Roy Halladay atteint la perfection
Baseball samedi, 29 mai 2010. 21:27 dimanche, 15 déc. 2024. 05:46
Seulement vingt jours après le match parfait de Dallas Braden avec les Athletics d'Oakland, Roy Halladay a réalisé à son tour cet exploit historique, samedi, muselant les frappeurs des Marlins de la Floride durant la totalité de la rencontre.
L'as lanceur des Phillies de Philadelphie y est allé de la meilleure performance de sa carrière dans un gain de 1-0.
Halladay devient le vingtième lanceur de l'histoire des ligues majeures à réaliser un match parfait, et le deuxième seulement de l'histoire des Phillies, après Jim Bunning en 1964.
C'est la première fois dans l'ère moderne que deux lanceurs complètent des matchs parfaits au cours de la même saison. En fait, deux lanceurs, John Richmond (Worcester) et John Ward (Providence) l'avaient aussi réussi, à cinq jours d'intervalle en 1880.
Halladay a retiré 11 frappeurs sur des prises puis a forcé le frappeur suppléant Ronny Paulino à frapper un roulant pour mettre fin au match.
«Je ne sais pas quoi dire, a admis Halladay. Déjà dans l'enclos, j'atteignais des cibles plus que je ne l'avais jamais fait. J'ai eu l'impression d'avoir emmené ça au monticule.»
Il y a bien eu quelques beaux jeux derrière lui, mais le Doc n'a pas eu besoin d'un grand travail en défensive pour connaître une soirée parfaite. Le lanceur de 33 ans a pratiquement offert un spectacle en solo.
«Ce n'est jamais vraiment quelque chose que vous croyez possible. Pour vrai, une fois que j'ai obtenu les deux retraits en neuvième, j'ai senti que j'avais une chance. On ne s'attend pas à ces choses-là.»
Toujours stoïque au monticule, Halladay (7-3) a laissé voir un large sourire alors que ses coéquipiers se ruaient vers lui pour le féliciter.
«Ça démontre une grande émotion de sa part, a dit le lanceur gaucher des Phillies Jamie Moyer, en riant dans l'abris des joueurs. C'est amusant à regarder.»
Halladay était venu à un retrait de réussir un match sans point ni coup sûr le 27 septembre 1998, contre les Tigers de Detroit, à son deuxième départ dans les majeures seulement. Il portait les couleurs des Blue Jays de Toronto à l'époque. Le frappeur suppléant Bobby Higginson s'était élancé sur le premier lancer effectué contre lui, pour un circuit en solo.
Halladay a donné le crédit au receveur Carlos Ruiz pour sa soirée magique.
«Nous avons senti que nous étions simplement entrés dans la routine tôt dans le match et vers la cinquième ou sixième manche, je ne faisais que suivre 'Chooch'. Je ne peux pas en dire assez sur le travail qu'il a accompli aujourd'hui. Il variait les lancers. Ça me rendait la tâche très facile», a conclu le héros de la soirée.
L'as lanceur des Phillies de Philadelphie y est allé de la meilleure performance de sa carrière dans un gain de 1-0.
Halladay devient le vingtième lanceur de l'histoire des ligues majeures à réaliser un match parfait, et le deuxième seulement de l'histoire des Phillies, après Jim Bunning en 1964.
C'est la première fois dans l'ère moderne que deux lanceurs complètent des matchs parfaits au cours de la même saison. En fait, deux lanceurs, John Richmond (Worcester) et John Ward (Providence) l'avaient aussi réussi, à cinq jours d'intervalle en 1880.
Halladay a retiré 11 frappeurs sur des prises puis a forcé le frappeur suppléant Ronny Paulino à frapper un roulant pour mettre fin au match.
«Je ne sais pas quoi dire, a admis Halladay. Déjà dans l'enclos, j'atteignais des cibles plus que je ne l'avais jamais fait. J'ai eu l'impression d'avoir emmené ça au monticule.»
Il y a bien eu quelques beaux jeux derrière lui, mais le Doc n'a pas eu besoin d'un grand travail en défensive pour connaître une soirée parfaite. Le lanceur de 33 ans a pratiquement offert un spectacle en solo.
«Ce n'est jamais vraiment quelque chose que vous croyez possible. Pour vrai, une fois que j'ai obtenu les deux retraits en neuvième, j'ai senti que j'avais une chance. On ne s'attend pas à ces choses-là.»
Toujours stoïque au monticule, Halladay (7-3) a laissé voir un large sourire alors que ses coéquipiers se ruaient vers lui pour le féliciter.
«Ça démontre une grande émotion de sa part, a dit le lanceur gaucher des Phillies Jamie Moyer, en riant dans l'abris des joueurs. C'est amusant à regarder.»
Halladay était venu à un retrait de réussir un match sans point ni coup sûr le 27 septembre 1998, contre les Tigers de Detroit, à son deuxième départ dans les majeures seulement. Il portait les couleurs des Blue Jays de Toronto à l'époque. Le frappeur suppléant Bobby Higginson s'était élancé sur le premier lancer effectué contre lui, pour un circuit en solo.
Halladay a donné le crédit au receveur Carlos Ruiz pour sa soirée magique.
«Nous avons senti que nous étions simplement entrés dans la routine tôt dans le match et vers la cinquième ou sixième manche, je ne faisais que suivre 'Chooch'. Je ne peux pas en dire assez sur le travail qu'il a accompli aujourd'hui. Il variait les lancers. Ça me rendait la tâche très facile», a conclu le héros de la soirée.