Opération Tommy John pour Strasburg?
Baseball vendredi, 27 août 2010. 10:58 jeudi, 12 déc. 2024. 05:26
WASHINGTON - Les Nationals de Washington ont fait savoir que la recrue vedette Stephen Strasburg a une "déchirure importante" à un ligament du coude droit, et qu'il devra probablement subir une opération de type Tommy John.
Le directeur général Mike Rizzo dit qu'une version plus poussée d'un test d'imagerie par résonance magnétique a révélé l'étendue de la blessure.
Le droitier de 22 ans se rendra sur la côte Ouest pour obtenir un deuxième avis, mais Rizzo s'attend tout de même à ce que Strasburg doive être opéré. Cela le garderait à l'écart pendant une période allant de 12 à 18 mois.
"Je choisis d'être optimiste, a dit Rizzo. L'opération Tommy John en est une qui a donné d'excellents résultats. Le taux de succès de gars qui ont eu cette opération et qui ont gardé leur arsenal de tirs, une fois de retour au jeu, est très bon."
Des douzaines de joueurs des ligues majeures se sont soumis à l'opération depuis que le Dr Frank Jobe y a procédé une première fois au bénéfice de Tommy John des Dodgers de Los Angeles, en 1974.
"C'est un miracle de notre époque, qui montre ce que les médecins peuvent faire pour vous rapiécer, a dit le gérant des Twins Ron Gardenhire en juin, après un match mettant en scène deux partants qui ont subi l'opération, Francisco Liriano et Tim Hudson. Nous savons que tous que le baseball malmène un bras. Nous venons de voir deux gars qui lancent à plus de 90 milles à l'heure, avec des glissantes et plus encore. C'est vous dire qu'il y a des médecins qui font vraiment du bon travail."
Strasburg a dû quitter le match de samedi à Philadelphie lorsqu'il a grimacé et secoué le poignet après un changement de vitesse. Les Nationals avaient d'abord qualifié la blessure comme une élongation à un tendon de l'avant-bras.
La nouvelle met abruptement fin à une première saison des plus prometteuses, pour celui repêché premier au total en 2009. Strasburg a notamment retiré 14 frappeurs au bâton à son tout premier départ, en juin. Il montrait un dossier de 5-3 et une moyenne de 2,91, avec 92 retraits au bâton en 68 manches.
Il y a toutefois eu des contretemps de nature médicale depuis ses débuts, en dépit de tous les efforts des Nationals pour préserver sa santé. Le mois dernier, Strasburg a été placé sur la liste des blessés à cause d'une inflammation à l'arrière de l'épaule droite. Il en était samedi à son troisième départ depuis son retour au jeu.
"Nous l'avons développé correctement et nous avons fait le nécessaire pour le protéger, a dit Rizzo. Ce sont des choses qui arrivent. Des lanceurs flanchent, ils se blessent. Nous ne remettons certainement pas en question ce qui a été fait. Nous sommes frustrés, mais nous ne mettons pas en doute la façon dont nous avons géré sa progression."
Cette blessure est bien la dernière chose dont les Nationals avaient besoin. Le club est en bonne voie de finir dernier de sa section pour la cinquième fois en six ans, depuis qu'il a quitté Montréal, et Strasburg était vu comme le point central de la reconstruction. Les foules sont bien modestes, au Nationals Park, et c'est Strasburg qui a attiré quelques-unes des rares salles combles, lors de ses premiers départs à domicile.
Le directeur général Mike Rizzo dit qu'une version plus poussée d'un test d'imagerie par résonance magnétique a révélé l'étendue de la blessure.
Le droitier de 22 ans se rendra sur la côte Ouest pour obtenir un deuxième avis, mais Rizzo s'attend tout de même à ce que Strasburg doive être opéré. Cela le garderait à l'écart pendant une période allant de 12 à 18 mois.
"Je choisis d'être optimiste, a dit Rizzo. L'opération Tommy John en est une qui a donné d'excellents résultats. Le taux de succès de gars qui ont eu cette opération et qui ont gardé leur arsenal de tirs, une fois de retour au jeu, est très bon."
Des douzaines de joueurs des ligues majeures se sont soumis à l'opération depuis que le Dr Frank Jobe y a procédé une première fois au bénéfice de Tommy John des Dodgers de Los Angeles, en 1974.
"C'est un miracle de notre époque, qui montre ce que les médecins peuvent faire pour vous rapiécer, a dit le gérant des Twins Ron Gardenhire en juin, après un match mettant en scène deux partants qui ont subi l'opération, Francisco Liriano et Tim Hudson. Nous savons que tous que le baseball malmène un bras. Nous venons de voir deux gars qui lancent à plus de 90 milles à l'heure, avec des glissantes et plus encore. C'est vous dire qu'il y a des médecins qui font vraiment du bon travail."
Strasburg a dû quitter le match de samedi à Philadelphie lorsqu'il a grimacé et secoué le poignet après un changement de vitesse. Les Nationals avaient d'abord qualifié la blessure comme une élongation à un tendon de l'avant-bras.
La nouvelle met abruptement fin à une première saison des plus prometteuses, pour celui repêché premier au total en 2009. Strasburg a notamment retiré 14 frappeurs au bâton à son tout premier départ, en juin. Il montrait un dossier de 5-3 et une moyenne de 2,91, avec 92 retraits au bâton en 68 manches.
Il y a toutefois eu des contretemps de nature médicale depuis ses débuts, en dépit de tous les efforts des Nationals pour préserver sa santé. Le mois dernier, Strasburg a été placé sur la liste des blessés à cause d'une inflammation à l'arrière de l'épaule droite. Il en était samedi à son troisième départ depuis son retour au jeu.
"Nous l'avons développé correctement et nous avons fait le nécessaire pour le protéger, a dit Rizzo. Ce sont des choses qui arrivent. Des lanceurs flanchent, ils se blessent. Nous ne remettons certainement pas en question ce qui a été fait. Nous sommes frustrés, mais nous ne mettons pas en doute la façon dont nous avons géré sa progression."
Cette blessure est bien la dernière chose dont les Nationals avaient besoin. Le club est en bonne voie de finir dernier de sa section pour la cinquième fois en six ans, depuis qu'il a quitté Montréal, et Strasburg était vu comme le point central de la reconstruction. Les foules sont bien modestes, au Nationals Park, et c'est Strasburg qui a attiré quelques-unes des rares salles combles, lors de ses premiers départs à domicile.