Rogers considère vendre certains actifs, dont les Blue Jays de Toronto
MLB mercredi, 6 déc. 2017. 09:23 mercredi, 6 déc. 2017. 13:12TORONTO - Rogers Communications songerait à se départir de son club de baseball professionnel, les Blue Jays de Toronto, ainsi que de sa participation dans Cogeco afin de libérer des capitaux qu'elle pourrait ainsi dédier à ses principales activités de communications.
Le chef de la direction financière du géant des médias, Tony Staffieri, a déclaré mardi que la compagnie cherchait des façons d'obtenir une certaine valeur des Blue Jays, « un actif d'une grande valeur pour (Rogers) pour lequel (ils) ne reçoivent pas tout le mérite ».
Il n'a pas évoqué d'acheteurs potentiels ni précisé si une entente pourrait comprendre le Rogers Centre, domicile du club, ou encore quelle était la valeur de l'équipe.
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« Soyons clairs : il n'y a rien d'imminent que nous nous apprêtons à annoncer, a-t-il précisé. Mais nous étudions assurément quelques options. Nous souhaiterions conserver ce contenu sans que ces capitaux soient nécessairement liés à nos comptes. »
M. Staffieri a ajouté que la compagnie évaluait actuellement son budget d'achats pour 2018 et que l'accent serait mis sur la croissance des revenus et de meilleures marges de profits pour ses divisions de téléphonie sans fil et de câblodistribution.
Il a fait ces déclarations lors de la conférence UBS Global Media and Communications, présentée à New York. La transcription a été fournie par Thomson Reuters.
Rogers avait précédemment indiqué vouloir obtenir plus de valeur pour ses actifs, dont les Jays. Les commentaires de M. Staffieri sont venus préciser cette pensée.
Selon lui, la compagnie souhaite toujours détenir les droits de télédiffusion (qui sont au coeur de ses activités), mais qu'elle n'a pas besoin de posséder une équipe pour ce faire, rappelant l'entente de 12 ans avec la Ligue nationale de hockey.
« Quand on regarde notre portefeuille d'actifs, les médias n'en représentent qu'une faible part », a noté M. Staffieri.
Toutefois, il a ajouté que les contenus sportifs continuaient de générer des marges « importantes » et pouvaient venir complémenter les activités de téléphonie et de câblodistribution de Rogers.
« Notre attention du côté des médias sera toujours tournée vers les sports. Ne vous attendez donc pas à une expansion du côté des médias, si ce n'est que pour consolider les actifs sportifs que nous détenons déjà », a-t-il souligné.
En ce qui a trait à l'investissement de la compagnie dans Cogeco et Cogeco Communications, M. Staffieri a indiqué que les capitaux de la compagnie « pouvaient probablement être mieux utilisés ».
« Nous espérions quelques bénéfices stratégiques avec Cogeco, mais ceux-ci semblent de plus en plus éloignés », a-t-il dit.
D'après les données compilées par Thomson Reuters, Rogers est le principal actionnaire de Cogeco, avec 5,97 millions d'actions, soit environ 40,7 pour cent des titres en circulation. Le conglomérat torontois détient également 31,61 pour cent, ou 10,69 millions des actions, de Cogeco Communications.
À la Bourse de Toronto, le titre de Cogeco a clôturé à 92,50 $, en recul de 2,24 $, ou 2,36 pour cent, tandis que celui de Cogeco Communications a abandonné 2,38 $, ou 2,65 pour cent, terminant à 87,44 $.