Les Giants de San Francisco sont chanceux, Matt Cain, Barry Zito et Tim Lincecum ont des saisons atroces

Les trois lanceurs ont un dossier combiné de 14-22 en 57 départs …

S’ils veulent remporter une deuxième série mondiale de suite ou tout au moins participer aux éliminatoires, les Giants de San Fraicsico auront besoin d’un meilleur rendement de la plupart de leurs lanceurs, mais encore plus du trio formé de Matt Cain, Barry Zito et TIm Lincecum, qui ont été vraiment ordinaires lors de la première tranche du calendrier.



En effet, les trois artilleurs n’ont pas offert le rendement espéré, affichant un rendement combiné de 14–22 (,389) avec une moyenne très élevée de 4,72 en 57 matchs, les trois ayant des fiches perdantes.

Tim Lincecum, qui a réussi un match sans point ni coup sûr samedi dernier, connaît une deuxième saison difficile de suite, lui qui a un dossier de 5–9 avec une moyenne de 4,26 après 19 rencontres, alors qu’en 2012 sa fiche fut de 10–15 (record personnel de défaites) et sa moyenne de 5,18 en 33 matchs, fut la pire de toute sa carrière.

Dans le cas de Barry Zito, suite à un excellente saison, où il fut 15–8 avec une moyenne de 4,15 en 32 matchs et aussi à un bon début de saison (fiche de 4–3 avec une moyenne de 3,88 en 11 matchs), il présente une fiche globale de 4–7 avec une moyenne de 4,88 en 19 matchs, lui dont le rendement est de 0–4 avec une moyenne de 6,42 lors de ses huit derniers départs, ayant signé sa dernière victoire le 30 mai dernier, 5 à 2, face aux A’s d’Oakland, dans un match inter-ligues.

Le cas le plus difficile à comprendre est celui de Matt Cain, qui après avoir présenté une fiche de 16–5 avec une moyenne de 2,79 en 32 matchs l’an dernier, se retrouve avec un rendement de 5–6 avec une très haute moyenne de 5,06 en 19 rencontres cette année.

On dirait que malgré sa moyenne élevée de 5,06, il a été malchanceux dans les circonstances, car même s’il a connu cinq matchs atroces (six points mérités ou plus), il fut mal appuyé en d’autres occasions et fut victime d’une grosse manche de ses adversaires, ce qui lui valait la plupart du temps des défaites.

Dans plusieurs départs, il a assez bien lancé pour gagner, mais il ne recevait pas le support offensif de ses coéquipiers pour signer la victoire.

Son dernier gain remonte au 13 juin dernier, 10–0, face aux Pirates de Pittsburgh, match dans lequel il avait concédé deux coups sûrs en 6,2 manches de travail.

Sa fiche est de 0–3 avec une moyenne de 6,38 lors de ses cinq derniers matchs disputés depuis le 18 juin, mais après avoir lancé un superbe match dans lequel il n’a pas été impliqué dans la décision, concédant un seul point mérité en 8,0 manches (revers de 2 à 1, face aux Rockies du Colorado le 29 juin), il a été matraqué de 11 points mérités en seulement 3,0 manches lors de ses deux derniers départs, les deux à domicile !

Il a concédé huit points mérités en 2,1 manches lors d’un revers de 10–2 face aux Dodgers de Los angeles le 5 juillet et pis, lors de son dernier match, un revers de 7–2 contre les Mets de New York, mercredi, le 10 juillet, il a connu la plus courte sortie de sa carrière, concédant trois points mérités en 0,2 manches, allouant deux coups sûrs et trois buts sur balles pour amorcer cette rencontre.

On sait qu’il avait réussi un match parfait de 13 juin 2012, un gain de 10–0, face aux Astros de Houston, au AT&T Park.



Le seul partant qui a été fiable est Madison Bumgarner, dont la fiche est de 10–5 avec une bonne moyenne de 3,02 en 19 rencontres, car l’autre artilleur du groupe Ryan Vogelsong n’a pu faire mieux qu’une fiche de 2–4 avec une moyenne astronomique de 7,19 en seulement neuf matchs.

