L'espérance de vie de la toile du Stade olympique tire à sa fin. Pour favoriser la tenue de nombreux types d'événements, la Régie des installations olympiques espère avoir bientôt une réponse positive du gouvernement, afin d'y accorder des certaines de millions pour son remplacement.

« Notre travail est terminé. Nous avons remis à la ministre le dossier d'opportunités. C'est au gouvernement de nous indiquer qu'elle sera la marche à suivre, affirme le président de la RIO, Michel Labrecque. Est-ce qu'on a plus ou moins d'événement avec une toiture par rapport à une autre? C'est ça que le gouvernement a entre les mains, c'est-à-dire le coût relatif et les retombées directes et indirectes. »

C'est donc dire qu'avant de voir un changement concret, on pourrait devoir atteindre la prochaine décennie.

« On calcule 60 mois, donc cinq ans. À peu près 2021. Ça peut être raccourci (...) mais ça ne peut pas être de la moitié », élabore-t-il.

Une nouvelle toiture, dont la nature demeure encore inconnue, pourrait aider le plan d'action du maire de Montréal, dont l'engouement pour le baseball fait partie de sa destinée. Le retour des Expos est toujours dans les pourparlers. Et pour qu'ils y restent, il faudra plus qu'un nouveau toit, c'est-à-dire, un nouveau stade.

« C'est sûr qu'il va y avoir un plan et il ne faut pas mélanger les choses », prévient Denis Coderre, qui refuse de préciser si ce plan sera livré en 2017.

Dans ce plan d'action, le nouveau stade sera un incontournable pour le commissaire du baseball majeur, Rob Manfred.

« Ça prend un projet sérieux. C'est clair que s'il veut avoir un projet baseball pour le retour des Expos, ça ne passera pas par le Stade olympique. Ce qui n'empêche pas d'en avoir en attendant. Si on a une nouvelle infrastructure, on pourra l'utiliser en attendant le Stade pour que tout soit terminé. Il n'a pas dit bâtit un stade avant, après ça, on verra. Il faut y aller étape par étape », soutient Coderre.

Le commissaire du baseball majeur à été séduit par l'intérêt de son sport à Montréal. La balle est donc dans le camp du gouvernement, qui doit ouvrir ses coffres et soutenir la cause du retour des Expos, sans quoi, faire mauvaise impression aux yeux de Rob Manfred pourrait sonner le glas de ce projet encore très embryonnaire.