Yelich s'estime chanceux d'avoir signé avant la pandémie
MLB dimanche, 5 juil. 2020. 17:50 samedi, 14 déc. 2024. 20:02MILWAUKEE - Le voltigeur des Brewers de Milwaukee, Christian Yelich, reconnaît qu'il a été chanceux de pouvoir parapher une nouvelle entente avant que la pandémie ne change la donne à bien des égards.
Le 6 mars dernier, les Brewers ont tenu une conférence de presse pour annoncer que le lauréat du titre du joueur par excellence dans la Ligue nationale en 2018 venait d'accepter les termes d'un nouveau contrat de neuf ans, d'une valeur de 215 millions US$. Quelques jours plus tard, le baseball majeur a toutefois été contraint de mettre un terme au camp d'entraînement printanier en raison de la pandémie de COVID-19.
L'entente entre les deux parties a été finalisée avant que la ligue souffre d'une lourde perte de revenus due à la pandémie.
« À la fin de la journée, c'est vraiment ici que je voulais être, a déclaré Yelich, dimanche. Je l'ai beaucoup dit au moment où nous avons tenu la conférence de presse, il y a de ça des lunes maintenant, il me semble.
« Mais, je l'ai fait, tout d'abord parce que j'ai vraiment aimé jouer ici. Aussi, tu ne sais jamais ce qui peut arriver dans le futur. Je mentirais si je vous disais que je savais qu'une pandémie allait frapper, mais c'est un peu la façon dont ça s'est déroulé. »
Yelich écoulait les deux dernières années de son contrat avant d'accepter de se lier au club pour l'équivalent du restant de sa carrière. Le voltigeur de 28 ans est devenu l'une des figures de proue des Brewers lors de son acquisition des Marlins de Miami, en janvier 2018.
Yelich a été sacré joueur par excellence de la Nationale à sa première saison dans l'uniforme des Brewers et a été relégué au second rang l'an dernier, tout juste derrière Cody Bellinger des Dodgers de Los Angeles. Il a remporté le titre du meilleur frappeur de la Ligue nationale lors des deux dernières campagnes et a aidé les Brewers à se qualifier pour les séries éliminatoires lors de deux saisons consécutives pour la première fois depuis 1981 et 1982.
Bien que sa dernière saison ait pris fin abruptement le 10 septembre après qu'il ait subi une fracture au genou, Yelich est maintenant en pleine santé.
« C'est l'une des choses qui m'a rendu le plus heureux aujourd'hui en parcourant le terrain; de pouvoir regarder l'un des meilleurs joueurs du circuit s'adonner à une séance de pratique au bâton, c'est excitant, a reconnu le gérant des Brewers, Craig Counsell, samedi, juste avant que toute l'équipe prenne part à un entraînement.
Yelich a assuré qu'il n'avait jamais envisagé de ne pas jouer cette saison, bien qu'il comprenne pourquoi les autres pourraient le faire, et il s'attend à ce que plus de joueurs reviennent sur leur position au cours du camp d'entraînement.
« Vous allez avoir des gars avec des perspectives différentes sur ce virus, a souligné Yelich. Certains seront inquiets. Certains ne le seront pas. Mais nous devons être respectueux des opinions de chacun et nous devons prendre toutes les précautions possibles, être de bons coéquipiers et nous devons faire de notre mieux pour bien faire. À la fin de la journée, ça reste de l'inconnu. Nous pourrions tout faire correctement et contracter le virus quand même. »
Les attentes des Brewers seront grandes envers Yelich. Pour la première fois de son histoire, le club tentera de participer aux séries éliminatoires pour une troisième saison d'affilée.
Le voltigeur croit que son équipe a tout ce qu'il faut pour connaître du succès, malgré la saison écourtée. Il comprend toutefois qu'un bon départ sera nécessaire pour passer à travers le calendrier de 60 matchs avec brio.
« Cette année, ce sera unique dans la mesure où nous ne savons tout simplement pas ce qui va advenir de qui que ce soit, a expliqué Yelich. Vous allez voir de très bons joueurs connaître une très mauvaise saison. Ça va arriver. Et non seulement chez les joueurs, mais ça va arriver chez les lanceurs aussi. Les équipes n'auront pas une grande marge de manoeuvre pour que tout se place. Donc, pour les clubs qui vont connaître un début de saison en dents de scie ou carrément un mauvais départ, ce sera difficile de remonter la pente. »
À lire également