"Nous avons agi de bonne foi pour que le baseball fonctionne bien à Montréal"
Baseball mercredi, 16 janv. 2002. 22:58 jeudi, 12 déc. 2024. 04:47
PHOENIX (PC) - Les Expos ne sont pas morts. En approuvant mercredi la vente des Red Sox de Boston à un groupe dirigé par John Henry, le propriétaire des Marlins de la Floride, les propriétaires du baseball ont probablement redonné vie aux Expos pour la saison 2002.
Au terme d'une réunion qui a duré environ deux heures et demi, 29 des 30 propriétaires, l'un s'étant abstenu, ont voté en faveur de l'approbation de la vente des Red Sox. Ils vont maintenant considérer, avant que la procédure d'achat des Red Sox soit terminée, la vente des Marlins de la Floride à Jeffrey Loria, l'actuel propriétaire des Expos, et la mise en tutelle des Expos pour la prochaine saison.
"Le comité des propriétaires va agir rapidement pour qu'une vote soit pris en ce qui concerne l'achat des Marlins", a signalé le commissaire Bud Selig, précisant qu'il souhaite ardemment que les transactions soient conclues rapidement dans les prochaines semaines.
Selig a précisé que la "dissolution était toujours une option viable" et qu'il n'avait pas entendu parler d'un acheteur potentiel pour les Expos. Mais il n'a pas élaboré davantage et, de toute évidence, ce n'est qu'une question de temps avant que les ligues majeures n'annoncent la mise en tutelle des Expos.
"Aucun propriétaire était réticent à l'idée de mettre de l'argent pour le maintien des Expos", a-t-il signalé.
Jeffrey Loria n'a pas rencontré la presse. Il a délégué son beau fils, David Samson, le vice-président exécutif des Expos.
Samson s'est empressé de "remercier les partisans des Marlins et des Expos pour leur patience et leur compréhension".
Puis il a parlé de l'achat des Marlins.
"Ce n'est plus un secret maintenant que nous étions engagés pour acheter les Marlins", a-t-il indiqué.
"Mais la transaction n'est pas encore complétée. Il reste encore des détails à régler. Il faut agir vite car les camps ouvrent dans 30 jours.
"Pour nous, a-t-il affirmé, les Marlins, c'est une concession attrayante. Nous avons agi de bonne foi pour que le baseball fonctionne bien à Montréal, mais il fallait composer avec la disparité. Il est clair qu'à cause des faibles revenus, ce n'est pas viable."
Un coup d'argent
Loria débourserait 158 millions$ pour l'achat des Marlins et il recevrait 118 millions$ des ligues majeures à la suite de la vente des Expos.
Quand il est devenu propriétaire des Expos en décembre 1999, il détenait un peu moins de 15 pour cent des actions, mais son pourcentage d'actions s'élevait à 92 pour cent à la fin de la saison 2001.
En deux ans, Loria aura réussi un bon coup d'argent car son investissement personnel dans l'équipe s'élevait à quelque 60 millions$ et la dette des Expos s'établirait à environ 130 millions$ CAN. Le marchand d'art new yorkais s'est révélé un homme d'affaires coriace et vorace. Habilement, il a accru son actionnariat avec des appels de fonds auxquels ses partenaires ont refusé de souscrire.
Curieusement, Loria a été considéré comme un sauveur quand il a acheté les Expos et ainsi pris la relève de Claude Brochu, qui était devenu le président et commandité des Expos à la vente de l'équipe par Charles Bronfman en 1990.
Mais le vent a tourné rapidement. Samson, son beau-fils, a voulu réviser des clauses du contrat de promotion liant les Expos à la Brasserie Labatt, ce qui devait mener éventuellement à la perte de la commandite, puis il n'a pu s'entendre avec les télédiffuseurs pour la saison 2000 en exigeant des droits beaucoup trop élevés pour le marché local.
En mai dernier, Loria a aussi congédié le populaire gérant Felipe Alou pour le remplacer par Jeff Torborg, un ami de longue date qui devrait le suivre en Floride avec des instructeurs des Expos et le directeur général Larry Beinfest.
Départ de Dombrowski
Appréhendant la vente des Marlins, David Dombrowski a remis sa démission en tant que président et directeur général des Marlins en novembre alors qu'il est devenu le président et chef des opérations des Tigers de Detroit.
Les Marlins n'ont attiré qu'une moyenne de 15 765 personnes en 2001 au Pro Player Stadium. Seuls les Expos ont fait pire avec une moyenne de 7648 personnes par match.
A cause de la température incertaine, Dombrowski a toujours dit que les Marlins doivent jouer dans un stade rétractable s'ils veulent survivre en Floride. Il y a trop souvent des orages en fin d'après-midi. Les discussions avec l'Etat de la Floride pour la construction d'un nouveau stade ne se sont pas poursuivis à la suite des attentats terroristes du 11 septembre.
