MIAMI - Le lanceur gaucher Adam Conley, des Marlins de Miami, a toujours hâte d'effectuer son prochain tir. Il travaille vite, et il dit à la blague qu'il aimerait bien avoir un départ à tous les quatre jours, comme à l'ancienne.

Sans surprise, il peut difficilement attendre avant d'affronter les Brewers à nouveau.

Le 29 avril, Conley n'a pas donné de coup sûr en sept manches et deux tiers, à Milwaukee, mais on a dû le retirer du match car il avait fait 116 tirs, un sommet en carrière. Il a au moins signé la victoire.

Sa prochaine sortie sera mardi contre ces mêmes Brewers, à Miami. Il s'attend à plus d'embûches cette fois-ci.

« Je vais avoir à l'esprit ce que j'ai réussi, mais c'est un nouveau jour, a dit Conley, un athlète de 25 ans de la région de Seattle. Ce ne sera pas la même chose, d'autant plus que le stade sera différent. Je vais faire de mon mieux. De leur côté, ils vont espérer me chasser du match dès la deuxième manche. »

Après son gain à Milwaukee, Conley a battu les D'Backs en n'allouant que deux coups sûrs en cinq manches et un tiers.

L'adversaire ne frappe que pour ,200 contre lui, et il a obtenu 34 retraits au bâton en 32 manches et un tiers.

Avec sa fiche de 2-1 et sa moyenne de 3,06, il est l'une des raisons qui expliquent la tenue respectable des Marlins (16-14 avant leur match de lundi).

Choix de deuxième tour en 2011, Conley a fait ses débuts l'an dernier, affichant un dossier de 4-1 et une moyenne de 3,76.

Il croit qu'un tempo accéléré au monticule contribue à son succès.

« Si de lancer à chaque huit ou 10 secondes peut compliquer la tâche aux frappeurs, je vais le faire, dit-il. La défense apprécie et le frappeur a moins de temps pour penser à ce qui s'en vient. »

Son gérant Don Mattingly est bien d'accord avec cette philosophie.

« Vous frappez une fausse balle, vous levez les yeux et il est déjà prêt, a dit Mattingly. En travaillant vite, il réussit à déconcentrer certains frappeurs. »