buts volés, lui qui avait connu une excellente saison en 2010, frappant pour une moyenne de ,336, 34 circuits, 117 points produits et 26 buts volés, en 145 matchs.

Il est vraiment plus à l’aise au Coors Field, qu’à l’étranger, car il présente une moyenne de ,332 avec 15 circuits et 58 points produits en 60 matchs à domicile, comparativement à une moyenne de ,254, neuf circuits et seulement 29 points produits, lors de ses 59 rencontres disputées à l’étranger.

Soulignons que Gonzalez, qui aura 26 ans le 17 octobre, a été obtenu des A’s d’Oakland, avec Greg Smith et Huston Street, en retour de Matt Holliday, le 10 novembre 2008.

Les Rockies lui ont témoigné une grande confiance, car ils lui ont fait signé un contrat de 75 000 000 $ pour les six prochaines saisons, dont un salaire de vingt millions pour la dernière année (2017).

Pas mal pour un joueur qui n’a jamais été repêché par une équipe, lui qui avait signé un contrat de joueur amateur, le 3 août 2002, avec les Diamondbacks de l’Arizona.

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