La première semaine d’activités du baseball majeur est passée que déjà plusieurs parlent de grande déception du côté des Blue Jays, de Russell Martin, de Josh Hamilton et j’en passe. Il est vrai que les attentes sont élevées, mais dites-vous qu’il reste encore 25 semaines et plus de 156 matchs à jouer. Tout ce beau monde a le temps de se mettre en marche!



La balle papillon de R.A. Dickey ne semble pas déjouer beaucoup de frappeur en ce début de saison

Les Blue Jays

Un départ de 2 victoires et 4 défaites n’est pas désastreux, mais certainement pas celui souhaité par les partisans et l‘organisation. Mais je crois sincèrement qu’une équipe qui a subi autant de changement de personnel prendra un certain temps avant de trouver la synergie et la cohésion afin d’exploiter les forces de chacun et de gagner de façon plus régulière. Pensez-vous vraiment que R.A. Dickey se fera malmener ainsi toute la saison? Pas du tout. Le baseball, tout comme les autres sports, est un sport d’ajustement. D’ailleurs, les vrais leaders sont ceux qui sont en mesure de s’ajuster et de traîner avec eux tous ceux qui veulent gagner. Les Jays sont remplis de joueurs avec le caractère nécessaire pour s’ajuster et renverser la vapeur. Loin de moi de comparer l’édition 94 des Expos à celle des Jays de 2013, mais les Expos de 94 ont joué pour .500 à leur 18e match seulement avant de filer vers une saison remarquable. Les Jays de 1993 jouaient pour .500 à leur 36e match avant de prendre leur élan et remporter la Série mondiale.

En contrepartie, je ne haïs pas du tout la façon dont jouent les Red Sox de Boston. Je ne suis pas un grand fan de Shane Victorino ni de Mike Napoli mais force est d’admettre qu’ils font le travail jusqu’ici. De plus, les Red Sox n’ont accordé que 19 points lors des 6 premiers matchs, la meilleure fiche de leur division à ce chapitre et de loin.



À quand le premier coup sûr de Russell Martin avec les Pirates?

Russell Martin

La première victoire d’une saison est toujours la plus difficile à obtenir a mentionné le gérant des Blue Jays, John Gibbons, la semaine dernière. Il a raison. Mais pour un joueur, le fameux premier coup sûr l’est tout autant. Surtout si l‘on évolue pour une nouvelle équipe qui compte sur nous pour être un joueur d’impact. Russell se met tellement de pression sur ses épaules que je me sens mal pour lui. Tous ceux qui ont déjà joué au baseball savent de quoi je parle. Et Russell le sait. Rester à l’intérieur de ses moyens est le meilleur conseil. Si j’étais l’entraîneur des frappeurs des Pirates, je lui dirais de frapper la balle d’aplomb au champ opposé durant quelques matchs afin d’être plus patient et de s’assurer que les mains passent correctement. Par contre, ce que j’apprécie de Russell, c’est qu’il ne transporte jamais ses problèmes offensifs lorsqu’il agit comme receveur. Les Pirates n’ont qu’une seule victoire, mais n’ont accordé que 16 points à l’adversaire lors de leurs six premiers matchs. Dites-vous que le receveur y est pour quelque chose!



Est-ce que le sourire de Josh Hamilton se transformera en succès au bâton?

Josh Hamilton

Ce n’est pas parce que Josh Hamilton a changé d’uniforme qu’il a changé son style. Hamilton est reconnu pour s’élancer sur les premiers ou deuxièmes tirs qu’il reçoit. Très agressif, cette façon de faire l’a rendu un des meilleurs frappeurs du baseball. Le problème est que s’il ne frappe pas ces tirs et qu’il se retrouve avec deux prises, il devient une cible facile pour un retrait sur des prises comme en témoignent ses 10 retraits sur des prises en 25 présences au bâton. Aussi, le fait d’être retourné si rapidement au Texas, de se faire huer de la sorte et même son épouse qui a eu sa part de problèmes avec les partisans des Rangers ont possiblement joué contre Hamilton. Tout comme les bons joueurs, il sortira de ce lent début de saison pour produire à la hauteur des attentes. Je l’espère bien puisque je suis dernier dans mon pool!