Lorsque quatre de vos cinq artilleurs partants ont des fiches perdantes, il est difficile pour une équipe de présenter un rendement victorieux, mais les Giants ont la chance d’évoluer dans la section Ouest de la Ligue nationale et cette division est faible cette année.

La troupe de Bruce Bochy, dont la fiche est de 43–51 en 94 matchs, ne pourrait choisir un meilleur moment pour retrouver le chemin du succès, car elle recevra la visite des Diamondbacks de l’Arizona, les meneurs de la section Ouest pour une série de trois matchs en cette reprise des activités.

Les Giants ont un excellent rendement de 27–20 en 47 matchs contre les quatre autres équipes de leur section cette saison, 8–5 en 13 matchs contre les Padres de San Diego, 7–6 en 13 matchs contre les Rockies du Colorado, 6–6 en 12 matchs contre les Dodgers de Los Angeles et 6–3 en neuf matchs contre les Diamondbacks de l’Arizona.

Le championnat de la section Ouest de la Ligue nationale sera possiblement la seule chance de voir les Giants être en mesure de participer aux séries de fin de saison, car leur retard sur les deux autres équipes qui auront accès aux éliminatoires est encore plus prononcé.



En attaque, Les Mets ont marqué plus de points que les Yankees !

Ils totalisent 376 points contre 373 pour les Bombardiers du Bronx

Une statistiques qui frappe en cette première tranche du calendrier : les Mets de New York ont marqué plus de points que les Yankees en 2013 !



En effet, la formation dirigée par Terry Collins totalise 376 points en 91 matchs, alors que celle de Joe Girardi n’a marqué que 373 fois en 95 rencontres.

On sait que les Yankees ont été frappés par des blessures à presque tous leurs meilleurs joueurs, Derek Jeter, Alex Rodriguez, Mark Teixeira et Curtis Granderson, alors que du côté des Mets, on y retrouve plusieurs joueurs inconnus et d’autres comme Ike Davis qui ne connaissent pas une bonne saison.

Les Yankees, dont la fiche est de 51–44 luttent farouchement pour une place dans les éliminatoires, accusent un retard de 6,0 matchs sur les Red Sox de Boston (qu’ils affrontent dans une série de trois matchs à domicile, de vendredi à dimanche) et de 3,0 matchs sur les Rangers du Texas, au 5e rang de la Ligue américaine, alors que les Mets, dont le rendement est de 41–50, n’ont pas beaucoup d’espoir d’y participer en 2013, eux qui ont un retard de 11,0 matchs sur les meneurs de leur section, les Braves d’Atlanta et de 10,0 matchs sur les Nationals de Washington, qui détiennent le 5e rang dans la Nationale.

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Beaucoup moins de circuits au Coors Field de Denver cette saison …

Les Rockies du Colorado ont réussi presque le même total de circuits à l’étranger qu’à domicile !

En cette saison 2013, on réalise que l’air de Denver semble différent des autres années, car la balle voyage beaucoup moins qu’auparavant.



En effet, les Rockies du Colorado dont la fiche est de 46–50 en 96 matchs, ont un rendement de 20–29 en 49 matchs à l’étranger et de 26–21 en 47 matchs au Coors Field, mais ce qui frappe le plus est qu’ils ont réussi 108 circuits, 56 à domicile et 52 à l‘étranger.

Ils affichent une moyenne collective de ,265 avec 163 doubles, 21 triples et 108 circuits en 96 rencontres, dont un rendement de ,282 avec 83 doubles, 19 triples et 56 circuits en 47 matchs au paradis des frappeurs qu’est le Coors Field et leur total de circuits se retrouve au 7e rang, à égalité avec les Braves d’Atlanta, alors que les Orioles de Baltimore, avec 68 circuits au Camden Yards et les Cubs de Chicago, avec 66 longues balles au Wrigley Field, sont les deux équipes qui dominent à domicile à ce chapitre.

