(RDS) - Une autre équipe professionnelle se bute à la brutale réalité canadienne. Les Grizzlies de Vancouver se retrouveront possiblement au sud de la frontière dès la saison prochaine. Après le hockey, le baseball c'est au tour de la NBA de prouver comment il est difficile de gérer une équipe professionnelle chez nous.

La NBA n'a pas la réputation de déménager ses équipes aisément. Le dernier transfert date du 3 avril 1985 alors que les Kings de Kansas City déménageaient à Sacramento. Depuis, plus aucun mouvement d'équipe outre les nouvelles franchises qui ont été accordées. Les insuccès des Grizzlies sont directement liés au cercle vicieux qui guette les équipes canadiennes: des taxes élevées, un taux de change qui n'avantage pas la devise canadienne et des impôts qui vous rongent chaque dollars de profit. De plus à Vancouver, les Grizzlies ne représentent pas une équipe solide comme les Raptors de Toronto. En 6 saisons, jamais ils ne sont parvenus à participer aux séries éliminatoires. Les Grizzlies ont donc été victimes de leur mode de gestion. Sans une équipe compétitive sur le terrain, impossible d'attirer des spectateurs et des commanditaires. Sans cet apport financier, impossible de dénicher les éléments clés pour faire gagner l'équipe... C'est ça le cercle vicieux du Canada.

Le nouveau président des États-Unis Georges W. Bush souhaite diminuer les impôts des particuliers au cours des prochains mois. Imaginez! Il est déjà difficile pour les équipes canadiennes de rivaliser au niveau salarial avec les formations américaines. L'avenir est sombre... les joueurs souhaitent de moins en moins s'établir au Canada. Si Vince Carter jouait dans un grand marché aux États-Unis, il serait certainement le porte-parole de plusieurs autres grandes compagnies. Les joueurs ne sont pas dupes. Ils souhaitent encaisser le plus d'argent possible et devant cette situation, les Raptors sont peut-être déjà sur un respirateur artificiel. Et dire que j'ai déjà rêvé de voir une équipe de la NBA partager le Centre Molson avec la Canadien.... Simple utopie!


Tais-toi et soit bon Vince.

Qu'est qu'il a? Vince Carter aurait besoin d'un excellent conseiller en relation publique, quelqu'un qui pourrait lui apprendre à répondre aux journalistes sans se mettre les pieds dans les plats. Le week-end dernier lors du match des Étoiles, un journaliste lui a posé comme question s'il recevait autant d'affection et d'admiration que Chris Webber reçoit des partisans des Kings. Sa réponse a été: "Ils se foutent de moi." AYE! Avec autant de délicatesse Carter nous donne l'impression qu'il n'attend que son autonomie pour quitter Toronto. Encore une fois, Vince soutient qu'il a été mal cité. Il a été mal cité par une dizaine de journalistes qui se trouvaient à ses côtés à ce moment précis.... Pas fort! Heureusement qu'il est excellent sur le terrain!

Brûler par le Heat

Regardez le classement de la section Atlantique: Le HEAT est en 2e place..... Cette semaine, le Heat à battu les Raptors.... tout ça sans Alonzo Mourning. Même si le titre d'entraîneur de l'année est déjà octroyé à Larry Brown des 76ers, je dois vous dire que Pat Riley le mériterait tout autant. J'espère que l'on pensera à lui pour le titre d'administrateur de l'année, parce que Riley est aussi directeur général et président du Heat.