Jose Bautista, des Blue Jays, continue de dominer dans plusieurs domaines



Même s’il frappe moins de circuits depuis quelques semaines (neuf lors de ses 47 derniers matchs, comparativement à 31 lors de ses 84 premières rencontres), le voltigeur Jose Bautista, des Blue Jays de Toronto, n’arrête pas de se sacrifier pour l’équipe, lui qui domine encore dans plusieurs catégories de statistiques importantes.

En 131 matchs, il présente une moyenne au bâton de ,303 avec 98 points marqués, 94 points produits et il domine encore le baseball avec ses 40 circuits, deux de plus que Curtis Granderson, des Yankees de New York.

Les autres statistiques qui parlent en sa faveur sont les buts sur balles (113), sa moyenne de présences sur les buts (,444), sa moyenne de puissance (,625) et finalement sa moyenne combinée de puissance-présence sur les buts (1,069), lui qui se retrouve au 1er rang des majeures dans ces quatre dernières catégories.

Il est le seul joueur du baseball qui affiche une moyenne supérieure à 1,000, son plus proche poursuivant étant Miguel Cabrera, des Tigers de Detroit, qui est à ,996 (moy. de puissance de,434 et moy. de présence de ,562 en 142 matchs) et David Ortiz, des Red Sox de Boston, qui se retrouve à ,994 (moy. de puissance de,404 et moy. de présence de ,590 en 128 matchs).

L’an dernier, quatre joueurs avaient présenté une moyenne de puissance-présence sur les buts supérieure à 1,000, Josh Hamilton (1,044), des Rangers du Texas, Miguel Cabrera (1,042), des Tigers de Detroit, Joey Votto (1,024), des Reds de Cincinnati et Albert Pujols (1,011), des Cardinals de Saint Louis, alors que Bautista (,995). avait terminé au cinquième rang.

Albert Pujols a dominé à ce chapitre en 2009 (1,101) et aussi en 2008 (1,114).

Cette moyenne est obtenue en effectuant l’addition de la moyenne de puissance et aussi celle de la présence sur les sentiers, Bautista affichant un rendement de ,442 et de ,627 respectivement.

Le record de l’histoire des majeures à ce chapitre est de 1,422 et a été réalisé par Barry Bonds, avec les Giants de San Francisco, lors de la saison 2004, alors qu’il avait présenté une moyenne de présence sur les buts de ,609 et une moyenne de puissance de ,812, lui qui avait réussi 45 circuits et reçu pas moins de 232 buts sur balles lors de cette saison-là.

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Roy Halladay est vraiment avare de circuits



Depuis le match des étoiles, l’excellent lanceur Roy Halladay, des Phillies de Philadelphie connaît l‘une des meilleures séquences de sa carrière au chapitre des circuits concédés.

Auteur d’une fiche de 5–2 avec une moyenne de 2,58, lors de ses neuf matchs disputés depuis la classique du 12 juillet dernier, il n’a concédé qu’un seul circuit en 59,1 manches, lors de cette séquence.

Soulignons qu’il a réussi à neutraliser ses adversaires à ce chapitre lors de ses 58,2 dernières manches, le dernier frappeur à avoir réussi un circuit contre lui étant le troisième-but Aramis Ramirez, des Cubs de Chicago, après deux retraits lors de la première manche, dans un revers de 6 à 1, le 18 juillet dernier, au Wrigley Field, dans un match où il avait dû quitter, incommodé par la chaleur.

La meilleure séquence de sa carrière fut réalisée du 12 août au 5 octobre 2001, alors qu‘il avait lancé durant 59,2 manches, sans concéder un seul circuit.

Il affiche un rendement global de 16–5 avec une moyenne de 2,49 en 28 rencontres, lui qui n’a concédé que neuf circuits en 202,2 manches, comparativement à 24 longues balles concédées en 250,2 manches l’an dernier. Il a été victime d’un circuit en six occasions et de trois longues balles, une fois, lors d’un gain de 5 à 4, face aux Nationals de Washington, le 30 mai dernier.

Sa meilleure saison à ce chapitre fut celle de 2002, alors qu’il n’avait concédé que 10 circuits en 239,1 manches, alors qu’il avait présenté une fiche de 19–7 et une moyenne de 2,93 en 34 rencontres.

Il n’a besoin que de cinq retraits au bâton pour atteindre le plateau des 200 pour une quatrième saison d’affilée et pour la cinquième fois de sa carrière, lui qui sera confronté en ce vendredi, aux Brewers de Milwaukee, une équipe contre laquelle il présente une fiche à vie de 1–2 avec une astronomique moyenne de 6,41 en trois matchs, ayant concédé 14 points mérités et pas moins de six circuits en seulement 19,2 manches, lui qui en sera à son baptême de feu au Miller Park.

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