Le plus surprenant est de constater qu’ils ont réussi 52 circuits à l’étranger, seulement quatre de moins qu’au Coors Field, eux qui occupent le 10e rang des majeures, liste dominée par les Orioles de Baltimore (64), qui devancent les Mariners de Seattle (61).

Malgré tout, les Rockies ont marqué beaucoup plus de points au Coors Field qu’à l’étranger

Ils ont marqué 246 points en 47 matchs locaux, une moyenne de 5,23 par match, comparativement à 180 points en 49 matchs (une moyenne de 3,67) à l’extérieur.

Leur moyenne au bâton à domicile est au 3e rang des majeures, derrière celle des Tigers de Detroit (,299), au Comerica Park et celle des Red Sox de Boston (,293), au Fenway Park.

Il faut souligner que lors de la première tranche du calendrier, certains frappeurs ont été absents, dont Troy Tulowitzki, qui a raté 32 matchs et aussi Todd Helton, qui s’est absenté durant 29 rencontres, ce qui a affaibli l’attaque de la formation.

C’est au monticule que le changement est vraiment frappant !

On constate que les changements les plus importants se trouvent au monticule, car les Rockies ont une moyenne de points mérités de 4,19 en 96 matchs, au 22e rang des majeures, eux qui avaient l’habitude de croupir dans les bas fonds du baseball depuis leur entrée dans la Ligue nationale en 1993.

L’an dernier, ils avaient présenté une astronomique moyenne de 5,22, au dernier rang des majeures, eux qui lors de la saison 1999 avaient même présenté une moyenne de 6,01 en 162 matchs.

Depuis 2009, on dirait que les choses s’améliorent pour eux au monticule, car ils ont présenté des moyennes de points mérités respectives de 4,22, 4,14, 4,43 et de 5,22 et la moyenne de 4,19 de l’actuelle saison pourrait être l’une des meilleurs de l’histoire de l’équipe, le record ayant été enregistré en 2010 (4,14).

La statistique qui frappe l’imaginaire est celle du total de circuits concédés, car les Rockies n’ont été victimes que de 74 longues balles, le 3e plus bas total des majeures, étant devancés par les Cardinals de St. Louis (63) et les Pirates de Pittsburgh (71).

Soulignons que ce sont encore les Orioles de Baltimore qui sont au sommet de la liste, eux qui ont concédé pas moins de 123 circuits en 96 matchs, cinq de plus que les Astros de Houston.

Au Coors Field, les Rockies ont concédé seulement 40 circuits en 47 matchs, le 10e plus bas total des majeures à domicile et ils ont été victimes de 34 longues balles à l’étranger.

Soulignons que l’an dernier, les Rockies avaient concédé 198 circuits, le 2e plus haut total des majeures, six de moins que les Blue Jays de Toronto et l’équipe de Denver avait été victime de 118 circuits en 81 matchs au Coors Field, le plus haut total des majeures localement.

Dans leur rotation actuelle, il y a trois lanceurs qui ont des statistiques intéressantes, Tyler Chatwood, auteur d’une fiche de 5–3 avec une superbe moyenne de 2,56 en 12 matchs, Jorge De La Rosa, fiche de 9–5 avec une moyenne de 3,21 en 19 rencontres et aussi Jhoulys Chacin, dont le rendement est de 9–4 avec une moyenne de 3,50 en 18 matchs.

Dans le cas de De La Rosa, il affiche une meilleure moyenne au Coors Field (3,15, fiche de 5–1 en huit matchs), qu’à l’étranger (3,25, fiche de 4–4 en 11 rencontres), une rareté pour un artilleur des Rockies.



S’ils veulent avoir des chances de participer aux éliminatoires, les Rockies doivent faire belle figure d’ici la fin du calendrier, eux qui amorcent en ce vendredi, une série de trois matchs face aux faibles Cubs de Chicago, au Coors Field.

Soulignons que De La Rosa, qui devrait être le partant du match de ce vendredi, a une fiche parfaite de 4–0 avec une minuscule moyenne de 2,05 en huit matchs à vie contre les Cubs de Chicago.

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