Birdair, le fabricant de la toile du toit du stade olympique, doit être sévèrement puni pour avoir coiffé le stade sans permis temporaire de l'Ordre des l'ingénieurs du Québec.

C'est du moins ce qu'a plaidé hier l'avocat de l'Ordre, Martin Bernard, qui considère cette omission inconcevable. Il a demandé au juge Jean Sirois d'imposer à l'entreprise une amende de 10 000 $.

Il y a deux jours, Birdair a admis avoir utilisé des plans dépourvus de tout sceau d'ingénieurs.

Le juge Sirois doit rendre son verdict le 17 avril, en plus de sanctionner Birdair pour l'utilisation de plans non conformes.

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