Les matchs décidés par un point, les Orioles de Baltimore volent très bas !

Après avoir dominé les majeures en 2012, ils en arrachent à ce chapitre en 2013

Même s’ils connaissent une autre bonne saison, on peut dire que les Orioles de Baltimore semblent avoir perdu leur confiance dans les matchs décidés par un point, car ils en arrachent lors du présent calendrier régulier.



En effet, la formation dirigée par Buck Showalter, dont le rendement est de 53–43 après 96 matchs, n’a pu faire mieux qu’un dossier de 13–14 (moins un) dans ses 27 matchs décidés par un point, incluant un rendement de 5–3 (plus deux) dans les rencontres qui ont nécessité des manches supplémentaires.

Pour illustrer la dégringolade des Orioles, soulignons que l’an dernier, ils avaient été la meilleure des 30 formations des majeures, terminant avec un rendement de 29–9 (plus 20) dans leurs 38 rencontres décidées par un seul point d’écart, incluant un dossier extraordinaire de 16–2 (plus 14, le meilleur des majeures également) dans les rencontres qui avaient nécessité des manches supplémentaires.

Les Orioles avaient présenté un rendement global de 93–69 (,574) en 162 matchs, terminant avec un mince retard de seulement 2,0 matchs sur les Yankees de New York et ils avaient participé aux séries éliminatoires pour la première fois depuis 1997.

Le rendement du releveur Jim Johnson n’est pas étranger à cette fiche dans les rencontres serrées, car même s’il domine les majeures avec 33 sauvetages, il a une fiche de victoires-défaites de 2–7 et a saboté pas moins de six missions dans cette première tranche du calendrier.

L’an dernier, Johnson avait présenté un dossier de 2–1 et dominé les majeures avec 51 sauvetages en 54 missions lors de ses 71 présences au monticule.

C’est donc dire qu’il a déjà saboté deux fois plus de missions cette saison (6) que durant toute la saison dernière (3).

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Jacoby Ellsbury, un autre championnat pour les vols de buts ?

Aprés avoir remporté ce titre en 2008 et 2009, il vise celui de 2013

Tout indique que le voltigeur de centre Jacoby Ellsbury, des Red Sox de Boston, a retrouvé sa forme des beaux jours et il s’avère à nouveau un voleur de buts de premier plan en cette saison 2013, lui qui vise un 3e titre de la Ligue américaine.



En effet, après avoir remporté la palme avec 50 larcins en 2008 et un sommet personnel de 70 en 2009, Ellsbury, qui fut blessé en 2010, ne disputant que 18 matchs et aussi l’an dernier (seulement 74 rencontres), totalise 36 réussites en 39 tentatives, lui qui domine les majeures actuellement, deux de plus que Everth Cabrera, des Padres de San Diego, dans la Ligue nationale.

En 2011, il avait frappé 32 circuits, contre 27 pour tout le reste de sa carrière !

S’il y a une statistique qui frappe dans la carrière de Ellsbury c’est bien celle de son total de circuits en 2011, car il avait vraiment reçu une injection de puissance lors de cette saison-là, frappant 32 longues balles en 158 matchs et soulignons que cela représente plus de circuits que pour tout le reste de sa carrière, lui qui n’a frappé que 27 longues balles en 510 matchs de 2007 à 2010 et depuis 2012 et son sommet personnel fut de neuf circuits en 145 matchs lors de la saison 2008.

Même s’il n’a jamais frappé avec beaucoup de puissance, il demeure un joueur vraiment complet, qui combine bien l’attaque, la vitesse et aussi la défense, lui qui excelle au champ centre de la formation de John Farrell.

Cette saison, il présente une moyenne de ,301 avec trois circuits et 33 points produits en 87 matchs cette saison, lui qui en 2011 avait présenté une moyenne de ,321 avec 32 circuits, 105 points produits et 39 buts volés en 158 matchs, terminant au 2e rang pour le titre du joueur par excellence, derrière le lanceur Justin Verlander, des Tigers de Detroit.

Soulignons que le voltigeur, qui aura 30 ans le 11 septembre prochain, a réussi le 30 mai dernier, pas moins de cinq larcins (une nouvelle marque d’équipe), dans un gain de 9–2 face aux Phillies de Philadelphie, au Citizens Bank Park, dans un match inter-ligues.

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