NEW YORK - Le nombre de tests de dépistage de substances interdites dans le baseball majeur a fortement chuté depuis le début de la pandémie du coronavirus.

Il y a eu 3733 échantillons d'urine et 412 échantillons de sang collectés pour les tests d'hormone de croissance humaine au cours de l'année se terminant avec la Série mondiale, a dit l'administrateur du programme indépendant Thomas M. Martin dans son rapport annuel, mardi.

Il s'agit d'une baisse par rapport aux 9332 échantillons d'urine et 2287 échantillons de sang collectés durant l'année se terminant avec la Série mondiale de 2019.

« La baisse du nombre de tests résulte de la pandémie et de la fermeture prolongée du laboratoire antidopage accrédité par l'AMA à Montréal », a écrit Martin.

Le début de la saison régulière a été retardé de la fin mars à la fin juillet. Le calendrier de chaque équipe est passé de 162 matchs à 60.

Il y a eu 10 tests positifs pour les substances améliorant les performances: deux pour le stanozolol (Robinson Cano et Victor Alcantara), cinq pour le boldenone (Francis Martes, Pablo Reyes, Domingo Leyba, Emmanuel Clase et Edgar Santana) et trois pour le dehydrochlorméthyltestostérone (DHCMT) (Justin Lawrence, Tres Barrera et Kent Emanuel).

Quatre-vingt-onze exemptions d'utilisation thérapeutique ont été accordées, 90 pour le trouble d'hyperactivité avec déficit de l'attention et une pour l'hypersomnie.

Il s'agit d'une baisse par rapport à 94 pour l'année précédente, qui comprenait 90 pour le TDAH et un pour l'hypersomnie, l'hypogonadisme et les maladies rénales.