Un joueur de hockey en crampons
Baseball mercredi, 20 juin 2007. 17:18 samedi, 14 déc. 2024. 01:36
Les joueurs des Dodgers de Los Angeles ne se gênent pas pour complimenter Russell Martin. Le jeune receveur québécois est autant apprécié par les partisans que par ses coéquipiers qui reconnaissent en lui un immense potentiel.
"Je joue dans cette ligue depuis sept ans et il est de loin le meilleur receveur avec qui j'ai eu la chance de lancer", avance le releveur Joe Beimel.
"Étant donné qu'il est canadien, j'ai toujours l'impression qu'il a la mentalité d'un joueur de hockey, raconte le voltigeur Luis Gonzalez. Il joue de façon agressive. Il sera une vedette dans cette ligue pendant longtemps."
Non seulement excelle-t-il en attaque et en défensive, mais Martin se démarque déjà par son leadership derrière le marbre. Selon Jeff Kent, un bon receveur joue un rôle similaire au quart-arrière au football. Bien qu'il n'occupe la position masquée que depuis quatre ans, Martin n'hésite pas à remettre en question les choix de lancers de son artilleur.
"Je n'ai jamais été un gars gêné, il faut être honnête avec les gars. S'ils font quelque chose de pas correct, je vais leur dire. Ça ne serait pas juste de ne pas leur dire. Je fais mon travail et je vais leur parler. Il y a des gars à qui tu parles différemment. Il s'agit de connaître ses lanceurs."
"Il a cette capacité de bien lire les frappeurs. Il passe beaucoup de temps à regarder les vidéos afin de bien se préparer", complimente Beimel.
Martin considère qu'il néglige quelque peu sa langue maternelle depuis qu'il nage dans l'univers anglophone de L.A. Si on se fie à ses coéquipiers, cependant, il est loin d'avoir perdu son français... surtout quand il est en colère.
"Quand il se fâche, il jure en français. Je ne comprends rien du tout!", s'exclame Mike Lieberthal.
"Quand il est retiré, parfois le français resurgit. Pas nécessairement le bon français, mais ça nous fait rire", rigole Gonzalez.
Pas de doute selon ses coéquipiers, Martin devrait être du match des étoiles. S'il termine premier au scrutin, il deviendrait le premier joueur des Dodgers depuis Mike Piazza à participer au match des étoiles en vertu du vote populaire.
"Je joue dans cette ligue depuis sept ans et il est de loin le meilleur receveur avec qui j'ai eu la chance de lancer", avance le releveur Joe Beimel.
"Étant donné qu'il est canadien, j'ai toujours l'impression qu'il a la mentalité d'un joueur de hockey, raconte le voltigeur Luis Gonzalez. Il joue de façon agressive. Il sera une vedette dans cette ligue pendant longtemps."
Non seulement excelle-t-il en attaque et en défensive, mais Martin se démarque déjà par son leadership derrière le marbre. Selon Jeff Kent, un bon receveur joue un rôle similaire au quart-arrière au football. Bien qu'il n'occupe la position masquée que depuis quatre ans, Martin n'hésite pas à remettre en question les choix de lancers de son artilleur.
"Je n'ai jamais été un gars gêné, il faut être honnête avec les gars. S'ils font quelque chose de pas correct, je vais leur dire. Ça ne serait pas juste de ne pas leur dire. Je fais mon travail et je vais leur parler. Il y a des gars à qui tu parles différemment. Il s'agit de connaître ses lanceurs."
"Il a cette capacité de bien lire les frappeurs. Il passe beaucoup de temps à regarder les vidéos afin de bien se préparer", complimente Beimel.
Martin considère qu'il néglige quelque peu sa langue maternelle depuis qu'il nage dans l'univers anglophone de L.A. Si on se fie à ses coéquipiers, cependant, il est loin d'avoir perdu son français... surtout quand il est en colère.
"Quand il se fâche, il jure en français. Je ne comprends rien du tout!", s'exclame Mike Lieberthal.
"Quand il est retiré, parfois le français resurgit. Pas nécessairement le bon français, mais ça nous fait rire", rigole Gonzalez.
Pas de doute selon ses coéquipiers, Martin devrait être du match des étoiles. S'il termine premier au scrutin, il deviendrait le premier joueur des Dodgers depuis Mike Piazza à participer au match des étoiles en vertu du vote populaire.