Trevor Bauer a fait ses devoirs avant de s'entendre avec les Dodgers
MLB jeudi, 11 févr. 2021. 21:06 dimanche, 15 déc. 2024. 14:04LOS ANGELES - Avant de signer son nom au bas du contrat avec les Dodgers, Trevor Bauer s'est renseigné auprès d'anciens joueurs de l'équipe.
« Tout le monde n'avait que de grandes éloges », a dit le gagnant du Cy Young de la Nationale en 2020.
« Je n'ai pas entendu quoi que ce soit de négatif. »
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Bauer a été présenté aux médias sur le terrain du Dodger Stadium, accompagné du gérant Dave Roberts et d'Andrew Friedman, qui préside les opérations baseball, pour Los Angeles.
Dans sa jeunesse, Bauer allait à ce stade avec son père, écoutant Vin Scully avec des écouteurs. Natif de North Hollywood, il est allé à l'école secondaire à Santa Clarita et a joué avec UCLA.
Jeudi, le droitier a enfilé le chandail numéro 27, lui qui a reçu un pacte de trois ans.
« Je veux faire partie d'une organisation qui peut gagner, a dit Bauer. J'ai fini deuxième dans la NCAA et dans les majeures, et j'en ai assez. »
La saison dernière, il a mené la Nationale avec une moyenne de 1,73.
Également à son dossier, par contre: deux incidents liés à des propos en ligne, dont un cas où une étudiante universitaire l'a accusé de harcèlement, sur Internet.
Bauer a gazouillé qu'elle était « obsédée par moi ».
« J'ai appris de ces histoires, a dit Bauer. J'ai passé beaucoup de temps à essayer de voir d'autre perspectives. Je fais de mon mieux pour m'améliorer - sur les médias sociaux, sur le terrain, dans le vestiaire et dans la vie en général. »
Friedman y a fait écho.
« Il a abordé avec nous des erreurs du passé, et nous en sommes sortis avec un bon sentiment. Je crois qu'il sera un très bel ajout sur le terrain, dans la chambre des joueurs et dans la communauté. »
Avec Cincinnati en 2020, Bauer a montré une fiche de 5-4 et a retiré 100 frappeurs au bâton, en 11 départs.
Joueur étoile en 2018, avec Cleveland, il a aussi lancé pour l'Arizona.
En neuf saisons, sa fiche globale est 75-64, avec une moyenne de 3,90.
Bauer a déjà exprimé une volonté de lancer aux quatre jours; c'était la norme dans les années 1970, et jusqu'au milieu des années 1980.
« Ce n'est pas une opinion égoïste, a t-il dit. Plusieurs raisons m'amènent à penser que je serais ainsi un meilleur lanceur, ce qui serait bénéfique pour le club. »
« Ce pourrait l'être pour d'autres joueurs de l'organisation aussi. Mais ce n'est pas moi qui décide ce genre de choses, bien sûr. »