Une présence magique depuis 85 ans
Baseball dimanche, 13 juil. 2008. 18:39 samedi, 14 déc. 2024. 12:30
NEW YORK - Pour plusieurs personnes habitant aux environs du Yankee Stadium, le son de la balle donnant contre le bâton est une douce mélodie.
Lors des soirs de match, les réflecteurs du stade où des immortels ont cogné des circuits depuis 85 ans illuminent plusieurs rues avoisinantes, et les arômes de bière, d'arachides, de maïs soufflé et de hot dogs se font sentir un peu partout dans le Bronx.
"Tout le monde parle des Yankees dans le quartier - tout le temps," mentionne Saeed Jeffe, un résident du coin, qui a appris à aimer le baseball après avoir émigré du Yémen.
Le Yankee Stadium fait vibrer le quartier pour un dernier été, avant la fermeture de ce temple du sport. On célébrera son histoire, cette semaine, alors qu'on y disputera le match des étoiles du baseball majeur.
La vénérable enceinte a notamment vu le 60e circuit de Babe Ruth, le 61e de Roger Maris et les trois circuits de Reggie Jackson, lors du sixième match de la Série mondiale de 1977.
C'est le genre d'exploits qui continue d'attirer match après match les spectateurs, qui doivent être patients pour se trouver une place de stationnement, parfois au détriment de résidents irrités.
Lors d'une matinée ensoleillée, l'avenue River était bien tranquille, mais on pouvait tout de même sentir la nostalgie qu'amène la fin d'une époque.
"Je connais ce stade depuis vraiment très très longtemps, a dit Carlos Deleon, qui amène maintenant ses jeunes enfants au baseball. Le nouveau sera mieux, mais ils ne devraient pas toucher à l'ancien."
Derrière l'avenue River se trouve un quartier au relief vallonneux que peu de partisans des Yankees fréquentent, soit Highbridge, où des logements à prix modique et des terrains abandonnés coexistent avec de nouveaux développements domiciliaires.
Décimé par le crime et la drogue lors des années 1960 et 1970, le quartier traîne toujours une mauvaise réputation venant de reportages défavorables, qui ont commencé après que Howard Cosell ait dit à la télé, lors de la Série mondiale de 1977, "Mesdames et messieurs, le Bronx est en train de brûler", avec comme arrière-plan des édifices en proie aux flammes.
Le Bronx n'est plus en train de brûler; d'un trottoir à l'autre, aux alentours du Yankee Stadium, ce sont les histoires de baseball qui ont préséance.
Lors des soirs de match, les réflecteurs du stade où des immortels ont cogné des circuits depuis 85 ans illuminent plusieurs rues avoisinantes, et les arômes de bière, d'arachides, de maïs soufflé et de hot dogs se font sentir un peu partout dans le Bronx.
"Tout le monde parle des Yankees dans le quartier - tout le temps," mentionne Saeed Jeffe, un résident du coin, qui a appris à aimer le baseball après avoir émigré du Yémen.
Le Yankee Stadium fait vibrer le quartier pour un dernier été, avant la fermeture de ce temple du sport. On célébrera son histoire, cette semaine, alors qu'on y disputera le match des étoiles du baseball majeur.
La vénérable enceinte a notamment vu le 60e circuit de Babe Ruth, le 61e de Roger Maris et les trois circuits de Reggie Jackson, lors du sixième match de la Série mondiale de 1977.
C'est le genre d'exploits qui continue d'attirer match après match les spectateurs, qui doivent être patients pour se trouver une place de stationnement, parfois au détriment de résidents irrités.
Lors d'une matinée ensoleillée, l'avenue River était bien tranquille, mais on pouvait tout de même sentir la nostalgie qu'amène la fin d'une époque.
"Je connais ce stade depuis vraiment très très longtemps, a dit Carlos Deleon, qui amène maintenant ses jeunes enfants au baseball. Le nouveau sera mieux, mais ils ne devraient pas toucher à l'ancien."
Derrière l'avenue River se trouve un quartier au relief vallonneux que peu de partisans des Yankees fréquentent, soit Highbridge, où des logements à prix modique et des terrains abandonnés coexistent avec de nouveaux développements domiciliaires.
Décimé par le crime et la drogue lors des années 1960 et 1970, le quartier traîne toujours une mauvaise réputation venant de reportages défavorables, qui ont commencé après que Howard Cosell ait dit à la télé, lors de la Série mondiale de 1977, "Mesdames et messieurs, le Bronx est en train de brûler", avec comme arrière-plan des édifices en proie aux flammes.
Le Bronx n'est plus en train de brûler; d'un trottoir à l'autre, aux alentours du Yankee Stadium, ce sont les histoires de baseball qui ont préséance.