LOS ANGELES - Quand les Dodgers de Los Angeles se sont assurés du premier de leurs cinq titres consécutifs de la section Ouest de la Ligue nationale à Phoenix il y a quatre ans, ils avaient plongé dans la piscine au Chase Field, provoquant la colère de quelques partisans des Diamondbacks de l'Arizona.

Selon Paul Goldschmidt, si quelqu'un souhaite mettre de l'huile sur le feu avant la série entre les deux rivaux de section, il devra chercher ailleurs.

« Je ne sais pas si quelqu'un avait vraiment été fâché à l'époque et je pense que tout le monde s'en fout maintenant, a dit le vétéran premier-but des Diamondbacks, jeudi. Quand vous gagnez, vous célébrez et c'est agréable. C'était ce que je me disais à l'époque. Ils nous avaient battus, ils avaient gagné le titre de la section. Et maintenant, ça fait cinq fois de suite. »

Cette fête dans la piscine n'est donc qu'une petite flaque lointaine dans l'histoire des deux équipes, alors que les deux équipes écriront enfin un premier chapitre en octobre dans leur rivalité, vendredi, lors du premier match de leur série de sections.

Les Diamondbacks ont eu l'occasion de célébrer mercredi, après une victoire spectaculaire de 11-8 face aux Rockies du Colorado dans le match du quatrième as. Les deux équipes s'entendent pour dire que ce sont les Diamondbacks qui ont le vent dans les voiles. Malgré une campagne de 104 victoires, le plus haut total des Majeures, les Dodgers ont connu une séquence de 1-16 tard dans la saison.

Avant que Clayton Kershaw se présente au monticule face à Taijuan Walker lors du premier match, les membres des Dodgers voudront se rappeler que les exploits accomplis en saison régulière n'ont plus d'importance, alors que l'équipe espère atteindre la Série mondiale pour une première fois depuis 1988.

« Je pense que nos cinq titres de section consécutifs peuvent mener à un certain niveau de complaisance, autant pour les joueurs que la direction ou les partisans, a déclaré le voltigeur Andre Ethier. Nous n'avons rien accompli. Le nombre de victoires en saison est marginal pourvu que vous participiez aux séries. Ensuite, il faut gagner la Série mondiale. »

« Il faut donc avoir le bon état d'esprit, a ajouté Ethier. Nous n'avons pas de bannière au champ extérieur pour nous féliciter de nos cinq titres de section d'affilée. Les seules bannières que vous voyez, ce sont pour les championnats de la Série mondiale. (...) Personne ne va se souvenir de notre saison de 104 victoires dans cinq ans si nous ne gagnons pas la Série mondiale. »