"Tout ce qu'on nous a raconté, c'est de la foutaise"
Baseball vendredi, 2 juil. 2004. 21:38 mercredi, 11 déc. 2024. 23:53
SAN JUAN (PC) - Jose Vidro a été élu joueur du mois de juin chez les Expos. Il a dominé son équipe avec une moyenne de .388, 40 coups sûrs, 21 points produits et sept doubles.
Il a devancé au scrutin Brad Wilkerson, qui a obtenu neuf circuits dans le mois.
Si Vidro a retrouvé son élan, il n'en reconnaît pas moins que l'équipe traverse une période très difficile et il croit que toutes les tracasseries imposées à cette formation y sont pour quelque chose.
"Je veux en discuter dans les prochains jours avec Tony Bernazard (de l'Association des joueurs). Tout ce qu'on nous a raconté l'an dernier au sujet du calendrier de cette saison est de la foutaise".
"On nous a fait croire que ce serait plus facile pour nous, mais ce n'est pas le cas. C'est l'accumulation de petits détails qui fait qu'on nous a rendu la vie encore plus difficile. À titre d'exemple, on peut prendre le voyage d'hier (jeudi). Nous avons joué en soirée à Philadelphie. Le voyage qui a suivi a été de plus de trois heures et a fait que je suis arrivé chez-moi à 4h30 ce matin. Les Blue Jays ont joué en après-midi à Tampa Bay en Floride. Ils sont arrivés ici à 20h00."
"J'aime bien être ici. Je joue devant mes parents et amis. Je serais prêt à disputer une saison de 81 matchs ici. Mais ne me demandez pas l'an prochain de faire encore la navette comme nous le faisons depuis deux ans. Je vais écourter ma carrière de deux ou trois saisons si ça continue".
Et pour ce qui est du déménagement prochain de l'équipe, Vidro ne semble pas y croire beaucoup.
"Ça devait se faire à la pause du match des étoiles. Ils nous diront maintenant qu'il faut attendre en août. À la fin de la saison, ce sera remis à décembre, puis ils changeront encore d'idée. Il n'y a aucune autre équipe qui est traitée comme la nôtre. Je croirais au déménagement quand ça se fera, mais pas avant. On nous a menti trop souvent".
Pour ce qui est de son début de saison de misère, Vidro semble s'en être vraiment sorti.
"En fait, je ne pense pas que je sois rendu là où je veux être vraiment. Mais je me suis sorti de quelques mois de misère à force de travail et d'encouragement".
"C'est mon élan qui n'allait pas, a-t-il dit. Et je dois dire que si nous avons présenté un si piètre rendement en début de saison, c'est de ma faute. Nous avons perdu beaucoup de matchs par un seul point. Si j'avais vraiment fait ma part, les choses auraient été bien différentes".
Il a devancé au scrutin Brad Wilkerson, qui a obtenu neuf circuits dans le mois.
Si Vidro a retrouvé son élan, il n'en reconnaît pas moins que l'équipe traverse une période très difficile et il croit que toutes les tracasseries imposées à cette formation y sont pour quelque chose.
"Je veux en discuter dans les prochains jours avec Tony Bernazard (de l'Association des joueurs). Tout ce qu'on nous a raconté l'an dernier au sujet du calendrier de cette saison est de la foutaise".
"On nous a fait croire que ce serait plus facile pour nous, mais ce n'est pas le cas. C'est l'accumulation de petits détails qui fait qu'on nous a rendu la vie encore plus difficile. À titre d'exemple, on peut prendre le voyage d'hier (jeudi). Nous avons joué en soirée à Philadelphie. Le voyage qui a suivi a été de plus de trois heures et a fait que je suis arrivé chez-moi à 4h30 ce matin. Les Blue Jays ont joué en après-midi à Tampa Bay en Floride. Ils sont arrivés ici à 20h00."
"J'aime bien être ici. Je joue devant mes parents et amis. Je serais prêt à disputer une saison de 81 matchs ici. Mais ne me demandez pas l'an prochain de faire encore la navette comme nous le faisons depuis deux ans. Je vais écourter ma carrière de deux ou trois saisons si ça continue".
Et pour ce qui est du déménagement prochain de l'équipe, Vidro ne semble pas y croire beaucoup.
"Ça devait se faire à la pause du match des étoiles. Ils nous diront maintenant qu'il faut attendre en août. À la fin de la saison, ce sera remis à décembre, puis ils changeront encore d'idée. Il n'y a aucune autre équipe qui est traitée comme la nôtre. Je croirais au déménagement quand ça se fera, mais pas avant. On nous a menti trop souvent".
Pour ce qui est de son début de saison de misère, Vidro semble s'en être vraiment sorti.
"En fait, je ne pense pas que je sois rendu là où je veux être vraiment. Mais je me suis sorti de quelques mois de misère à force de travail et d'encouragement".
"C'est mon élan qui n'allait pas, a-t-il dit. Et je dois dire que si nous avons présenté un si piètre rendement en début de saison, c'est de ma faute. Nous avons perdu beaucoup de matchs par un seul point. Si j'avais vraiment fait ma part, les choses auraient été bien différentes".