Encore cette année, plusieurs Québécois frappent aux portes du baseball majeur. C'est le cas du vétéran Steve Green, qui devrait entreprendre la saison au niveau AAA avec le club-école des Red Sox de Boston.

La passion habite toujours Green, huit ans après son premier et unique match dans les majeures. La saison dernière, le droitier originaire de Greenfield Park a probablement connu sa meilleure saison à titre de releveur.

"Ce fut une bonne saison, surtout avec les Olympiques, raconte Green. On est arrivé un peu court à la fin, mais ce fut quand même bon."

On peut croire en l'écoutant que la trentaine lui a été bénéfique.

"Le fait d'être plus expérimenté me force à rester à l'intérieur de mes moyens sans donner toujours le petit extra qui fait qu'on tombe derrière le frappeur", explique-t-il.

Pendant la saison morte, Green a préféré signer un contrat avec les Red Sox plutôt que de demeurer dans l'organisation des Phillies de Philadelphie.

"J'ai passé près de signer avec les Phillies, mais j'avais une meilleure chance avec les Red Sox. Je devrais être un des premiers rappelé si tout va bien."

Avec le club école des Phillies l'an dernier, Green a obtenu une très bonne fiche. En 67 manches de travail, il a donné 56 coups sûrs, 29 buts sur balles et réalisé 71 retraits au bâton pour une moyenne de points mérités légèrement supérieure à 3,00. Cet hiver, il a ajouté un tir à son arsenal.

"Depuis six mois, j'ai un nouveau tir assez spécial. C'est une balle rapide à effet avec un petit crochet. Je l'ai pratiqué cet hiver."

C'était la première fois de sa carrière que Green jouait dans les Ligues d'hiver et il a adoré l'expérience.

"J'ai tout aimé, même la bouffe. Le baseball est une religion au Venezuela. Les stades sont toujours remplis à pleine capacité, tout revole là-dedans."

Pour Steve Green, le baseball c'est la vie. Et il se considère privilégié de pouvoir gagner sa vie avec sa passion.

*D'après un reportage de Jean-Luc Legendre.