Red Sox: la magie n'était pas là
Baseball samedi, 8 oct. 2005. 23:14 mercredi, 11 déc. 2024. 07:35
BOSTON (AP) - Il y a tout de même eu l'année dernière. C'est ce que peuvent se dire les Red Sox de Boston, en se remémorant le triomphe de 2004 après une élimination rapide lors des présentes séries.
"On n'a pas réussi à trouver la magie cette année," a résumé le directeur général Theo Epstein samedi au lendemain de l'élimination des siens par balayage face aux White Sox de Chicago lors du premier tour des séries de la Ligue américaine.
"La ligne est mince entre la victoire et la défaite en séries. On n'a pas bien joué en octobre. C'est le genre de choses qui peuvent arriver. Et si c'est le cas pendant trois matches d'affilée, c'est là que la route se termine pour vous."
Le renouveau qu'a amené le championnat de 2004 après 86 ans de disette a peut-être contribué à une nouvelle attitude au sein de l'équipe. Contrairement à d'autres saisons à la conclusion décevante, il n'y a pas de gérant ou de joueur pointé du doigt, et on ne sent pas d'amertume chez les Red Sox version 2005.
Les Red Sox ont dû faire face à plusieurs inconvénients cette saison.
Keith Foulke a eu besoin d'une opération au genou et n'a jamais regagné l'efficacité qu'il a démontré contre les Cardinals de St. Louis lors de la dernière Série mondiale.
Edgar Renteria a connu un mois d'avril misérable au bâton et a terminé la saison avec le plus grand nombre d'erreurs du baseball majeur (30), tandis que Curt Schilling n'a pu atteindre le sommet de sa forme après une opération à la cheville pendant la saison morte.
Les White Sox ont gagné le premier match 14-2, puis une erreur de Tony Graffanino dans le deuxième match a fortement nui aux Red Sox, qui se sont alors inclinés 5-4.
Dans le troisième match, Orlando Hernandez s'est tiré d'une situation de trois coureurs sur les buts et aucun retrait, ce qui représentait la meilleure chance des Red Sox de renverser la vapeur.
"Toute la magie et les honneurs de l'an passé se sont soudainement évaporés, a dit le voltigeur Johnny Damon. "Mais je peux vous dire que tous les gars ont apprécié ce que notre succès a amené. Il y a eu beaucoup de livres et de DVDs qui pouvaient laisser croire que ça avait été facile à accomplir, mais ça ne l'a pas été."
Et il a été encore plus difficile de répéter l'exploit. Graffanino, qui ne s'est joint à l'équipe qu'à la moitié de la saison, a vu la balle lui passer entre les jambes peu avant un circuit de trois points qui donnait les devants aux White Sox lors du deuxième match. On a comparé sa bévue, dans certains quotidiens, à celle de Bill Buckner en 1986, mais il a été chaudement applaudi quand il a été présenté à la foule du Fenway Park lors du match suivant.
"Ça m'a ému de façon incroyable, a dit le principal intéressé. Si je ne m'en étais pas empêché, probablement que j'aurais pleuré."
Ainsi vont les choses en cette nouvelle époque chez les Red Sox, où un an a vraiment fait toute la différence.
"On n'a pas réussi à trouver la magie cette année," a résumé le directeur général Theo Epstein samedi au lendemain de l'élimination des siens par balayage face aux White Sox de Chicago lors du premier tour des séries de la Ligue américaine.
"La ligne est mince entre la victoire et la défaite en séries. On n'a pas bien joué en octobre. C'est le genre de choses qui peuvent arriver. Et si c'est le cas pendant trois matches d'affilée, c'est là que la route se termine pour vous."
Le renouveau qu'a amené le championnat de 2004 après 86 ans de disette a peut-être contribué à une nouvelle attitude au sein de l'équipe. Contrairement à d'autres saisons à la conclusion décevante, il n'y a pas de gérant ou de joueur pointé du doigt, et on ne sent pas d'amertume chez les Red Sox version 2005.
Les Red Sox ont dû faire face à plusieurs inconvénients cette saison.
Keith Foulke a eu besoin d'une opération au genou et n'a jamais regagné l'efficacité qu'il a démontré contre les Cardinals de St. Louis lors de la dernière Série mondiale.
Edgar Renteria a connu un mois d'avril misérable au bâton et a terminé la saison avec le plus grand nombre d'erreurs du baseball majeur (30), tandis que Curt Schilling n'a pu atteindre le sommet de sa forme après une opération à la cheville pendant la saison morte.
Les White Sox ont gagné le premier match 14-2, puis une erreur de Tony Graffanino dans le deuxième match a fortement nui aux Red Sox, qui se sont alors inclinés 5-4.
Dans le troisième match, Orlando Hernandez s'est tiré d'une situation de trois coureurs sur les buts et aucun retrait, ce qui représentait la meilleure chance des Red Sox de renverser la vapeur.
"Toute la magie et les honneurs de l'an passé se sont soudainement évaporés, a dit le voltigeur Johnny Damon. "Mais je peux vous dire que tous les gars ont apprécié ce que notre succès a amené. Il y a eu beaucoup de livres et de DVDs qui pouvaient laisser croire que ça avait été facile à accomplir, mais ça ne l'a pas été."
Et il a été encore plus difficile de répéter l'exploit. Graffanino, qui ne s'est joint à l'équipe qu'à la moitié de la saison, a vu la balle lui passer entre les jambes peu avant un circuit de trois points qui donnait les devants aux White Sox lors du deuxième match. On a comparé sa bévue, dans certains quotidiens, à celle de Bill Buckner en 1986, mais il a été chaudement applaudi quand il a été présenté à la foule du Fenway Park lors du match suivant.
"Ça m'a ému de façon incroyable, a dit le principal intéressé. Si je ne m'en étais pas empêché, probablement que j'aurais pleuré."
Ainsi vont les choses en cette nouvelle époque chez les Red Sox, où un an a vraiment fait toute la différence.