(RDS) - Un des espoirs québécois au baseball majeur, Steve Green, doit revenir à la case départ pour espérer jouer avec les grands. Pour la première fois en six ans, il se retrouve dans un camp des ligues mineures, cette fois avec les Indians de Cleveland.

En 2003, Green a connu ses premiers moments dans le baseball majeur avec les Angels d'Anaheim. Mais l'an dernier, malgré un bon début de saison, tout s'est écroulé par la suite. Sa fiche cinq victoires et 17 défaites avec une moyenne de 7,66 à Salt Lake dans le AAA. Ce qui lui a fait le plus mal, c'est quand les Angels ont refusé de le libérer pour les jeux Olympiques.

"On avait appelé le directeur général Bill Stoneman deux fois et il a refusé. Son excuse était qu'il avait des plans pour me ramener avec le grand club mais je savais qu'avec ma saison misérable, ce n'était pas vrai. C'était dur pour le moral."

Par la suite, Green voulait quitter l'organisation des Angels, même s'il lui restait un an de contrat. Pas question de demeurer avec cette formation "J'ai demandais à ce qu'on me mette dehors et ils ont accepté. La même journée, j'ai signé avec les Indians de Cleveland. Il y avait un recruteur qui m'avait dans ses plans depuis plusieurs mois."

Les Indians voulaient obtenir les services du lanceur de Greenfield Park, mais ils n'ont pas inscrit son nom sur la formation des 40 joueurs. Pire il se retrouve au camp des ligues mineures. "Il me reste encore une option sur la liste des 40 joueurs mais pour l'instant, ils n'ont aucune raison de le faire. Ils peuvent me monter ou me descendre quand ils veulent. C'est sur qu'après avoir vécu un camp des majeures, un camp des mineures c'est différent."

Les Indians ont décidé de transformer Green en releveur. Une décision qui fait plaisir au lanceur Québécois qui s'inspire d'Éric Gagné qui a vécu le même cheminement."Je ne vais pas lancer des balles de feu comme lui et on a pas le même physique mais ce qui me console, c'est qu'il était partant et il est maintenant le meilleur releveur au monde.

Ce qui est évident pour Green, c'est que si ça ne fonctionne pas avec les Indians de Cleveland, il devra faire une croix sur le reste de sa carrière t surtout, sur son rêve de retourner dans les majeures.