Le canadien Joey Votto connaît une autre saison extraordinaire



Tout comme lors des deux dernières saisons, le premier-but Joey Votto, des Reds de Cincinnati, connaît une autre excellente année.

Le premier-but, natif de Toronto, qui aura 28 ans le 10 septembre, présente une moyenne de ,328 avec 24 circuits et 84 points produits en 129 matchs, comparativement à une moyenne de ,324, 37 circuits et 113 points produits, en 150 matchs, l’an dernier et une moyenne de ,322 avec 25 circuits et 84 points produits, en 131 matchs, lors de la saison 2009.

Lors de ses huit derniers matchs, le frappeur gaucher a vraiment bien frappé la balle, car sa moyenne est de ,500 (12 coups sûrs en 24 présences au bâton), avec pas moins de cinq circuits, 12 points produits et aussi une moyenne de présence sur les buts de ,625 et une incroyable moyenne de puissance de 1,125, lui qui dont le total de buts est de 27 (12 simples et cinq circuits), lors de ses 24 dernières présences au marbre !

Depuis le 26 juillet dernier, il semble avoir retrouvé toute sa puissance et son œil au bâton, car il présente une moyenne de ,381, avec 11 circuits, 25 points produits, pas moins de 25 buts sur balles (contre seulement 16 retraits sur des prises), une moyenne de présence sur les buts de ,508 et de puissance de ,804, lors de ses 28 derniers matchs.

Il est de plus en plus sélectif, lui dont la moyenne n’a cessé de grimper depuis 2008, passant de ,297, à ,322, à ,324 et à 328, mais aussi sa fiche de buts sur balles-retraits au bâton, car elle est passée de 59–102, à 70–106, à 91–125 et elle est actuellement à 94–96, lui qui pourrait présenter un total de buts sur balles supérieur à celui de ses retraits au bâton.

En plus d’exceller au bâton, Votto est également efficace en défense, ne commettant que cinq erreurs en 1 204 chances, une efficacité de ,996, dans les 128 matchs où il a évolué au premier-but, ayant été utilisé comme frappeur d’urgence dans une rencontre.

On ne pourra pas accuser Votto d’être un homer, car il a produit 382 points en carrière, autant à l’extérieur qu’à domicile (191) et il présente une moyenne en carrière supérieure à l’étranger (,334), qu’à domicile (,300), lui qui cette année frappe pour ,357 en 65 matchs sur les terrains adverses et ,297 en 64 matchs au Great American Ballpark.

Toutes ces statistiques ne suffiront pas à lui valoir l’honneur de joueur par excellence cette saison, lui qui avait reçu ce titre l’an dernier et qui fut le choix de 2e ronde de l’équipe, au repêchage de 2002.

*

Malchanceux, la 200e victoire de Tim Wakefield, se fait attendre …



On dirait que le mauvais sort empêche le vétéran lanceur Tim Wakefield, des Red Sox de Boston de remporter la 200e victoire de sa carrière, car il semble être malchanceux depuis qu’il a enregistré son 199e gain, il y a maintenant plus d’un mois.

Auteur en date du 24 juillet, d’une fiche de 6–3 avec une moyenne de 5,15 lors de ses 22 premiers matchs (13 départs), il a été incapable de savourer cette 200e victoire, affichant un dossier de 0–2 avec une moyenne de 4,50 lors de ses cinq derniers départs, lui qui a concédé trois points mérités en trois occasions et quatre points mérités, lors des deux autres matchs.

Il n’a pas été favorisé par la chance lors de ces cinq rencontres, car l’attaque et la défense l’ont laissé tomber en quelques occasions.

Le 29 juillet, il perdait 3 à 1, face aux White Sox de Chicago, au U.S. Cellular Field, même s’il n’avait concédé que trois coups sûrs en sept manches, étant victime du brio de Gabe Floyd, qui n’avait également concédé que trois coups sûrs en sept manches, mais un seul point mérité.

