"Quand Ted parlait, les gens écoutaient"
Baseball vendredi, 5 juil. 2002. 18:48 vendredi, 13 déc. 2024. 22:45
PHILADELPHIE (PC) - Attristé par la mort de Ted Williams, Frank Robinson a rappelé que le décès de l'ancien voltigeur étoile des Red Sox de Boston, sûrement le meilleur frappeur de son époque, est une grande perte pour le baseball. "C'était une légende du baseball, un contact avec le passé, a confié Robinson. On vient de perdre une idole. Il était une idole quand je jouais et quand je grandissais.
"L'homme était plus grand que nature, a-t-il ajouté. Ce n'était pas seulement qu'un grand homme de baseball. C'était également une personne formidable. Il avait une forte personnalité. C'était une présence partout où il était. Quand il entrait dans une pièce, tout le monde arrêtait de faire ce qu'il faisait.
"Comme Joe DiMaggio, a-t-il précisé, il était remarqué partout mais Joe n'était pas aussi extraverti et volubile que Williams. "
Robinson avait rencontré Williams pour la première fois à Bradenton en Floride en 1955 lors d'un match du camp d'entraînement entre les Reds de Cincinnati et les Red Sox de Boston.
"Il m'avait parlé pendant environ une heure, a-t-il rappelé. Ce sera toujours un moment spécial. J'avais été impressionné par sa disponibilité. Il avait pris le temps de s'entretenir avec de jeunes joueurs d'une autre équipe et d'une autre ligue.
"Il avait parlé de l'art de frapper, de l'approche qu'il fallait adopter pour avoir du succès. Il adorait parler de ça. Il m'avait dit de prendre un bâton avec lequel j'étais à l'aise et d'aller au marbre pour compétitionner. Il était sûr de lui quand il parlait de l'art de frapper."
A-t-il été le meilleur frappeur dans l'histoire?
"C'était un grand travailleur, un perfectionniste, a signalé Robinson. Il voulait devenir le meilleur et il était probablement le meilleur frappeur de son époque. Il a travaillé fort pour être le meilleur et il s'est perfectionné. Il parlait toujours de l'art de frapper.
"Je l'ai vu jouer à la fin de sa carrière et il a dû être un très grand frappeur car il était encore vraiment bon lors de ses dernières années. Dans le livre que Williams tenait sur les lanceurs, il a noté qu'il a frappé pour ,250 sur les tirs bas et à l'extérieur. J'aurais aimé, moi, frapper pour ,050 sur de tels tirs!"
Des frissons
Robinson a souligné qu'il assistait au match des étoiles de 1999 au Fenway Park de Boston lors de la présentation de l'équipe du siècle quand Williams avait été longuement ovationné. Malade, Williams était en fauteuil roulant au milieu de l'avant-champ et tous les joueurs l'entouraient.
Robinson, qu'on n'avait pas nommé dans l'équipe du siècle malgré ses 586 circuits, était à l'emploi du bureau du commissaire en tant que vice-président responsable de la discipline.
"J'en avais des frissons, a-t-il révélé. Ce fut un moment fantastique. Quand on était à ses côtés, on était subjugué. Il transcendait la situation. On voulait tous être près de lui, lui toucher."
"L'homme était plus grand que nature, a-t-il ajouté. Ce n'était pas seulement qu'un grand homme de baseball. C'était également une personne formidable. Il avait une forte personnalité. C'était une présence partout où il était. Quand il entrait dans une pièce, tout le monde arrêtait de faire ce qu'il faisait.
"Comme Joe DiMaggio, a-t-il précisé, il était remarqué partout mais Joe n'était pas aussi extraverti et volubile que Williams. "
Robinson avait rencontré Williams pour la première fois à Bradenton en Floride en 1955 lors d'un match du camp d'entraînement entre les Reds de Cincinnati et les Red Sox de Boston.
"Il m'avait parlé pendant environ une heure, a-t-il rappelé. Ce sera toujours un moment spécial. J'avais été impressionné par sa disponibilité. Il avait pris le temps de s'entretenir avec de jeunes joueurs d'une autre équipe et d'une autre ligue.
"Il avait parlé de l'art de frapper, de l'approche qu'il fallait adopter pour avoir du succès. Il adorait parler de ça. Il m'avait dit de prendre un bâton avec lequel j'étais à l'aise et d'aller au marbre pour compétitionner. Il était sûr de lui quand il parlait de l'art de frapper."
A-t-il été le meilleur frappeur dans l'histoire?
"C'était un grand travailleur, un perfectionniste, a signalé Robinson. Il voulait devenir le meilleur et il était probablement le meilleur frappeur de son époque. Il a travaillé fort pour être le meilleur et il s'est perfectionné. Il parlait toujours de l'art de frapper.
"Je l'ai vu jouer à la fin de sa carrière et il a dû être un très grand frappeur car il était encore vraiment bon lors de ses dernières années. Dans le livre que Williams tenait sur les lanceurs, il a noté qu'il a frappé pour ,250 sur les tirs bas et à l'extérieur. J'aurais aimé, moi, frapper pour ,050 sur de tels tirs!"
Des frissons
Robinson a souligné qu'il assistait au match des étoiles de 1999 au Fenway Park de Boston lors de la présentation de l'équipe du siècle quand Williams avait été longuement ovationné. Malade, Williams était en fauteuil roulant au milieu de l'avant-champ et tous les joueurs l'entouraient.
Robinson, qu'on n'avait pas nommé dans l'équipe du siècle malgré ses 586 circuits, était à l'emploi du bureau du commissaire en tant que vice-président responsable de la discipline.
"J'en avais des frissons, a-t-il révélé. Ce fut un moment fantastique. Quand on était à ses côtés, on était subjugué. Il transcendait la situation. On voulait tous être près de lui, lui toucher."