Basketball : les Américains s'amusent
Jeux olympiques lundi, 23 août 2004. 09:44 dimanche, 15 déc. 2024. 07:27
ATHÈNES (AFP ) - Les Etats-Unis n'ont pas eu à forcer leur talent pour battre l'Angola 89 à 53 (mi-temps: 46-26) mais ont aussi mis en exergue des faiblesses, lors de la cinquième et dernière journée du groupe B des qualifications du tournoi de basket-ball messieurs des Jeux olympiques, lundi à Athènes.
Dans ce match sans enjeu car la "Dream Team" était déjà qualifiée pour les quarts de finale, c'est le duo Tim Duncan et Allen Iverson qui a fait d'emblée la différence. A la fin du premier quart-temps, le premier avait inscrit 9 points, le second 8 pour des Etats-Unis menant déjà largement (23-14).
Cette facile victoire consacrée à la pause avec 20 points d'avance (46-26) et quelques dunk de LeBron James, a mis cependant en valeur les problèmes récurrents des hommes de Larry Brown. Supérieurs athlétiquement, à l'image de leur domination aux rebonds, ils sont plus en difficulté sur le jeu collectif.
Rares sont les actions construites avec une multiplication des passes. A la mode NBA, ils percutent en un contre un. Mais si ce système apparaît utile contre des adversaires comme l'Angola, il peut afficher des limites contre les défenses dures à l'Européenne.
Déjà aux Mondiaux-2002 à Indianapolis, les Etats-Unis avaient terminé à une piteuse sixième place. Et depuis, malgré les discours, le collectif n'est toujours pas au rendez-vous. Spécialistes du contre et des actions en solitaire, il ne parviennent décidément pas à jouer en groupe.
Lors des qualifications, cette faiblesse leur a coûté deux défaites: Porto Rico (92-73) et la Lituanie (94-90). Ils ne terminent qu'à la 3e place et auront probablement l'Argentine comme adversaire: celle qui, avec son collectif et Manu Ginobili, avait mis fin en 2002 à l'invincibilité "présumée" de la "Dream Team".
Dans ce match sans enjeu car la "Dream Team" était déjà qualifiée pour les quarts de finale, c'est le duo Tim Duncan et Allen Iverson qui a fait d'emblée la différence. A la fin du premier quart-temps, le premier avait inscrit 9 points, le second 8 pour des Etats-Unis menant déjà largement (23-14).
Cette facile victoire consacrée à la pause avec 20 points d'avance (46-26) et quelques dunk de LeBron James, a mis cependant en valeur les problèmes récurrents des hommes de Larry Brown. Supérieurs athlétiquement, à l'image de leur domination aux rebonds, ils sont plus en difficulté sur le jeu collectif.
Rares sont les actions construites avec une multiplication des passes. A la mode NBA, ils percutent en un contre un. Mais si ce système apparaît utile contre des adversaires comme l'Angola, il peut afficher des limites contre les défenses dures à l'Européenne.
Déjà aux Mondiaux-2002 à Indianapolis, les Etats-Unis avaient terminé à une piteuse sixième place. Et depuis, malgré les discours, le collectif n'est toujours pas au rendez-vous. Spécialistes du contre et des actions en solitaire, il ne parviennent décidément pas à jouer en groupe.
Lors des qualifications, cette faiblesse leur a coûté deux défaites: Porto Rico (92-73) et la Lituanie (94-90). Ils ne terminent qu'à la 3e place et auront probablement l'Argentine comme adversaire: celle qui, avec son collectif et Manu Ginobili, avait mis fin en 2002 à l'invincibilité "présumée" de la "Dream Team".