DENVER (AFP) - Le nouveau directeur général de l'équipe des États-Unis Jerry Colangelo parie sur les prochaines échéances, le Championnat du monde en 2006 au Japon et les Jeux olympiques en 2008 à Pékin, pour oublier l'humiliation des JO-2004 à Athènes.

La plupart des vedettes de la NBA ayant refusé leur sélection quelques mois avant les Jeux, ou s'étant défilées au dernier moment, l'équipe héritière de la Dream Team des JO-1992 a ramené "seulement" la médaille de bronze de Grèce.

"La chose qui m'a fait le plus de mal, c'est d'avoir entendu aux États-Unis des gens, nos supporteurs, nos concitoyens, des amoureux du basket, tirer à boulets rouges sur nous", a confié Colangelo au quotidien The Denver Post.

Ancien président des Suns de Phoenix, meilleur équipe de la saison régulière, Colangelo espère que, grâce à son poids au sein de la NBA, les meilleurs joueurs retrouveront le chemin de la sélection nationale.

"Le Championnat du monde de 2006 à Saitama (Japon) est crucial et très important pour le basketball américain, a ajouté Colangelo. Nous prenons cette compétition très au sérieux".

Parmi les joueurs de tout premier plan, seuls Allen Iverson (76ers de Philadelphie) et Tim Duncan (Spurs de San Antonio) avaient honoré leur sélection à Athènes. Jerry Colangelo va demander à l'avenir plus d'implication de la part de ses joueurs.

"Les joueurs que je souhaite voir représenter notre pays sont ceux qui vont faire que l'équipe jouera les premières places et fera honneur aux États-Unis, a-t-il ajouté.

"Ils auront le choix entre s'impliquer à fond ou pas, a-t-il insisté. Ceux qui n'assumeront pas leur sélection n'auront qu'à s'en aller. Une sélection nationale, ça ne se négocie pas".