Lors du match du 3 août, les Red Sox l’avaient emporté 4 à 3, face aux Indians de Cleveland, mais Wakefield n’avait pas été impliqué dans la décision, car le point victorieux avait été marqué lors de la neuvième manche.

Le 8 août, lors d’une victoire de 8 à 6, face aux Twins du Minnesota, il avait été victime de la défense, qui avait coûté deux points non mérités et il était éligible pour la victoire, mais la relève a concédé le point égalisateur en 8e manche et les Sox avaient triomphé en 9e manche, le privant de cette 200e victoire.

Le 14 août, il perdait 5 à 3, face aux faibles Mariners de Seattle, mais avait lancé un match complet, tout en étant victime de la défense, qui avait coûté un point non mérité.

Finalement, lors de son dernier départ, samedi dernier, il menait 4 à 1, en 6e manche, mais a commencé à être généreux (quatre points mérités en 5,1 manches) et c’est la relève qui a encore flanché, concédant cinq points et privant Wakefield d’une décision encore une fois, lors de ce revers de 9 à 4, face aux Royals de Kansas City.

Il tentera d’atteindre ce plateau en affrontant les A’s d’Oakland, une équipe contre laquelle il présente une fiche à vie de 11–7 avec une moyenne de 4,23 en 41 manches, dont 30 départs.

S’il réussit cet exploit, l’artiste de la balle-papillon, qui a eu 45 ans le 2 août, deviendra le plus vieux lanceur de l’histoire des majeures à atteindre ce plateau, car Charlie Hough est celui qui a réussi ce tour de force le plus tardivement, ayant atteint ce plateau le 5 août 1992, alors qu’il était âgé de 44 ans et 213 jours.

*

Dans une bonne séquence, une autre saison victorieuse pour Tim Hudson des Braves d’Atlanta ?



Irrégulier lors des premières semaines de la saison, le lanceur Tim Hudson, des Braves d’Atlanta, connaît actuellement, ses meilleurs moments et se dirige vers une autre année victorieuse.

Auteur en date du 5 mai, d’un rendement de 4–2 avec une excellente moyenne de 2,86 lors de ses sept premiers départs, et d’un piètre dossier de 1–4 avec une astronomique moyenne de 5,80 lors de ses sept rencontres disputées entre le 10 mai et le 15 juin, il a rebondi, avec un rendement de 8–1 et une superbe moyenne de 1,91 lors de ses 12 derniers matchs, depuis le 20 juin dernier.

Il a été vraiment fiable durant cette séquence, concédant deux points mérités ou moins en neuf occasions et trois poins mérités, dans les trois autres matchs.

Actuellement, sa fiche est de 13–7 avec une moyenne de 3,01 en 26 rencontres, ayant été dominant cette saison, car il n’a permis qu’à une moyenne de 1,07 coureurs par manche d’atteindre les sentiers, la meilleure de sa carrière, lui qui avait affiché une moyenne de 1,08, lors de la saison 2003, alors qu’il portait les couleurs des A’s d’Oakland.

En carrière, Hudson, qui a eu 36 ans le 14 juillet, présente un reluisant dossier de 178–94 (,654) avec une moyenne de 3,30 en 371 matchs (dont 370 départs), lui qui a présenté un dossier gagnant dans chacune de ses 12 premières saisons (aussi dans tous les mois de cette carrière), dont 17–9 avec une moyenne de 2,83 en 34 rencontres l’an dernier.

Il affronte en ce vendredi, les Mets de New York, une équipe contre laquelle il présente un dossier de 1–2 avec une moyenne de 4,80 en trois matchs cette saison et une fiche à vie de 14–8 avec une moyenne de 3,55 en 23 rencontres, dont un rendement de 9–4 avec une moyenne de 3,39 à New York, incluant un dossier de 4–1 avec une moyenne de 2,90 en cinq matchs, au Citi Field.

*