L'an passé, les Marlins ont présenté une fiche de 76-86 dans la section Est de la Ligue nationale. On s'attendait à beaucoup mieux des Marlins, une équipe qui a de jeunes lanceurs talentueux. C'est la raison pour laquelle ils croient que Jeff Torborg, un ancien receveur des ligues majeures, aidera grandement à relancer l'équipe.
Au terme d'une réunion qui a duré environ deux heures et demi, 29 des 30 propriétaires, l'un s'étant abstenu, ont voté en faveur de l'approbation de la vente des Red Sox. Ils vont maintenant considérer, avant que la procédure d'achat des Red Sox soit terminée, la vente des Marlins de la Floride à Jeffrey Loria, l'actuel propriétaire des Expos, et la mise en tutelle des Expos pour la prochaine saison.
"Le comité des propriétaires va agir rapidement pour qu'une vote soit pris en ce qui concerne l'achat des Marlins", a signalé le commissaire Bud Selig, précisant qu'il souhaite ardemment que les transactions soient conclues rapidement dans les prochaines semaines.
Selig a précisé que la "dissolution était toujours une option viable" et qu'il n'avait pas entendu parler d'un acheteur potentiel pour les Expos. Mais il n'a pas élaboré davantage et, de toute évidence, ce n'est qu'une question de temps avant que les ligues majeures n'annoncent la mise en tutelle des Expos.
"Aucun propriétaire était réticent à l'idée de mettre de l'argent pour le maintien des Expos", a-t-il signalé.
Jeffrey Loria n'a pas rencontré la presse. Il a délégué son beau fils, David Samson, le vice-président exécutif des Expos.
Samson s'est empressé de "remercier les partisans des Marlins et des Expos pour leur patience et leur compréhension".
Puis il a parlé de l'achat des Marlins.
"Ce n'est plus un secret maintenant que nous étions engagés pour acheter les Marlins", a-t-il indiqué.
"Mais la transaction n'est pas encore complétée. Il reste encore des détails à régler. Il faut agir vite car les camps ouvrent dans 30 jours.
"Pour nous, a-t-il affirmé, les Marlins, c'est une concession attrayante. Nous avons agi de bonne foi pour que le baseball fonctionne bien à Montréal, mais il fallait composer avec la disparité. Il est clair qu'à cause des faibles revenus, ce n'est pas viable."
Un coup d'argent
Loria débourserait 158 millions$ pour l'achat des Marlins et il recevrait 118 millions$ des ligues majeures à la suite de la vente des Expos.
Quand il est devenu propriétaire des Expos en décembre 1999, il détenait un peu moins de 15 pour cent des actions, mais son pourcentage d'actions s'élevait à 92 pour cent à la fin de la saison 2001.
En deux ans, Loria aura réussi un bon coup d'argent car son investissement personnel dans l'équipe s'élevait à quelque 60 millions$ et la dette des Expos s'établirait à environ 130 millions$ CAN. Le marchand d'art new yorkais s'est révélé un homme d'affaires coriace et vorace. Habilement, il a accru son actionnariat avec des appels de fonds auxquels ses partenaires ont refusé de souscrire.
Curieusement, Loria a été considéré comme un sauveur quand il a acheté les Expos et ainsi pris la relève de Claude Brochu, qui était devenu le président et commandité des Expos à la vente de l'équipe par Charles Bronfman en 1990.
Mais le vent a tourné rapidement. Samson, son beau-fils, a voulu réviser des clauses du contrat de promotion liant les Expos à la Brasserie Labatt, ce qui devait mener éventuellement à la perte de la commandite, puis il n'a pu s'entendre avec les télédiffuseurs pour la saison 2000 en exigeant des droits beaucoup trop élevés pour le marché local.
En mai dernier, Loria a aussi congédié le populaire gérant Felipe Alou pour le remplacer par Jeff Torborg, un ami de longue date qui devrait le suivre en Floride avec des instructeurs des Expos et le directeur général Larry Beinfest.
Départ de Dombrowski
Appréhendant la vente des Marlins, David Dombrowski a remis sa démission en tant que président et directeur général des Marlins en novembre alors qu'il est devenu le président et chef des opérations des Tigers de Detroit.
Les Marlins n'ont attiré qu'une moyenne de 15 765 personnes en 2001 au Pro Player Stadium. Seuls les Expos ont fait pire avec une moyenne de 7648 personnes par match.
A cause de la température incertaine, Dombrowski a toujours dit que les Marlins doivent jouer dans un stade rétractable s'ils veulent survivre en Floride. Il y a trop souvent des orages en fin d'après-midi. Les discussions avec l'Etat de la Floride pour la construction d'un nouveau stade ne se sont pas poursuivis à la suite des attentats terroristes du 11 septembre.
L'an passé, les Marlins ont présenté une fiche de 76-86 dans la section Est de la Ligue nationale. On s'attendait à beaucoup mieux des Marlins, une équipe qui a de jeunes lanceurs talentueux. C'est la raison pour laquelle ils croient que Jeff Torborg, un ancien receveur des ligues majeures, aidera grandement à relancer l'équipe.