Sans regret, Alex Anthopoulos est prêt pour un retour au travail
MLB mardi, 22 déc. 2015. 09:22 samedi, 14 déc. 2024. 00:32Alex Anthopoulos est sur le point de réintégrer le marché du travail. Dans un long entretien accordé à la Presse Canadienne, l’ancien directeur général des Blue Jays de Toronto affirme qu’il refera surface au début de l’année 2016 tout en se disant résigné devant la possibilité qu’il n’occupera plus jamais un poste de DG d'une équipe du baseball majeur.
« Dès le mois prochain, dès janvier, je serai de retour au boulot, a dit le Montréalais de 38 ans. Ce sera fort probablement pour le compte d’une équipe, mais ce n’est pas certain à 100%. »
Anthopoulos dit avoir considéré des offres pour œuvrer dans le domaine des médias, mais l’appel de sa vocation première était encore trop fort pour qu’il tourne définitivement la page sur cette partie de sa vie.
« Parce que c’est ce que je fais depuis si longtemps et que ma carrière dans le baseball est encore relativement jeune, je ne crois pas que je sois prêt à passer à autre chose. »
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Anthopoulos a surpris le monde du baseball en rejetant une offre de contrat à long terme des Blue Jays quelques jours après l’élimination de l’équipe aux mains des Royals de Kansas City en Série de championnat de la Ligue américaine. Il a éventuellement été remplacé par Ross Atkins, un ancien dirigeant des Indians de Cleveland qui a des atomes crochus avec le nouveau président des Jays, Mark Shapiro.
Le travail qu’Anthopoulos a accompli pendant ses douze années à l’emploi des Jays lui permet aujourd’hui de jouir d’une réputation enviable dans les sphères du baseball. Le magazine Sporting News l’a nommé dirigeant de l’année du baseball majeur la même journée où il a annoncé son départ de Toronto.
Malgré tout, l’ancien employé des Expos s’est fait à l’idée qu’on ne lui confiera peut-être plus jamais les commandes d’un club des majeures.
« Je comprends que je ne serai peut-être plus jamais un directeur général et je suis en paix avec ça. Bien sûr, c’est la perspective que j’ai aujourd’hui. Quand j’ai décidé de ne pas signer de prolongation de contrat, j’étais conscient de cette possibilité. Mais dans toute ma vie, je n’ai jamais basé mes décisions sur une question d’argent. Ultimement, j’essaie de faire ce qui me plaît, ce qui me comble. Je suis peut-être naïf, mais je crois que normalement, le succès suivra. »
Anthopoulos assure qu’il ne regrette pas sa décision d’avoir tourné le dos aux Blue Jays.
« Crois-moi, j’y ai beaucoup réfléchi. J’ai essayé de me convaincre, mais j’ai finalement suivi mon instinct. Ça n’aurait pas été juste envers l’organisation de rester sans pouvoir promettre de m’investir totalement dans la cause. Je me connais, je ne peux pas faire semblant. J’ai 38 ans et je ne veux pas m’asseoir sur mon derrière et encaisser mon chèque. Je ne veux pas me présenter au bureau si je ne suis pas passionné par ce que je fais. »