Depuis le match des étoiles, Clayton Kershaw brille de tous ses feux



C’est vraiment une saison hors de l’ordinaire que connaît le jeune lanceur Clayton Kershaw, des Dodgers de Los Angeles, lui qui est particulièrement brillant depuis la pause du match des étoiles.

Le grand gaucher de 23 ans, qui affichait en date du 10 juillet, un rendement de 9–4, avec une moyenne en 3,03 matchs, est tout simplement superbe, affichant un dossier de 8–1 avec une extraordinaire moyenne de 1,32 (la meilleure des majeures), lors de ses neuf rencontres disputées depuis la présentation de la classique annuelle, du 12 juillet dernier.

Son seul revers lors de cette période remonte au 7 août, alors qu’il avait baissé pavillon 4 à 3, face aux Diamondbacks de l’Arizona, concédant quatre points mérités en 6,1 manches.

Son rendement global est de 17–5 avec une moyenne de 2,45 en 28 matchs, lui qui totalise 212 retraits au bâton (un sommet dans la Nationale), en 198,2 manches.

Ce lanceur présente un rendement vraiment impressionnant depuis ses débuts dans les majeures en 2008, 43 gains, 28 revers et une moyenne de 2,96 en 113 matchs, sans oublier un total de 709 retraits au bâton en 681,2 manches.

Ces statistiques nous rappellent celles de quelques lanceurs dominants, comme Don Drysdale et Sandy Koufax, qui ont marqué l’histoire de cette formation.

Drysdale affichait un rendement de 51–40 avec une moyenne de 3,33 en 147 matchs, lors de ses quatre premières saisons (1956 à 1959), comparativement à un dossier de 20–21 avec une moyenne de 4,21, en 102 matchs, lors de ses quatre premières campagnes (1955 à 1958).

Auteur d’une séquence de quatre victoires de suite, le premier choix de la formation (le 7e au total), lors du repêchage de 2006, affrontera les Braves d’Atlanta, lui qui est en quête de sa première décision contre cette équipe, affichant un dossier de 0–0 avec une moyenne de 2,42, lors de ses trois départs en carrière.

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Jeff Francis ne gagne pas dans les matchs en matinée ni les dimanches !



Le lanceur canadien Jeff Francis, des Royals de Kansas City, qui connaît une saison difficile, semble touché par deux virus : les matchs disputés en matinée et aussi ceux des dimanches !

En effet, auteur d’un rendement global de 5–14, avec une moyenne de 4,64 en 28 matchs, il n’a pas réussi à savourer une seule victoire dans les matchs qu’il a disputés en matinée, affichant un dossier de 0–7 avec une moyenne de 5,57, en sept rencontres.

Pis, il semble aussi frappé par une sorte de guigne lorsqu’il lance les dimanches, car il est 0–5 avec une moyenne de 4,30 en cinq matchs disputés lors de cette journée-là et son dernier gain lors d’un match qui a eu lieu un dimanche, remonte aussi loin que le 13 juin 2010, alors qu’il avait vaincu les Blue Jays de Toronto, 10 à 3, dans un match inter-ligues.

Le gaucher, natif de Vancouver, en C.-Britannique, qui a eu 30 ans le 8 janvier dernier, tentera de mettre fin à ces deux vilaines séquences, lui qui sera confronté aux Indians de Cleveland, une équipe contre laquelle il a un rendement à vie de 2–2 avec une moyenne de 5,16 en quatre matchs, n’ayant pas concédé un seul circuit en 22,2 manches.

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Quelle irrégularité pour le lanceur Joel Pineiro des Angels !



C’est un rendement irrégulier incroyable qu’affiche le vétéran artilleur Joel Pineiro, des Angels de Los Angeles cette saison.

Actuellement, son rendement se divise en quatre sections, car après avoir débuté avec une fiche de 2–0 et une moyenne de 1,33 lors de ses trois premiers matchs, flanché avec un dossier de 0–3 et une moyenne de 5,50 lors des six matchs disputés du 16 mai au 11 juin, rebondi avec un rendement de 3–0 et une moyenne de 3,66 lors de ses cinq rencontres disputées du 17 juin au 6 juillet, il est de retour en léthargie, lui dont la fiche est de 0–3 avec une moyenne de 9,18, lors de ses neuf derniers matchs (six départs), depuis le 13 juillet.

Son dernier gain remonte aussi loin que le 9 juillet dernier (avant le match des étoiles), 9 à 3, face aux Mariners de Seattle, alors qu’il avait concédé trois points mérités en sept manches de travail.

Sa fiche globale est de 5–6 avec une moyenne de 5,33 en 23 rencontres (dont 20 départs), lui dont la moyenne à vie avant la présente saison était de 4,34 en 303 rencontres.

Piniero, qui aura 33 ans le 25 septembre, tentera de mettre fin à sa disette, lui qui affrontera les Twins du Minnesota, une équipe contre laquelle il présente un pitoyable fiche à vie de 2–8 avec une moyenne de 4,76 en 17 rencontres, dont un revers lors de son seul départ cette saison, lui qui avait connu une désastreuse performance, concédant sept points mérités et deux circuits en 4,1 manches, lors du revers de 11 à 4, le 3 août dernier.

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