La Serbie-Montenegro trébuche
Basketball samedi, 19 août 2006. 12:12 jeudi, 12 déc. 2024. 11:35
SENDAI, Japon (AFP) - La Serbie-Monténégro a certes laissé toutes ses vedettes à la maison, mais personne ne pensait qu'elle allait se faire surprendre dès son entrée en lice samedi au Mondial-2006 de basket-ball où elle défend son titre.
Battus (82-75) par Nigeria, les jeunes Serbes sont apparus complètement tétanisés par l'enjeu, la plupart d'entre-eux participant à leur première grande compétition.
"C'est très dur pour eux de jouer un premier match, a commenté le seul survivant de 2002 Igor Rakocevic. J'espère que ça ira mieux demain (dimanche) contre la France."
Celle-ci espère la même chose pour elle dans le groupe A puisque, privée de Tony Parker, elle a perdu en toute logique (80-70) contre l'Argentine, championne olympique en titre.
Le vainqueur de ce duel prendra une option pour une des deux premières places du groupe, à moins que le Nigeria continue sur sa lancée. "Ah bon, la Serbie était tenante du titre ? Alors on ne doit pas être si mal", s'est étonné avec gourmandise l'ailier africain Jeff Varem.
La Lituanie et le Brésil sont les deux autres grosses équipes à avoir perdu samedi, respectivement face à la Turquie (76-74) et l'Australie (83-77). Des résultats qui confirment à quel point le groupe C est effrayant.
Pas assez de bruit pour les USA
Même le Qatar y semble coriace, puisqu'il a mené un instant de quatorze points face au champion d'Europe grec, avant de s'écrouler sur la fin (84-64).
Les Etats-Unis n'ont en revanche pas répété l'expérience des JO-2004 où ils s'étaient inclinés d'entrée contre le Porto Rico. Cette fois, ils ont pu compter sur un Carmelo Anthony prolifique (21 points) pour assurer l'essentiel dans leur groupe D.
Les Américains ont surtout retenue l'atmosphère un peu assoupie à Sapporo. "C'est un souci, a commenté Lebron James. Nous sommes obligés de créer nous même l'énergie nécessaire. En plus le public est toujours contre nous, il veut voir le gros poisson se faire battre."
Dans la même salle, l'Italie a montré que la Chine, battue 84 à 69, n'était pas encore une grande puissance du basket, malgré l'impact de son pivot Yao Ming, auteur de 30 points.
Dans le groupe B enfin, tout porte à croire que la logique sera respectée dans les grandes largeurs, puisque ni l'Allemagne, vainqueur du Japon (81-70), ni l'Espagne, qui a dominé la Nouvelle-Zélande (86-70), ne semblent vraiment menacés.
Battus (82-75) par Nigeria, les jeunes Serbes sont apparus complètement tétanisés par l'enjeu, la plupart d'entre-eux participant à leur première grande compétition.
"C'est très dur pour eux de jouer un premier match, a commenté le seul survivant de 2002 Igor Rakocevic. J'espère que ça ira mieux demain (dimanche) contre la France."
Celle-ci espère la même chose pour elle dans le groupe A puisque, privée de Tony Parker, elle a perdu en toute logique (80-70) contre l'Argentine, championne olympique en titre.
Le vainqueur de ce duel prendra une option pour une des deux premières places du groupe, à moins que le Nigeria continue sur sa lancée. "Ah bon, la Serbie était tenante du titre ? Alors on ne doit pas être si mal", s'est étonné avec gourmandise l'ailier africain Jeff Varem.
La Lituanie et le Brésil sont les deux autres grosses équipes à avoir perdu samedi, respectivement face à la Turquie (76-74) et l'Australie (83-77). Des résultats qui confirment à quel point le groupe C est effrayant.
Pas assez de bruit pour les USA
Même le Qatar y semble coriace, puisqu'il a mené un instant de quatorze points face au champion d'Europe grec, avant de s'écrouler sur la fin (84-64).
Les Etats-Unis n'ont en revanche pas répété l'expérience des JO-2004 où ils s'étaient inclinés d'entrée contre le Porto Rico. Cette fois, ils ont pu compter sur un Carmelo Anthony prolifique (21 points) pour assurer l'essentiel dans leur groupe D.
Les Américains ont surtout retenue l'atmosphère un peu assoupie à Sapporo. "C'est un souci, a commenté Lebron James. Nous sommes obligés de créer nous même l'énergie nécessaire. En plus le public est toujours contre nous, il veut voir le gros poisson se faire battre."
Dans la même salle, l'Italie a montré que la Chine, battue 84 à 69, n'était pas encore une grande puissance du basket, malgré l'impact de son pivot Yao Ming, auteur de 30 points.
Dans le groupe B enfin, tout porte à croire que la logique sera respectée dans les grandes largeurs, puisque ni l'Allemagne, vainqueur du Japon (81-70), ni l'Espagne, qui a dominé la Nouvelle-Zélande (86-70), ne semblent vraiment menacés.