Un passage obligé
Baseball jeudi, 22 mai 2008. 10:17 mercredi, 11 déc. 2024. 07:21
Le quotidien gratuit "24 heures" propose cette semaine une série d'articles faisant le protrait du baseball au Québec. Aujourd'hui... Jouer au Québec... pour mieux atteindre les majeures.
Par Mikaël Fillion, 24 heures, le 22 mai 2008
Un passage obligé
Pour quiconque espère un jour se joindre aux Éric Gagné et Russell Martin dans le baseball majeur, les programmes sport-études s'imposent au Québec.
« Comme au Québec on ne joue au baseball que de quatre à cinq mois par année, ce n'est pas assez », souligne Stéphane Lepage, responsable et entraîneur-chef du programme sport-études de l'école secondaire Édouard-Montpetit.
« Je pense que de passer par un programme sport-études est inévitable si ton rêve est de jouer dans le baseball majeur, avec l'équipe nationale ou un collège américain. Un gars qui fait du sport-études au Québec joue au baseball 11 mois par année » , ajoute-t-il.
Pour Alex Agostino, directeur technique de Baseball-Québec, « les programmes sport-études font en sorte que les jeunes sont initiés entre l'âge de 12 et 17 ans à l'entraînement du baseball sur une base quotidienne ».
Une ligue scolaire?
Contrairement aux États-Unis, une ligue scolaire n'existe pas qu'au Québec. En général, les équipes des différents programmes sport-études baseball de la province jouent de 15 à 25 matchs par année. Ces rencontres sont souvent organisées à l'automne lors de tournois se déroulant la fin de semaine et auxquels prennent part ces équipes. La situation pourrait toutefois être appelée à changer étant donné la popularité de ces programmes. « On n'a pas de calendrier, mais on y pense », confie Alex Agostino, directeur technique de Baseball-Québec.
Trop d'impondérables...
Prédire dès le programme sport-études qu'un joueur atteindra un jour les ligues majeures est pratiquement un acte de Dieu. « On est capable de voir qu'ils ont du talent, qu'ils ont un bras plus fort que les autres, le coup de bâton ou la puissance. Mais de prédire qu'ils vont jouer de façon régulière dans le baseball majeur, il y a trop d'impondérables pour réussir à dire cela », affirme Stéphane Lepage, responsable du programme sport-études de l'école secondaire Édouard-Montpetit. « Ça prend de la chance, de la persévérance, éviter les blessures, être aimé de l'entraîneur et de l'organisation. Sur 120 joueurs des ligues mineures, 20 vont atteindre les ligues majeures », souligne celui qui a entraîné les Russell Martin, Éric Gagné, Pierre-Luc Laforest et plusieurs autres.
Revue de presse publiée par Jacques Lanciault, collaborateur au site Internet de Baseball Québec.
Par Mikaël Fillion, 24 heures, le 22 mai 2008
Un passage obligé
Pour quiconque espère un jour se joindre aux Éric Gagné et Russell Martin dans le baseball majeur, les programmes sport-études s'imposent au Québec.
« Comme au Québec on ne joue au baseball que de quatre à cinq mois par année, ce n'est pas assez », souligne Stéphane Lepage, responsable et entraîneur-chef du programme sport-études de l'école secondaire Édouard-Montpetit.
« Je pense que de passer par un programme sport-études est inévitable si ton rêve est de jouer dans le baseball majeur, avec l'équipe nationale ou un collège américain. Un gars qui fait du sport-études au Québec joue au baseball 11 mois par année » , ajoute-t-il.
Pour Alex Agostino, directeur technique de Baseball-Québec, « les programmes sport-études font en sorte que les jeunes sont initiés entre l'âge de 12 et 17 ans à l'entraînement du baseball sur une base quotidienne ».
Une ligue scolaire?
Contrairement aux États-Unis, une ligue scolaire n'existe pas qu'au Québec. En général, les équipes des différents programmes sport-études baseball de la province jouent de 15 à 25 matchs par année. Ces rencontres sont souvent organisées à l'automne lors de tournois se déroulant la fin de semaine et auxquels prennent part ces équipes. La situation pourrait toutefois être appelée à changer étant donné la popularité de ces programmes. « On n'a pas de calendrier, mais on y pense », confie Alex Agostino, directeur technique de Baseball-Québec.
Trop d'impondérables...
Prédire dès le programme sport-études qu'un joueur atteindra un jour les ligues majeures est pratiquement un acte de Dieu. « On est capable de voir qu'ils ont du talent, qu'ils ont un bras plus fort que les autres, le coup de bâton ou la puissance. Mais de prédire qu'ils vont jouer de façon régulière dans le baseball majeur, il y a trop d'impondérables pour réussir à dire cela », affirme Stéphane Lepage, responsable du programme sport-études de l'école secondaire Édouard-Montpetit. « Ça prend de la chance, de la persévérance, éviter les blessures, être aimé de l'entraîneur et de l'organisation. Sur 120 joueurs des ligues mineures, 20 vont atteindre les ligues majeures », souligne celui qui a entraîné les Russell Martin, Éric Gagné, Pierre-Luc Laforest et plusieurs autres.
Revue de presse publiée par Jacques Lanciault, collaborateur au site Internet de Baseball Québec.