"Nous aimons quand c'est aussi bruyant dans les gradins"
Baseball mercredi, 3 avr. 2002. 00:08 mercredi, 11 déc. 2024. 21:38
MONTREAL (PC) - En fin de saison 2001, le gérant Jeff Torborg avait décidé qu'Orlando Cabrera allait être son quatrième frappeur. Il avait dit qu'il était le frappeur le plus redoutable de son équipe quand cela comptait le plus, quand l'issue du match en dépendait.
Cabrera était donc le plus surpris mardi soir quand Torborg, qui dirige maintenant les Marlins, a décidé de l'affronter lui plutôt que Vladimir Guerrero en fin de neuvième manche.
"Je n'en revenais pas, a dit Cabrera. Il m'avait désigné comme quatrième frappeur l'an dernier. Quand on a donné un but sur balles intentionnel à Vladimir, j'avais peine à le croire."
Et Cabrera a prouvé à Torborg qu'il avait eu raison de lui faire confiance l'an dernier, mais qu'il avait eu tout à fait tort mardi de l'affronter.
"Dans les circonstances, je crois que les voltigeurs jouaient passablement rapprochés, a dit Cabrera. Je ne me suis pas élancé de toutes mes forces, mais je pense que j'ai frappé la balle assez solidement."
C'est ainsi que Cabrera a décrit son coup sûr au champ centre gauche qui poussait Jose Vidro au marbre pour compléter une deuxième poussée de trois points de suite et qui procurait cette victoire incroyable aux Expos. Vidro, malgré une blessure sérieuse au dos, avait produit les deux premiers points.
Cabrera a ainsi jeté le délire dans la foule qui était déjà survoltée.
"Croyez-moi, nous aimons bien quand la foule est aussi bruyante, a dit Cabrera. Elle nous donne de l'énergie. Les amateurs d'ici encouragent tous les anciens joueurs qui sont passés à Montréal et cela nous en dit beaucoup. Nous aimons quand c'est aussi bruyant dans les gradins."
Cabrera n'était pas le seul à se sentir survolté par la foule.
C'était le cas aussi de Michael Barrett, qui a claqué un circuit et qui a obtenu un coup sûr important, un double, dans cette poussée ultime en neuvième.
"Nos supporteurs ne viennent pas ici souvent, mais quand ils sont là, ils nous en donnent suffisamment pour que cela nous serve toute la saison, a dit Barrett. L'affiche qui insultait Loria, les tablettes de chocolat, le poteau des fausses balles qu'on faisait vasciller, les bousculades et les cris dans les gradins. Tout cela nous stimule.
"Tout ce qu'on peut imaginer et qui peut se produire dans un stade s'est produit ce soir."
Le circuit de Barrett, quand les Expos tiraient de l'arrière 6-1 en fin de huitième, a mis le feu aux poudres. Il a signalé le début de la fin de la bande à Torborg et Jeffrey Loria. Ce circuit a surtout ébranlé le Canadien Ryan Dempster, qui avait été très coriace jusque là.
"Dempster est si coriace. Il est intraitable, a dit Barrett. Tout ce que je souhaitais était d'obtenir un coup sûr contre lui. Alors imaginez un peu comment je me sentais quand j'ai obtenu mon circuit. Le plus important dans tout cela est que j'ai contribué à le sortir du match."
Cabrera était donc le plus surpris mardi soir quand Torborg, qui dirige maintenant les Marlins, a décidé de l'affronter lui plutôt que Vladimir Guerrero en fin de neuvième manche.
"Je n'en revenais pas, a dit Cabrera. Il m'avait désigné comme quatrième frappeur l'an dernier. Quand on a donné un but sur balles intentionnel à Vladimir, j'avais peine à le croire."
Et Cabrera a prouvé à Torborg qu'il avait eu raison de lui faire confiance l'an dernier, mais qu'il avait eu tout à fait tort mardi de l'affronter.
"Dans les circonstances, je crois que les voltigeurs jouaient passablement rapprochés, a dit Cabrera. Je ne me suis pas élancé de toutes mes forces, mais je pense que j'ai frappé la balle assez solidement."
C'est ainsi que Cabrera a décrit son coup sûr au champ centre gauche qui poussait Jose Vidro au marbre pour compléter une deuxième poussée de trois points de suite et qui procurait cette victoire incroyable aux Expos. Vidro, malgré une blessure sérieuse au dos, avait produit les deux premiers points.
Cabrera a ainsi jeté le délire dans la foule qui était déjà survoltée.
"Croyez-moi, nous aimons bien quand la foule est aussi bruyante, a dit Cabrera. Elle nous donne de l'énergie. Les amateurs d'ici encouragent tous les anciens joueurs qui sont passés à Montréal et cela nous en dit beaucoup. Nous aimons quand c'est aussi bruyant dans les gradins."
Cabrera n'était pas le seul à se sentir survolté par la foule.
C'était le cas aussi de Michael Barrett, qui a claqué un circuit et qui a obtenu un coup sûr important, un double, dans cette poussée ultime en neuvième.
"Nos supporteurs ne viennent pas ici souvent, mais quand ils sont là, ils nous en donnent suffisamment pour que cela nous serve toute la saison, a dit Barrett. L'affiche qui insultait Loria, les tablettes de chocolat, le poteau des fausses balles qu'on faisait vasciller, les bousculades et les cris dans les gradins. Tout cela nous stimule.
"Tout ce qu'on peut imaginer et qui peut se produire dans un stade s'est produit ce soir."
Le circuit de Barrett, quand les Expos tiraient de l'arrière 6-1 en fin de huitième, a mis le feu aux poudres. Il a signalé le début de la fin de la bande à Torborg et Jeffrey Loria. Ce circuit a surtout ébranlé le Canadien Ryan Dempster, qui avait été très coriace jusque là.
"Dempster est si coriace. Il est intraitable, a dit Barrett. Tout ce que je souhaitais était d'obtenir un coup sûr contre lui. Alors imaginez un peu comment je me sentais quand j'ai obtenu mon circuit. Le plus important dans tout cela est que j'ai contribué à le sortir du match."